Amélie Nothomb
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« Tout retour est impossible, l'amour le plus absolu n'en donne pas la clé. » - Amélie Nothomb
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" Ecrire, c'est voler." Amélie Nothomb Palmarès des libraires - Livres Hebdo 2023 Sélectionné pour le Prix Littéraire 2023 du journal Le Monde.Palmarès les 100 meilleurs livres de l'année 2023 du magazine Lire. " Magnifique." Version Femina" Psychopompe [...] s'avère le complément parfait à Stupeur et tremblements." Le Devoir" [...] Amélie Nothomb célèbre ici les altitudes qui permettent non seulement de mieux percevoir le monde, mais de lire autrement." Le MondeSélection les meilleurs livres de 2023 du journal Le Monde.
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"Les mots ont le pouvoir qu'on leur donne." Amélie Nothomb
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Stupeur et tremblements
Amélie Nothomb
- Albin Michel
- Domaine Francais Albin Michel
- 1 Janvier 2000
- 9782226109507
Monsieur Haneda était le supérieur de monsieur Omochi, qui était le supérieur de monsieur Saito, qui était le supérieur de mademoiselle Mori, qui était ma supérieure. Et moi, je n'étais la supérieure de personne. On pourrait dire les choses autrement. J'étais aux ordres de mademoiselle Mori, qui était aux ordres de monsieur Saito, et ainsi de suite, avec cette précision que les ordres pouvaient, en aval, sauter les échelons hiérarchiques. Donc, dans la compagnie Yumimoto, j'étais aux ordres de tout le monde.
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Prix Renaudot 2021Palmarès 2021 Les 100 livres de l'année du magazine Lire « Il ne faut pas sous-estimer la rage de survivre. » Amélie Nothomb Amélie Nothomb est au meilleur d'elle même : cruelle, tendre, drôle. TéléramaUn livre qu'aucun lecteur d'Amélie Nothomb n'a jamais lu. Le livre que tous les lecteurs d'Amélie Nothomb attendaient. Le livre clé. François Busnel - La Grande LibrairieC'est éblouissant. Frédéric Beigbeder, Le masque et la plume.Un livre fascinant. Olivia de Lamberterie, Le masque et la plume.Amélie Nothomb est née à Kobé en 1967. Dès son premier roman Hygiène de l'assassin paru en 1992, elle s'est imposée comme une écrivaine singulière. En 1999, elle obtient avec Stupeur et tremblements le Grand Prix de l'Académie française. Premier sang est son 30e roman.Coup de coeur - Les 10 meilleurs livres de 2021 - Le Parisien
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Jusqu'à deux ans et demi, Amélie se décrit comme un tube digestif, inerte et végétatif. Puis vient l'événement fondateur qui la fait chuter dans l'univers enfantin. Durant six mois s'ensuit la découverte du langage, des parents, des frères et soeurs, des nourrices japonaises, du jardin paradisiaque, des passions (le Japon et l'eau), des dégoûts (les carpes), des saisons, du temps. Tout ce qui, à partir de trois ans, constitue la personne humaine à jamais. Car à cet âge-là, tout est joué, le bonheur comme la tragédie... Tel est le message que nous envoie ce bébé à l'oeil noir observant fixement le monde avec acuité. Une acuité doublée d'un sens de l'ironie à la fois amusée et désespérée qui fait la singularité d'Amélie Nothomb.
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Le Japon éternel : Voyage sous les fleurs d'un monde flottant
Amélie Nothomb, Laureline Amanieux
- Albin Michel
- 16 Octobre 2024
- 9782226496607
«Ma mythologie personnelle, c'est le Japon. Mes premiers souvenirs sont japonais.
Je me suis très longtemps crue japonaise, c'était une conviction profonde. J'y croyais d'autant plus que je vivais au coeur du plus beau Japon, celui du Kansai, du Sud, tout près de Kyoto et Nara, qui sont les plus belles villes du monde. J'évoluais dans un univers d'estampes, dans un jardin japonais, dans la montagne, un Japon comme on l'imagine en Occident quand on le fantasme.(...) Suivez-moi sur la voie des kamis dans le shintoïsme, la voie du bouddhisme et du zen, la voie des samouraïs et la voie de l'élégance. Pour mieux cheminer ensemble sous les fleurs du monde flottant, comme l'exprime le poète japonais Matsuo Bashô, ce monde de beauté éphémère dans lequel nous vivons.» Amélie Nothomb
Amélie Nothomb nous emmène à la rencontre du Japon, de ses mythes, de ses rites et ses arts traditionnels : une merveilleuse découverte du pays dans les pas de l'une de ses plus grandes ambassadrices.
Un document adapté du podcast éponyme à succès réalisé avec Laureline Amanieux, enrichi de textes et de citations et largement illustré (paysages, oeuvres, etc.). -
Mention spéciale du magazine Lire - sélection Les 100 livres de l'année 2019« Pour éprouver la soif il faut être vivant. »Depuis 1992 et Hygiène de l'assassin, tous les livres d'Amélie Nothomb ont été publiés aux éditions Albin Michel. Elle a reçu, entre autres, le prix Chardonne, le Grand prix du roman de l'Académie française, le prix de Flore, et le Grand prix Jean Giono pour l'ensemble de son oeuvre.
Ses oeuvres sont traduites dans 40 langues, des U.S.A. au Japon. -
Prétextat Tach, prix Nobel de littérature, n'a plus que deux mois à vivre. Des journalistes du monde entier sollicitent des interviews de l'écrivain que sa misanthropie tient reclus depuis des années. Quatre seulement vont le rencontrer, dont il se jouera selon une dialectique où la mauvaise foi et la logique se télescopent. La cinquième lui tiendra tête, il se prendra au jeu. Si ce roman est presque entièrement dialogué, c'est qu'aucune forme ne s'apparente autant à la torture. Les échanges, de simples interviews, virent peu à peu à l'interrogatoire, à un duel sans merci où se dessine alors un homme différent, en proie aux secrets les plus sombres. Premier roman d'une extraordinaire intensité, où Amélie Nothomb, 25 ans, manie la cruauté, le cynisme et l'ambiguïté avec un talent accompli.
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« La jeunesse est un talent, il faut des années pour l'acquérir. »
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Acide sulfurique
Amélie Nothomb
- Albin Michel
- Domaine Francais Albin Michel
- 23 Août 2005
- 9782226167224
« Vint le moment où la souffrance des autres ne leur suffit plus : il leur en fallut le spectacle. »
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« La personne qui aime est toujours la plus forte. »Depuis 1992 et Hygiène de l'assassin, tous les livres d'Amélie Nothomb ont été publiés aux éditions Albin Michel. Elle a reçu, entre autres, le prix Chardonne, le Grand prix du roman de l'Académie française, le prix de Flore, et le Grand prix Jean Giono pour l'ensemble de son oeuvre.
Ses oeuvres sont traduites dans 40 langues, des U.S.A. au Japon. -
« La colocataire est la femme idéale. »
Amélie NothombLa presse« Ce conte au champagne, glacial et sensuel, est un grand cru d'Amélie. » Télé 7 Jours« Amélie Nothomb, avec son art du dialogue épuré, se révèle plus spirituelle que jamais. » L'Express« Une réflexion sur l'amour et la mort, un récit réussi dans lequel la romancière renoue avec le meilleur de sa fantasque inspiration. » Le Parisien/Aujourd'hui en France« La romancière revisite avec son imagination débordante le conte de Perrault. » Paris-Match« Excellent. » Le Soir Magazine« Le conte de Perrault revisité par une impertinente. Une jolie pirouette. » Le Point« Une variation maligne sur le thème de Barbe Bleue. Chapeau, Miss... » Les Echos« Charles Perrault à la sauce Nothomb a un parfum délicieux de soufre, d'érudition et d'humour. Un conte qui se dévore avec un appétit d'ogre. » Le Figaro Magazine« Nothomb a rendu au personnage de Perrault toute sa noblesse... Un roman pétillant et plein d'esprit. » Le Figaro« Un roman plus surprenant qu'il n'en a l'air. Amélie Nothomb a retrouvé l'essentiel de son art de l'alchimie romanesque. Et ça, sans être barbante. » Lire« Nothomb a rendu au personnage de Perrault toute sa noblesse... Un roman pétillant et plein d'esprit. » Le Figaro« Un roman plus surprenant qu'il n'en a l'air. Amélie Nothomb a retrouvé l'essentiel de son art de l'alchimie romanesque. Et ça, sans être barbante. » Lire« Une très bonne cuvée. » Point de vue« Subtil, tout en dialogues acérés, souvent drôles, ce vingt et unième roman densifie encore la légende de l'écrivain belge. Percera-t-on jamais le mystère Nothomb ? » Elle« Un lecteur facétieux, c'est-à-dire un lecteur, lira avec joie le 20e -et très réussi- roman d'Amélie Nothomb. » François Busnel« Plein d'humour, de pertinence et de poésie. Vingt ans après son arrivée dans le paysage littéraire, Nothomb est là et bien là. » Le Parisien« Nothomb renoue avec la verve qui lui avait inspiré Hygiène de l'assassin... Un excellent cru, délicieusement subversif. » Voici« Cette histoire se déguste à toutes petites gorgées, comme une coupe de grand cru... Magique. » Pèlerin« Une très amusante relecture de Barbe bleue qui renvoie au moins autant à Hygiène de l'assassin, le tout premier roman d'Amélie Nothomb. » VSD« Ce huis clos très théâtral, plein d'intelligence, de dialogues brillants et de trouvailles, dont seule Amélie Nothomb semble capable, se dévore. » Biba -
« Stupeur et tremblements pourrait donner l'impression qu'au Japon, à l'âge adulte, j'ai seulement été la plus désastreuse des employés. Ni d'Ève ni d'Adam révélera qu'à la même époque et dans le même lieu, j'ai aussi été la fiancée d'un Tokyoïte très singulier. » Amélie Nothomb.
« Il est comment, le nouveau Nothomb ? Très bon ! Moins railleuse, plus lumineuse, elle nous mène au sommet du mont-Fuji avec une sensibilité nouvelle. » Elle.
« Une écriture pleine d'élégance, de fantaisie... Envoûtant. » Valérie Gans McGarry, Madame Figaro.
« Peut-être le plus beau de ses romans. Parce qu'Amélie Nothomb renoue avec la veine de Stupeur et tremblements, la plus personnelle, la plus juste. Parce qu'en la lisant, on rit, on pleure, on n'a qu'une envie : partir découvrir le Japon. » Tatiana de Rosnay, Psychologies.
« Comme d'habitude, vous allez vous ruer sur le nouveau roman d'Amélie Nothomb. Vous aurez raison. Tout en subtilités, exquises drôleries et cruautés culturelles. » Bernard Pivot, Le Journal du Dimanche.
« Dans la droite ligne de Stupeur et tremblements. Décidément, le Japon réussit drôlement bien à Amélie ! » Stéphanie Janicot, Muze.
« Vrai, tendre, vif, émouvant. Réussi sur tous les plans. » Pierre Vavasseur, Le Parisien.
« Je l'ai lu avec un immense plaisir. » Michel Polac, Charlie Hebdo.
« Elle renoue avec sa veine tokyoïte et sa plus belle verve. Ses lecteurs ne s'en plaindront pas, surtout devant un tel millésime. » L'Express.
« Décidément très réussi. » Delphine Peras, Lire.
« Amélie Nothomb retrouve la grâce de ses premiers livres. Le roman sans doute le plus intime de cette écrivain définitivement atypique. » Christine Rousseau, Le Monde.
« Un roman qui devrait ravir ses fidèles et nombreux lecteurs. Et asseoir un peu plus le singulier destin de son auteur. » Geneviève Simon, La Libre Belgique.
« La légèreté est un don. Amélie l'a... Le lecteur s'amuse comme devant une photographie dont elle écrirait brillamment la légende : la sienne. » Brigitte Hernandez, Le Point
« Décidément, le Japon réussit admirablement à Nothomb. » David Fontaine, Le Canard enchaîné.
« Délectable. » Télé Star.
« Amélie dilue un désespoir métaphysique dans son plaisir gourmand de la littérature. C'est la magie de toute son oeuvre. » France Cavalié, Télé 7 Jours.
« Un bonheur communicatif. » Françoise Feuillet, Avantages.
« De l'intelligence, beaucoup d'intelligence. Une réussite ! » Femme Actuelle.
« Avec Stupeur et tremblements, elle nous avait donné un excellent roman. Elle récidive. » Paris-Match.
« Du très bon Nothomb : joyeux, pudique et vraiment drôle ! » Biba.
« Ne boudez pas Ni d'Ève ni d'Adam sous prétexte qu'il a immédiatement culminé au sommet des ventes. L'Amélie qu'on aime est de retour. » France 2.fr
« Formidable ! Un petit bijou d'humanité tendre et drôle. Le Plus beau récit d'Amélie. » Marie France.
« Nothomb renoue avec ce qui fait d'elle un auteur si singulier. On rit, on s'émeut. Et l'on brûle de partir sur ses traces. » Questions de femmes.
« Une fable sur l'amour, l'alliage parfait de la métaphysique et de l'ordinaire, de l'esprit et du corps. » Anthony Palou, Le Figaro Magazine.
« Merveilleusement pince-sans-rire. Une de ses plus belles réussites. » Jean-Claude Lebrun, L'Humanité.
« Elle est effrontée comme les plus grandes, de Jane Austen à A.S. Byatt, c'est-à-dire comme sans y toucher, mais en vrillant profond sous nos couches de conformisme, même celles qui se croient subversives... » Jacques de Decker, Le Soir (Belgique).
« Pas d'hésitation, lisez le nouveau Amélie. » Atmosphères. -
Cosmétique de l'ennemi
Amélie Nothomb
- Albin Michel
- Domaine Francais Albin Michel
- 22 Août 2001
- 9782226126573
« Sans le vouloir, j'avais commis le crime parfait : personne ne m'avait vu venir, à part la victime. La preuve, c'est que je suis toujours en liberté. C'est dans le hall d'un aéroport que tout a commencé. Il savait que ce serait lui. La victime parfaite. Le coupable désigné d'avance. Il lui a suffi de parler. Et d'attendre que le piège se referme. C'est dans le hall d'un aéroport que tout s'est terminé. De toutes façons, le hasard n'existe pas. »
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« L'art a une tendance naturelle à privilégier l'extraordinaire. »Amélie Nothomb
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« La faim, c'est moi. »
Cette Biographie de la faim, de ce désir jamais rassasié, de cette quête qui n'a jamais de fin, Amélie Nothomb la décline sous toutes ses formes, du ravissement à l'horreur, avec brio, douleur, amour, humour et lucidité, pour dire ce terrible paradoxe d'exister. Il s'en dégage une puissance de vision, une perception fatale où l'absolu et sa dérision se côtoient. C'est une mise à nu éblouissante où l'auteur est le sujet de son oeuvre et qui prouve ô combien qu'Amélie Nothomb est un de nos grands auteurs contemporains. -
C'est la guerre et c'est l'hiver. Deux hommes et une femme sont terrés dans un appartement. Combien de jours leur reste-t-il à vivre ? En attendant, il n'est plus interdit de révéler ses vraies passions. L'amour, le désir, l'intelligence résistent-ils au froid ? A-t-on le droit de consumer ses dernières forces à lire de la mauvaise littérature ? Enfin, à l'heure du choix ultime, quel livre est assez important pour ne pas être mis à l'épreuve du feu ?
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« Au premier regard je la trouvai si jeune que je la pris pour un garçon de quinze ans. »
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« Ma femme et moi, nous pensions avoir atteint le port. Personne ne viendrait déranger notre solitude dans ce coin perdu au fond de la forêt. Mais il ne faut jamais se croire hors de danger : l'ennemi guettait, en la personne de notre voisin. Méfiez-vous des voisins, surtout s'ils se taisent avec autant d'obstination que Palamède Bernardin. »
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« J'avais seize ans. Je ne possédais rien, ni biens matériels, ni confort spirituel. Je n'avais pas d'ami, pas d'amour, je n'avais rien vécu. Je n'avais pas d'idée, je n'étais pas sûre d'avoir une âme. Mon corps, c'était tout ce que j'avais. »
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« Tout ce que l'on aime devient une fiction. »
Amélie Nothomb -
Une île. Un vieil homme et une jeune fille y vivent à l'abri de tout reflet. Une infirmière survient pour soigner la jeune fille. Tandis que des relations de plus en plus confiantes se nouent entre elles, l'infirmière découvre les éléments d'un mystère et d'un drame qui tiennent à l'étrange loi que le vieil homme fait régner sur l'île. Depuis Hygiène de l'assassin, Amélie Nothomb a imposé son style : regard incisif, parfois impitoyable et cruel, d'un romantisme noir et dépouillé, pour atteindre au plus secret de l'être. Avec Mercure, elle joue une fois encore avec brio sur l'éventail des passions fatales, de l'imposture et de l'absolu amoureux, du délicat passage entre illusion et vérité.
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« Aucun journal, aucune agence de presse, aucune historiographie n'a jamais mentionné la guerre mondiale du ghetto de San Li Tun, qui dura de 1972 à 1975. C'est à la faveur de cette barbarie que j'ai compris une vérité immense : grâce à l'ennemi, ce sinistre accident qu'est la vie devient une épopée. La mienne serait grandiose : les généraux de l'armée des Alliés m'avaient nommée éclaireur. Sans l'arrivée d'Elena, je serais restée invulnérable jusqu'au bout. Je l'ai aimée dès la première seconde. Elle fut ma belle Hélène, ma guerre de Troie, mon sabotage amoureux. J'ai tout vécu pendant ces trois années : l'héroïsme, la gloire, la traîtrise, l'amour, l'indifférence, la souffrance, l'humiliation. C'était en Chine, j'avais 7 ans. »