"Tu nous as faits pour toi, Seigneur, et notre coeur est sans repos tant qu'il ne demeure en toi ! (Saint Augustin)
Invitation au Congrès International Augustinien à St-Maurice.
Écrite par saint Augustin d'Hippone (354-430), ce texte autobiographique raconte sa jeunesse débauchée et sa conversion au christianisme. L'auteur y confesse ses fautes et proclame la gloire de Dieu. Il décrit l'itinéraire spirituel et intellectuel qui l'a conduit à rencontrer Dieu, cette "Beauté si ancienne et si nouvelle" qui était au-dedans de lui, et qu'il a si longtemps cherchée au dehors.
Introduit et présenté par Stéphane Ratti, un spécialiste des écrits de saint Augustin, ce texte pourra nourrir et accompagner toute personne en quête de Dieu.
La traduction du texte est celle établie par Pierre de Labriolle.
Les Confessions, composées au cours des années 397-400, ont été l'un des livres de chevet de l'Occident. Autobiographie lyrique - la première d'une telle ampleur et d'un tel éclat - elles orchestrent une symphonie de thèmes dont les siècles successifs n'ont cessé de s'enchanter : l'inquiétude constitutive de l'homme, le poids de l'enfance, les orages de l'adolescence, la pression du passé sur le présent, la chaîne des habitudes, le vague des passions, les séductions des amitiés et des amours, les prestiges du théâtre, la présence originaire du mal, les profondeurs de la mémoire, le mystère du temps, l'errance spirituelle et la proximité de Dieu. La traduction d'Arnauld d'Andilly (1649-1671) est un monument du français classique.
'Ne laisse pas ma part obscure me parler. Je me suis dispersé là-bas. Je suis obscur. Mais là, même là, je t'ai aimé à la folie. Je me suis perdu et je me suis souvenu de toi...
Maintenant je reviens vers ta source. En feu. Le souffle coupé. Personne pour m'en empêcher. Je vais la boire. Je vais en vivre. Je ne suis pas ma vie. Je vis mal de moi. J'ai été ma mort.' Livre XII, 10 'Interpellations, confidences, exhortations, aveux, micro narrations, souvenirs, hymnes, fictions, louanges, analyses exploratoires, déplorations, cris, anathèmes, psaumes, discours, chants...
J'ai voulu, par une nouvelle traduction intégrale du texte d'Augustin, rendre justrice à cette véritable odyssée personnelle, à ce voyage intime dans le temps, la mémoire de soi et l'écriture. Augustin révolutionne ainsi la confession antique, détourne la littérature classique, et fait exploser les cadres anciens à l'intérieur desquels nous avons l'habitude de nous réfugier et de penser notre vie.' Frédéric Boyer.
C'est à Augustin, plus qu'à aucun autre, qu'il fut donné de réaliser la synthèse de la pensée antique et de la pensée chrétienne, dont a vécu, de longs siècles, la civilisation occidentale. Par lui, la culture gréco-latine fait alliance avec la Bible, la sagesse platonicienne donne la main à la « folie de la Croix », une tradition nouvelle se crée, qui portera, nourrira, fera fructifier les plus beaux génies du genre humain.
Récit d'une quête de Dieu, Les Confessions n'en est pas moins un livre très humain. Car avant d'être un saint, Augustin a été un homme comme nous, étranger à aucun sentiment de la terre.
Voici ce qu'écrit Possidius, son biographe, qui a été son compagnon et disciple : « Je n'entreprendrai pas de rappeler ici tout ce que le bienheureux Augustin, dans ses Confessions, raconte de lui-même, ce qu'il avait été avant de recevoir la grâce et ce qu'il devint après l'avoir reçue. Il voulut rendre ce public témoignage, de peur que, selon l'expression de l'apôtre Paul, quelqu'un ne s'avisât de l'estimer au-dessus de ce qu'il se savait être, ou de ce que ses paroles faisaient connaître de lui... »
Né en terre africaine, encore majoritairement païenne au IVe siècle, Augustin mène une jeunesse de plaisirs jusqu'à l'âge de 32 ans. Ses Confessions, qui marquèrent autant l'histoire du christianisme que celle de la philosophie, retracent la quête qui le mena de l'errance et des élans contradictoires des désirs à Dieu. Il observe le monde, cherchant avec obstination dans la lecture des philosophes de quoi le comprendre. Tout bascule lorsqu'il détourne son regard vers lui-même : c'est ici, en son for intérieur, qu'il rencontre le Dieu chrétien. Il en découle une compréhension nouvelle du mal, du temps, du monde. Et un récit magnifique et universel en ce qu'il est celui de l'homme dans son rapport avec Dieu.
Brève, simple et pratique, la Règle de saint Augustin est aussi juste : son auteur, qui a vécu en communauté, sait de quoi il parle. Mais cette règle monastique peut-elle intéresser un lecteur non religieux ? Oui, argumente l'auteur inspiré de ce brillant commentaire : l'apprentissage de la vie commune qu'elle propose concerne aussi bien la vie paroissiale que la vie conjugale, familiale ou professionnelle. La règle augustinienne aide chacun à grandir dans la concorde et la charité.
800 ans : tel est l'âge des Dominicains. 6 000 frères, 10 000 moniales, 30 000 soeurs apostoliques, 200 000 laïcs :
Tel est leur nombre. 86e : tel est le rang de Bruno Cadoré dans la succession de saint Dominique.
C'est en 2010 que l'Ordre s'est choisi pour Maître ce Français à la formation qui a couplé la médecine et la théologie, à l'expérience qui a uni la recherche et l'enseignement en bioéthique, à l'exigence qui allie vie intellectuelle et vie spirituelle.
Au cours d'une méditation parfois incisive, souvent fulgurante, toujours libre sur le devenir du monde, de l'homme et du christianisme, c'est une grande conscience universelle qui s'affirme ici, éveillante, compassionnelle, exigeante, à la mesure de l'attente planétaire d'une parole de vérité.
Dans cet ouvrage, saint Augustin s'adresse directement au lecteur pour lui enseigner ce qu'est la prière et comment la pratiquer. Car c'est auprès de ceux qui connaissent Dieu que nous apprendrons comment le rencontrer. Dans un style simple et accessible, les trésors spirituels du grand docteur nous sont partagés.
Table des Matières.
Chapitre 1 - L'expérience de la prière.
Chapitre 2 - Reviens à ton coeur.
Chapitre 3 - Qu'est-ce que la prière ?
Chapitre 4 - Prier dans le Christ.
Chapitre 5 - Prier en Église.
Chapitre 6 - Le chrétien, homme de la louange.
Chapitre 7 - Que demander dans la prière ?
Chapitre 8 - Demander Dieu lui-même à Dieu.
Chapitre 9 - Où et comment prier ?
Chapitre 10 - Prier avec la Parole de Dieu.
Chapitre 11 - Prière liturgique et eucharistique.
Chapitre 12 - Une prière purifiée Chapitre 13 - Prier avec toute notre vie.
Chapitre 14 - Un appel à contempler.
Augustin est né en 354 à Thagaste, en afrique du Nord. Vers 395, il devient évêque d'Hippone où il mourra en 430, alors que la ville est assiégée par les Vandales. Augustin aime prêcher et il sait passionner son auditoire qui réagit volontiers. Il puise sa science dans l'étude et la prière et, comme son maître le Christ, il se plaît à partager avec des gens simples ce qui donne sens à sa vie. Sa joie : parler de l'amour de Dieu. Une année, au moment de Pâques, il choisit de commenter la 1re Lettre de saint Jean : « J'ai tant de joie à parler de l'amour, dit-il à ses fidèles, que je ne voudrais pas arriver à la fin cette Lettre. Nulle part ailleurs il n'y a une si belle louange de la charité. Rien de plus doux ne peut vous être enseigné, on ne peut rien boire de meilleur. »
Augustin est né en 354 à Thagaste, en afrique du Nord. Vers 395, il devient évêque d'Hippone où il mourra en 430, alors que la ville est assiégée par les Vandales. Augustin aime prêcher et il sait passionner son auditoire qui réagit volontiers. Il puise sa science dans l'étude et la prière et, comme son maître le Christ, il se plaît à partager avec des gens simples ce qui donne sens à sa vie. Sa joie : parler de l'amour de Dieu. Une année, au moment de Pâques, il choisit de commenter la 1re Lettre de saint Jean : « J'ai tant de joie à parler de l'amour, dit-il à ses fidèles, que je ne voudrais pas arriver à la fin cette Lettre. Nulle part ailleurs il n'y a une si belle louange de la charité. Rien de plus doux ne peut vous être enseigné, on ne peut rien boire de meilleur. »
Une série de six livres, dont les trois premiers sortent en même temps, qui témoignent de l'incroyable diversité des spiritualités chrétiennes : l'efficacité jésuite, la sobriété franciscaine, l'argumentation dominicaine, le travail bénédictin, l'intériorité carmélitaine, etc. Autant de voies privilégiées qui offrent une proposition concrète pour les chrétiens soucieux de vivre plus profondément leur foi dans leur vie personnelle, professionnelle et sociale. Chaque ouvrage comporte un historique de la tradition spirituelle concernée et une approche par quelques thèmes clef de son actualité.
Sans aucun doute, saint Augustin est le géant intellectuel de l'Occident et un de ses plus grands maîtres spirituels. Il a d'ailleurs influencé une bonne part du catholicisme mais aussi du luthéranisme. Sa spécificité est sans doute d'être un homme de désir. Jamais il n'a renoncé à cela, mais sa spiritualité prône un désir réorienté et purifié en Dieu où la charité fraternelle est essentielle. À la fine pointe de cette spiritualité,il y a le désir de l'unité autour du Christ, une logiquede communionet de paix.
La Lectio divina, presque inconnue du grand publique jusqu´à la moitié du XXe siècle, est aujourd´hui un peu à la mode. Bien de fidèles soit individuellement, soit communautairement cherchent à la faire. Benoît XVI dans son Exhortation Apostolique Verbum Dei encourage vivement à la faire. À la lumière de saint Augustin nous pouvons nous approcher de la Parole de Dieu pour connaître, à l´exemple de Samuel (1 S 3,121), à discerner la parole que Dieu nous adresse chaque jour? comme le prophète Élie (2 R, 19,115), nous devons faire l´expérience du passage de Dieu à côte de nous? à l´exemple de Zacharie (Lc 1,580), à reconnaître la fidélité de Dieu dans notre vie? Nicodème (Jn 3,121) nous apprend à « naître d´en haut »? Zachée (Lc 19,110), à lui préparer une demeure dans notre coeur? l´Aveugle-né (Jn 9,138) à ouvrir les yeux de notre coeur pour voir Jésus dans toute sa gloire, comme à la Transfiguration (Mt 17,19) ? mais pour y arriver il nous faut nous laisser ressusciter par Jésus.
Les plus beaux textes de Saint Augustin.
À la fin du IVe siècle, en Afrique du Nord, Augustin d'Hippone fonde trois communautés d'hommes. Il soutient et conseille des communautés de femmes.
Quand il devient évêque, il écrit pour ses frères moines, sans doute en 397, une Règle:
Il veut montrer comment vivre dans une communauté. Ce qu'il demande avant tout, c'est de vivre ensemble comme des frères, d'avoir "une seule âme et un seul coeur", de tout partager, comme les Apôtres et les premiers chrétiens.
Cette Règle, écrite pour le monastère d'Hippone, est encore aujourd'hui la Règle de vie de beaucoup de religieux et de religieuses.
Saint Augustin et Vincent van Gogh, deux tres en marge dont le destin, exceptionnel, fut marqu? par une ascension fulgurante.
Lors dÕune causerie litt?raire donn?e ? la Fondation Vincent van Gogh Arles, Etel Adnan sÕest attach?e ? retracer le cheminement de ces deux hommes Ð lÕun vers le divin, lÕautre vers lÕart Ð en soulignant lÕaffinit? de leurs parcours, sensible dans leurs ?crits.
Puisant dans Les Confessions de saint Augustin et les lettres de Vincent van Gogh ? son frre Theo, Etel Adnan a r?v?l? les questionnements existentiels et spirituels qui habitaient le saint et lÕartiste, leurs passions, leur qute insatiable de lÕautre, quÕil sÕagisse de Dieu ou dÕun frre humain.
Ce tome I des oeuvres de saint Augustin offre des traductions nouvelles de ses premiers écrits. En outre, il permet de lire la totalité des Dialogues philosophiques, dont beaucoup étaient jusqu'alors difficiles d'accès, voire introuvables.
Les Dialogues sont des textes fondateurs de la philosophie chrétienne, où foi et raison dialoguent ; où la première, loin de reléguer la seconde à l'arrière-plan ou, pire encore, de la discréditer, lui confère des lettres de noblesse. L'esprit peut gravir les degrés de la vérité grâce à la lumière que lui confère le Maître intérieur.
Quant aux Confessions, oeuvre majeure, elles inaugurent un genre que déclineront les siècles. Il s'agit du récit d'un voyage, celui de l'homme vers sa fin, qui est aussi son origine ; de l'image vers son modèle, en qui, au déni des miroirs, elle trouve consistance, plénitude et repos : Celui qui est «le Chemin, la Vérité et la Vie» (Jean, XIV, 6). Le vent de la grâce gonfle les voiles du navire, balaie les mirages qui retiendraient dans les ports et réduiraient à l'exil - ou voueraient à l'errance - la quête de la patrie. D'autres entreprendront cette traversée à la recherche d'eux-mêmes, habités par une certitude : la vérité rend libre - et cela quel que soit le nom qu'elle consent à revêtir, jusqu'à n'en plus avoir.
Qu'est-ce que le temps ? Comment définir cette réalité inconsistante, qui passe et disparaît ? Augustin apporte à cette énigme une solution originale : le temps n'existe que dans son passage, et c'est seulement dans notre esprit que nous pouvons le mesurer. Ainsi, c'est par notre souvenir du passé, notre attention au présent et notre attente de l'avenir que nous avons conscience de ce qu'est le temps.
Avec Les Confessions, le moi fait son apparition dans la philosophie, la littérature et la spiritualité occidentales : dans une confession qui est tout à la fois aveu, louange et profession de foi, Augustin fait l'expérience de l'intériorité. Dans le livre X, il refait le parcours de sa conversion, intellectuelle (livre VII) puis morale (livre VIII) : un mouvement théorétique (qui suis-je ? est suivi par un examen de conscience (suis-je pécheur oe). Mais l'introspection ne se réduit pas à la quête de soi d'un individu désireux de s'appréhender dans son unicité et sa subjectivité : c'est bel et bien une quête de Dieu, au cours de laquelle Augustin gravit l'échelle des facultés de son moi (âme, esprit, mémoire) jusqu'à la trace que Dieu a laissée en lui, l'amour naturel qui le porte vers Dieu. Derrière les énigmes du moi se profilent les mystères de la foi.
Dans Folioplus philosophie, le texte philosophique, associé à une oeuvre d'art qui l'éclaire et le questionne, est suivi d'un dossier organisé en six points : - Les mots du texte : Création, éternité, temps - L'oeuvre dans l'histoire des idées - La figure du philosophe : Augustin, ou les multiples facettes de l'engagement - Deux questions posées au texte : Qu'est-ce que la parole de Dieu ? Peut-on mesurer le temps ? - Groupement de textes : Les expériences du temps - Prolongements.
Que j'ai commencé tard à vous aimer, ô beauté si ancienne et si nouvelle ! que j'ai commencé tard à vous aimer ! vous étiez au-dedans de moi ; mais, hélas ! j'étais moi-même au-dehors de moi-même.
C'était en ce dehors que je vous cherchais. je courais avec ardeur après ces beautés périssables qui ne sont que les ouvrages et les ombres de la vôtre, cependant que je faisais périr misérablement toute la beauté de mon âme, et que je la rendais par mes désordres toute monstrueuse et toute difforme. vous étiez avec moi, mais je n'étais pas avec vous.
Réunies dans un même coffret, deux oeuvres fondamentales dans l'histoire de la pensée - et les deux oeuvres majeures de saint Augustin. Dans Les Confessions, c'est au plus intime de chacun que se mène la lutte pour la primauté de l'amour de Dieu ou de l'amour de soi. Quant aux vingt-deux livres de La Cité de Dieu, loin de n'être qu'une entreprise de liquidation du paganisme religieux et culturel, ils sont en quelque sorte l'équivalent des Confessions à l'échelle du monde : «Deux amours ont bâti deux cités : celle de la terre par l'amour de soi jusqu'au mépris de Dieu, celle du ciel par l'amour de Dieu jusqu'au mépris de soi.»
S'il est une question qui parcourt comme un fil rouge toute l'oeuvre d'Augustin, c'est celle du bonheur, ou plutôt du désir de bonheur. De ses premiers essais philosophiques, lorsqu'il n'est encore qu'un jeune et brillant professeur de rhétorique à Milan, à ses sermons d'évêque, et à ses Confessions", il ne cesse de revenir sur ce qui lui paraît comme le paradoxe central de la vie des hommes : le bonheur réside dans l'accomplissement du désir, or la vie toujours menacée de mort court à chaque instant le risque de sa perte. Hannah Arendt, dans son travail de jeunesse sur «Le Concept d'amour chez Augustin», avait bien montré que la recherche de la vie heureuse est au coeur de l'oeuvre d'Augustin et fonde jusqu'à sa conception du divin, car "pour pouvoir attendre de l'avenir la vie heureuse du désir, il faut déjà avoir fait l'expérience de cette vie avant même tout ce sur quoi peut porter le désir", il faut avoir la mémoire de l'origine du bonheur.
Quand rome est mise à sac (410 ans ap.
J.c.) un soupçon nait chez les romains adversaires du christianisme : serait-il responsable du déclin de rome ? augustin relève le défi de cette interrogation. la force et l'originalité de la cité de dieu consistent à proposer un principe pour éclairer le jugement, pour comprendre des événements inédits qui instaurent de nouveaux équilibres. augustin distingue en effet entre le devenir de deux cités : la cité de dieu et la cité terrestre.
Leur destin ne doit pas être confondu : le règne du christ et la domination terrestre ne sont pas la même chose. la paix de dieu et celles des hommes ne se recouvrent pas. la cité de dieu est certes présente dans l'eglise, et donc dans le monde : elle n'y est pas " réalisée " et ne le sera jamais. bien au contraire, la cité de dieu représente un principe critique par rapport à la cité de la terre.
En celle-ci, tout -y compris donc l'empire romain - doit être relativisé, même si, dans la perspective du jugement dernier, tout garde une valeur unique. le chrétien vit dans cette ambiguïté, constitutive pour lui, de deux histoires. les résonances politiques, religieuses, culturelles de la cité de dieu, dont c'est la première traduction intégrale en " poche " ont été immenses dans l'histoire de l'occident.