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Jean Paul Brighelli
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Paraissant pour la rentrée 2024, un essai choc qui dénonce la propagation d'idées extrémistes au sein des salles de classe. Profs en danger ? Noyau familial trop présent ? Une réforme du système éducatif est nécessaire ! Par l'auteur de La Fabrique du crétin, vendu à plus de 150 000 exemplaires.
Rentrée scolaire : le nouveau coup de gueule de Brighelli.
Samuel Paty, professeur d'histoire décapité en 2020...
Dominique Bernard, professeur de Lettres poignardé à mort dans son lycée d'Arras en 2023... Et tant d'autres menacés, insultés, agressés chaque jour dès qu'ils s'avisent de heurter les convictions des élèves et de leurs parents.
Pour les enseignants, l'école se fait désormais la boule au ventre, sous le regard suspicieux de mouvances religieuses radicalisées, soutenues parfois par les enseignants eux-mêmes.
Alors que l'École publique traverse une crise multiforme, Jean-Paul Brighelli plaide en faveur d'un système éducatif restauré et d'une laïcité intransigeante pour contrer l'emprise de l'entrisme islamiste.
Les enseignants doivent retrouver le droit d'instruire enfants et adolescents, sans s'autocensurer. Est-il vraiment trop tard, face aux réseaux infiltrés du fanatisme, pour ressusciter ces " hussards noirs de la République " que furent jadis les instituteurs ? -
Dans les rouages de la Fabrique du crétin.
Neuf élèves sur dix sont confinés dans des établissements de second ordre, pour ne pas dire des ghettos éducatifs.
Les autres pratiquent l'entre-soi. L'égalité des chances et la mixité sociale sont pourtant de l'intérêt des " bons élèves ", qui ont tout à y gagner ; mais aussi de la nation, qui se prive ainsi de 90 % de ses forces vives.
En prétendant rectifier ce déséquilibre, les politiques publiques sont parvenues au résultat inverse : une minuscule élite sociale a élaboré les conditions de sa reproduction. Un système à deux vitesses s'est mis en place.
Non, l'évaluation permanente des " compétences " ne prime pas la transmission des savoirs. Non, la vocation de l'enseignement n'est pas de faire garderie, ni de surnoter les élèves. Et non, les pauvres ne sont pas plus bêtes que les riches.
Il est temps d'amener chaque élève au plus haut de ses capacités, par un travail assidu et des programmes différenciés.
Temps de restaurer un authentique élitisme républicain, digne d'un pays qui fut jadis l'exemple de l'efficience scolaire. -
La fabrique du crétin : vers l'apocalypse scolaire
Jean-Paul Brighelli
- Archipoche
- 24 Août 2023
- 9791039203753
" Brighelli décrit la "déroute' du système scolaire français. " Marianne La mort programmée de l'école L'École de la transmission des savoirs et de la formation des citoyens est à l'agonie. Elle accomplit ce pour quoi on l'a programmée depuis cinquante ans : adaptée aux nécessités du marché, elle fabrique à la chaîne une masse de consommateurs à demi illettrés et satisfaits de l'être.
Soucieuse d'élaborer enfin l'égalité promise par la République en nivelant par le bas, elle a réussi à détruire ce que la France avait mis deux siècles à élaborer.
Près de vingt ans après avoir prédit sa mort programmée, Jean-Paul Brighelli revient au chevet de l'École et la trouve plus mal en point que jamais. Collège unique, " pédagogisme ", méthode globale, regroupement familial, laïcité à géométrie variable... les causes sont nombreuses, et l'action de Pape Ndiaye n'empêchera pas plus la déroute que celle de Jean-Michel Blanquer.
L'École est au pied du mur : elle sera " soit l'instrument d'une dissolution dans l'individualisme et le communautarisme, soit l'outil d'une résurrection ". Est-il trop tard pour réagir ? -
Soleil noir : Un médecin à la cour de Louis XIV
Jean-Paul Brighelli
- Archipel
- Romans
- 6 Juin 2024
- 9782809848304
Alors que s'organisent les persécutions contre les protestants dans la France de Louis XIV, un jeune seigneur cévenol et son ami médecin se rendent à Versailles pour demander audience au Roi Soleil... Un roman historique " à la Dumas ", foisonnant et captivant.
Ombres et lumières à la cour du Roi Soleil.
Languedoc, 1685. Sous l'influence de Madame de Maintenon, Louis XIV a révoqué l'Édit de Nantes : les protestants doivent se convertir - ou mourir. Déjà les premières dragonnades ont lieu dans les Cévennes : le prétendu marquis de Souvré, cruel et vaniteux, se fait un devoir de passer les huguenots par le fer et par le feu.
Pierre d'Aumelas, fougueux seigneur d'un des villages martyrs, décide de porter une protestation à Versailles. Accompagné de son jeune frère de lait Balthazar, descendant de Maures espagnols et médecin déjà réputé, le voilà qui chevauche vers Paris.
Mais obtenir une audience du roi est difficile, d'autant que Sa Majesté est gravement malade. Et que Souvré est prêt à tout pour causer sa perte. Pierre s'en remet dès lors au Grand Condé, auprès duquel il a jadis guerroyé dans les Flandres...
Duels sans merci, intrigues amoureuses, festins orgiaques, massacres, viols, exécutions : voici l'envers du " Grand Siècle ", miné par les querelles au sommet de l'État, les ambitions de Louvois, la vieillesse de Condé.
Fondé sur des faits vrais, ce roman de cape et d'épée offre le portrait d'une France plongée dans un " petit âge glaciaire " et sur laquelle le Roi-Soleil jette autant d'ombre que de lumière. -
La fabrique du crétin Tome 2 : vers l'apocalypse scolaire
Jean-Paul Brighelli
- Archipel
- 24 Mars 2022
- 9782809843972
La mort programmée de l'école.
Depuis le succès de La Fabrique du crétin, paru en 2005, une question revient sans cesse : « Pourquoi l'Éducation nationale a-t-elle autorisé les dérives successives qui ont conduit à l'apocalypse scolaire que nous connaissons ? » Avec cette « suite », Jean-Paul Brighelli dresse le bilan. Nos renoncements, notre laïcité à géométrie variable, le nivellement par le bas, l'Histoire réécrite, la tolérance à l'intolérance religieuse, notre faiblesse face aux revendications de toutes natures... Autant de raisons qui expliquent le processus de déstructuration de l'École, que l'on a voulu démanteler car elle représentait l'Ancien Monde. La modernité ne voulait pas de citoyens pensants, informés, critiques et cultivés. La culture, de nos jours ? Une macédoine d'idées toutes faites, de poncifs écoeurants, de programmes télévisés abrutissants et de distance critique nulle.
Quelles décisions, quels partis pris, chacun se greffant sur le précédent et l'amplifiant, ont créé cette spirale descendante qui a entraîné l'École vers le fond ? C'est cet enchaînement que vise à décrire cet essai. Car les décadences n'arrivent jamais par hasard. Et tout le malheur de Cassandre, comme on le sait, est qu'elle dit la vérité mais que personne ne la croit. Ainsi meurent les civilisations - celle de Troie comme la nôtre.
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Le barbare nouveau est arrivé. Conforté dans son ignorance par un système scolaire qui privilégie le droit de dire des bêtises plutôt que la liberté de penser, et préfère la Pédagogie molle au dur apprentissage des savoirs, il assène, dans une langue mutilée, ses certitudes glauques : mépris des filles et des femmes, haine de la science et de la réflexion, préjugés d'hier et d'aujourd'hui. Bien que minoritaire, il fait régner sa loi, de l'école au lycée - et au-delà. Car la violence est le mode d'expression favori de ce mutilé de l'intellect. Comment en sommes-nous arrivés là ? Par quel enchaînement létal de bonnes intentions, de prêt-à-penser flasque et de lâchetés cumulées avons-nous laissé l'école s'éloigner de l'idéal laïque de l'Instruction publique ? Au nom de quelle fausse idée de la démocratie et de l'égalité des chances avons-nous trahi la République, et conforté les inégalités ? Une école sous influence raconte l'ascension de Tartuffe, l'homme idéal du politiquement correct. Ou comment «Tartuffe-roi» a pris le pouvoir, piétinant au passage l'école de la République - et la République.
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L'école se meurt, l'école est morte : enseignants ou parents, pédagogues et politiques, tous sont d'accord sur le constat. Le Savoir est lettre morte. La baisse de niveau généralisée a accentué l'inégalité des chances. L'ascenseur social est en panne. Les élèves eux-mêmes, peu flattés d'être désormais des « apprenants », et de décrocher un bac dévalué, souhaitent que l'on sonne la fin de la récréation. À bonne école. est un livre de propositions. Son objectif central est de réconcilier le diplôme avec la compétence, et avec la connaissance, afin que chacun aille au plus haut de ses capacités. Programmes et formations doivent désormais viser l'excellence, parce qu'il faut de nouveaux maîtres pour de nouvelles ambitions.
Aucune vaine polémique dans ce livre. Ni élitisme forcené, ni nostalgie exagérée : après La Fabrique du Crétin, Jean-Paul Brighelli a rassemblé les suggestions de ses lecteurs, pour que vive l'école. Normalien, agrégé de lettres, après trente ans d'expérience dans les établissements les plus divers, il a décidé de mettre sa colère au service de l'Éducation.
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Kyrnos, Kallistè, Corsica : autant de noms, autant d'îles. Les Corses eux-mêmes savent-ils bien quelle image de leur île sous-tend leurs rêves ? L'île de Beauté, faite de paysages uniques ? L'île des révoltes, toujours assaillie, jamais vaincue - et quand bien même, jamais dominée ? Cette terre de liberté qui n'en a jamais vraiment joui - qu'elle subisse le joug romain, maure, pisan, génois ou français - et qui s'identifie à des héros défaits, de Sampiero Corso à Pascal Paoli, donne du fil à retordre à la République depuis plus de deux siècles. Elle n'est pas avare de la souffrance des autres, elle n'est pas chiche de son propre sang. La Corse souffre de dédoublement de personnalité - et aucun de ses masques n'est vraiment authentique. Jouant un jour la tradition, revendiquant le lendemain son droit à la modernité, repoussant la France et attendant souvent tout d'elle, la Corse séduit et exaspère. Le temps est venu de déconstruire les légendes, d'ôter les masques. Suivre pas à pas l'histoire de la Corse, comme le fait ici Jean-Paul Brighelli, c'est entrer dans l'un des plus formidables chantiers de mythes que l'Histoire ait eu un jour la fantaisie d'ouvrir.
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Trafic d'art en eaux troubles.
Paris, début des années 1990. Pierre Loutrel, professeur d'université et spécialiste d'histoire de l'art conseillant une maison de ventes aux enchères, est contacté pour évaluer un Fragonard apporté par un avocat louche. Or, l'oeuvre, si elle est authentique, provient d'une collection de tableaux dérobés par les nazis...
Loutrel est alors approché par un agent américain, agissant pour le compte d'un organisme nébuleux. Selon lui, ces ventes aux enchères camoufleraient en réalité un vaste réseau lié à l'extrême droite et utilisant des fonds issus des mafias d'Europe de l'Est.
En quête de la vérité, Loutrel part à la recherche des cerveaux de l'opération et fait la connaissance d'un octogénaire allemand, installé à Munich, qui veille jalousement sur un trésor d'oeuvres volées à des Juifs pendant la guerre.
C'est le début d'une traque mêlant anciens nazis, mafieux russo-ukrainiens et oeuvres d'art inestimables.
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« Il nous a fallu du temps pour comprendre que "liberté sexuelle" était en fait un oxymore. Du moins dans le sens que l'on donne aujourd'hui au terme - une liberté faite de voyeurisme, de vénalité, de répétitions et, au fond, de conformisme. Bref, ce que l'on appelle désormais pornographie.
Pour éviter les aléas liés à la circulation de marchandises, le système a eu l'idée d'en vendre seulement l'image - et de modifier en profondeur le désir afin qu'il se contente de ces images, et accepte d'en payer le prix exorbitant.
Coup double : on vend du virtuel, du vent, et on transforme l'acheteur pour qu'il s'en contente. La pornographie se paie cash. En traumatismes, violences, mépris des autres et de soi-même. Eros et Thanatos, dans le même bateau.
Toutes ces petites morts simulées font un grand cadavre - celui de notre civilisation. Sous les projecteurs des studios, on détruit les Lumières.
Cet essai volontairement provoquant tente de resituer la pornographie dans le cadre de la vulgarité contemporaine. Et de redonner au libertinage ses lettres de noblesse. Double tâche, double combat perdu - mais c'est bien plus beau lorsque c'est inutile. » Jean-Paul Brighelli
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L'argumentation ; livre du professeur
Jean-Paul Brighelli
- Magnard
- Totem Magnard
- 14 Mai 2002
- 9782210755086
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La fabrique du crétin ; la mort programmée de l'école
Jean-Paul Brighelli
- Gallimard
- Folio Documents
- 7 Septembre 2006
- 9782070333097
Nos enfants ne savent plus lire, ni compter, ni penser. Le constat est terrible, et ses causes moins obscures qu'on ne veut bien le dire. Un enchaînement de bonnes intentions mal maîtrisées et de calculs intéressés a délité en une trentaine d'années ce qui fut l'un des meilleurs systèmes éducatifs au monde. Faut-il incriminer les politiques, les profs, les parents, les syndicats, les programmes ? En tout cas, la Nouvelle Pédagogie a fait ses «preuves» : l'école a cessé d'être le moteur d'un ascenseur social défaillant. Ceux qui sont nés dans la rue, désormais, y restent. Dès lors, que faire ?
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étude sur Les liaisons dangereuses, Laclos
Jean-Paul Brighelli
- Ellipses
- Resonances
- 5 Mai 2015
- 9782340004306
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Voltaire ou le jihad ; le suicide de la culture occidentale
Jean-Paul Brighelli
- Archipel
- 4 Novembre 2015
- 9782809817669
Vilipendée par des médias soucieux de ne fâcher personne, la « culture européenne » est aujourd'hui concurrencée par les « cultures plurielles ».
Dans les cervelles soigneusement vidées des nouvelles générations peuvent dès lors s'insinuer des cultures de substitution, « culture des banlieues », « culture jeune », bien frêles face à l'offensive de l'islam fondamentaliste. Les nouvelles technologies, proposées comme panacée, sont le vecteur de cette substitution.
Héritière de siècles de marche vers la lumière, la culture française doit aujourd'hui affronter une culture obscurantiste, celle du jihad mondial.
À moins d'une prise de conscience radicale, l'issue du combat est fort douteuse. Sommes-nous vraiment les héritiers de Voltaire, ou glissons-nous vers la barbarie sans nous en apercevoir ? Question posée dans ce livre, qui désigne les responsables et les complices de cette démission.
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Le Château d'IF -Anglais-
Nicolas Faucherre, Jean-Paul Brighelli
- Editions Du Patrimoine
- 15 Octobre 2008
- 9782858228423
Haut lieu du tourisme pour le panorama qu'il offre sur la rade de Marseille, le château d'If fut bâti sous François Ier. Longtemps, les Marseillais le perçurent comme une première et arbitraire tentative de contrôle de leur cité, autrefois autonome, par le pouvoir royal - avant même l'édification des forts du Frioul par Henri IV, et surtout des forts Saint-Jean et Saint-Nicolas par Louis XIV. C'est un monument méconnu, archaïque par ses formes encore médiévales, mais moderne pour son rôle dans la défense des côtes du royaume. La fonction carcérale a très tôt pris le pas sur le rôle militaire : trois siècles durant, le château a servi de prison à des hôtes célèbres, ou anonymes. C'est enfin, depuis Dumas et Le Comte de Monte-Cristo, le lieu par excellence d'un mythe littéraire, dont l'identité est désormais chargée d'une réalité imaginaire.
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C'est le français qu'on assassine
Franck Spengler, Jean-Paul Brighelli
- Blanche
- 7 Septembre 2017
- 9782846285797
En s'attaquant à notre langue, c'est à la Nation que l'on s'attaque.« La France, ton français fout l'camp ! » : baisse dramatique du niveau orthographique, conséquence d'un enseignement à la dérive ; réformes absurdes de l'apprentissage de la langue, « négociations » en classe sur la graphie et « simplification » de la grammaire - jusqu'à ce qu'il n'en reste rien ; utilisation massive de l'anglais - et, pire, du globish - par de hautes instances françaises, y compris des candidats à la présidence de la République...
Tout révèle une inspiration commune : la langue, c'est la Nation, et dans le grand concert mondialisé, les nations ne sont pas bienvenues.
Du coup, les « communautés » s'organisent autour de leurs propres langages, et y sont souvent encouragées par l'institution éducative : l'arabe ou le turc oui, mais le français, de moins en moins. Si la langue française est la base de notre culture, la dégrader peut suffire à suicider une France vieille de douze siècles.
Mais c'est cela aussi, l'objectif : la France doit disparaître, et c'est en attaquant à la base sa langue et sa culture qu'on en finira le plus vite avec elle.
Annihiler la cinquième langue la plus parlée au monde n'était pas une mince affaire. Mais si nous continuons sur notre lancée autodestructrice, à l'horizon 2030, ce sera fait.
Que faire ? C'est par l'apprentissage systématique de la langue - dans ce qu'elle a de plus beau et de plus emblématique - que nous pouvons échapper au sort qui nous est promis par le néo-libéralisme : intégrer et assimiler la mosaïque de populations qui se pressent sur notre territoire. C'est par la langue que nous pouvons résoudre les tensions entre « communautés » - un joli mot inventé pour faire croire qu'il n'y a plus de communauté unique des citoyens français.
C'est par la langue que nous pouvons résister à la déferlante de cette mondialisation qui prétend nous éparpiller façon puzzle. -
L'argumentation ; demontrer convaincre persuader et deliberer ; bac francais 2e 1e
Jean-Paul Brighelli, Michel Dobransky
- Magnard
- Totem Magnard
- 19 Avril 2002
- 9782210755024
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Dans la pure tradition des miscellanées, genre littéraire en vogue dans les siècles passés qui fait la part belle aux fragments, listes, extraits, anecdotes, citations et autres mélanges, voici racontée la Corse comme vous ne l'avez jamais lue ! Éclectique et amusant, ce livre regorge d'informations essentielles, ordinaires, extraordinaires et parfois surprenantes.