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Joël Schmidt
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Les 100 légendes de la mythologie grecque et romaine
Joël Schmidt
- Que sais-je ?
- Que Sais-Je ? Les 100 Mots
- 17 Janvier 2024
- 9782715422360
Où se trouvent les champs Élysées ? Qui rejoignons-nous quand nous tombons dans les bras de Morphée ? Quelle est la vraie histoire du complexe d'oedipe ? Que risquons-nous à ouvrir la boîte de Pandore ? De quoi le narcissisme est-il le nom ?
La langue de tous les jours est allée puiser dans la mythologie grecque, et chez sa petite soeur, la mythologie romaine, pour donner de la chair à des réalités qui, sans elles, auraient sans doute moins de charme et de saveur.
À partir de 100 mots, ce sont autant d'histoires que nous conte Joël Schmidt. Ces récits souvent méconnus, ou que l'on croit connaître, nous plongent dans l'univers des Anciens, un univers souvent drôle et toujours poétique, peuplé de dieux et de nymphes, chargé de signes et de sens, qui est le berceau de notre civilisation. -
Dictionnaire de la mythologie grecque et romaine
Joël Schmidt
- Larousse
- 10 Juillet 2024
- 9782036066137
Pour partir à la découverte des dieux, des héros, des divinités et des créatures fabuleuses du monde antique grec et romain
Du jugement de Pâris au cheval de Troie, du fil d'Ariane au Jardin des Hespérides, ce dictionnaire offre une large documentation sur les généalogies des dieux et des héros, sur l'évolution des mythes, leur résonance dans la littérature moderne, la correspondance des noms grecs et romains... -
Pour le public français, la Chanson des Nibelungen évoque à peine plus que de lointaines sagas germaniques peuplées d'elfes évoluant dans de sombres forêts de l'Est de l'Europe ou aux confins légendaires de contrées du Septentrion impossibles à situer sur une carte. Aux adorateurs de Richard Wagner, elle dira forcément un peu plus. Pourtant, le maître de Bayreuth en a largement réinventé la matière. Quant au terme « Nibelungen », de Nebel (brume, brouillard...), il est même intraduisible. Est-ce un domaine, un empire, un peuple ? Peut-être les trois à la fois. Joël Schmidt, conjuguant ses talents d'écrivain et d'historien, nous conte cette fabuleuse histoire à partir des versions des trois manuscrits qui sont parvenus jusqu'à nous, en moyen et haut allemand. Mettant au jour les origines de la Chanson, il démontre comment ces légendes, colportées par des anonymes, ont ensemencé l'imaginaire populaire. Qu'en ont fait les trouvères et les troubadours ? Comment les artistes s'en sont emparé, de Richard Wagner à Fritz Lang ? Qu'en ont fait l'idéologie et la politique ? Une immersion dans un monde merveilleux qui ravira les amateurs de mythologie nordique.
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« Bienheureux es-tu, Achille, d'avoir eu de ton vivant un ami fidèle, et, après ta mort, un grand héraut de ta gloire ! » Quoique le concernant bien des mystères demeurent - son tombeau n'a jamais été retrouvé, ses écrits ont été perdus -, Alexandre III de Macédoine dit le Grand (356-323 av. J.-C.) reste un des plus fascinants héros de tous les temps. Roi de Macédoine à vingt ans, qui se lancera deux ans plus tard à la conquête d'un empire allant de la Grèce jusqu'à l'Inde, guerrier, certes, mais aussi administrateur et visionnaire, Alexandre le Grand était un homme au caractère contrasté qui, en élève du philosophe Aristote, pouvait se montrer d'une extrême clémence envers les vaincus, comme donner libre cours à sa colère et à sa cruauté. Rêvant d'une fusion entre l'Occident et l'Orient, d'un métissage entre les peuples, d'un brassage des cultures, des arts et des religions, on peut se demander quelle aurait été sa destinée s'il n'était mort, à trente-trois ans, à Babylone, vaincu par la malaria.
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Cet ouvrage offre un grand voyage dans la mythologie et les mythes du monde entier à travers une double approche :
- une histoire de la mythologie dans toutes les grandes civilisations : Égypte, Grèce, Rome, mais aussi Perse, Inde,Chine, Japon, Europe, Amériques ou Afrique noire...
- un dictionnaire de 1 300 entrées, qui fait découvrir les mythes, les dieux et les héros : du fil d'Ariane à zodiaque, en passant par Énée, Odin, OEdipe, Quetzalcoatl, Susanoo, Thot, Vichnou et Zoroastre.
Un index général, des illustrations et des cartes facilitent en outre la recherche des informations. -
Crise climatique et démographique, crise fiduciaire et économique, crise morale et religieuse : au IVe siècle, l'Empire romain chavire. Mais y eut-il jamais chute ?
Certes, l'Empire des Césars s'est peu à peu délité. Mais que dire de l'Empire d'Orient, qui a vécu jusqu'en 1453 ? Du Saint-Empire romain germanique ?
Aujourd'hui même, ne lit-on pas le fameux « SPQR » jusque sur les bouches des égouts de Rome ? Ne sont-ce pas là des signes qui prouvent que, s'il y eut déclin, il n'y eut pas décadence ?
Certes, « Rome n'est plus dans Rome ». Une chose est sûre : le latin et la romanité ont pris le relais de l'Empire, sous l'impulsion d'un nouvel acteur aux prétentions non moins universelles : le christianisme. La pourpre cardinalice s'est substituée à la pourpre des sénateurs romains. Le pape, souverain pontife comme Auguste pontifex maximus, donne toujours sa bénédiction « Urbi et Orbi ».
Comme le phénix renaît de ses cendres, Rome n'est jamais morte. La Ville éternelle ne peut pas mourir...
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«On voit donc unis dans notre famille et la majesté des rois qui sont les maîtres des hommes et la sainteté des dieux qui sont les maîtres des rois.» Avocat, écrivain, homme politique, général, descendant de la déesse Vénus, Caïus Julius César (100-44 av. J.-C.) joua de tous ses dons pour abattre la République romaine, cultivant tour à tour ou dans le même temps le cynisme et la clémence, la cruauté et la courtoisie, l'hypocrisie et la civilité, la ruse et le franc-parler, la modestie et l'orgueil. Quel homme d'État peut se vanter d'avoir laissé son nom à tous les empereurs romains qui lui succédèrent et d'être à l'origine des mots Kaiser et Tzar...
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Elle était la " séduction même ", une " polyglotte extraordinaire ", sa voix était " suave et chantante ", son esprit " merveilleux d'intelligence ", son sein " d'une blancheur exceptionnelle, à travers le voile de Sidon ", ainsi s'expriment les contemporains de Cléopâtre (69-30 av. J : C.). Ni César ni Marc Antoine ne surent résister à ses charmes. Cruelle, perverse, manipulatrice, assoiffée de pouvoir, Cléopâtre VII Philopator semble réunir en elle tout ce que la beauté sans retenue, l'esprit sans conscience, la passion sans frein peuvent produire de plus lumineux et de plus sombre. Nul besoin d'accuser ou de réhabiliter Cléopâtre : la vie de la reine d'Egypte, qui nous fascine depuis deux mille ans, parle d'elle-même. C'est celle-ci que Joël Schmidt nous restitue, impudique et féroce, dans toute son humanité.
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Venus d'Orient, les Wisigoths vont introduire dans le sud-ouest de la France, qu'ils occupent, une civilisation originale et relativement tolérante autour de la capitale, Toulouse. Cette civilisation très riche persiste encore à travers les monuments et la toponymie.
Pendant près d'un siècle, de 418 à 507 de notre ère, les Wisigoths occupent le sud-ouest de l'actuelle France, avec l'accord explicite des empereurs romains, incapables de défendre ce vaste territoire, qui s'étend de Poitiers à Narbonne et de Bordeaux à Clermont-Ferrand, puis atteindra la Provence et l'Espagne.
Venus d'Orient, les Wisigoths, guidés par de remarquables rois (Théodoric Ier, Théodoric II, Euric), tout en imitant les institutions romaines ou en les conservant, vont introduire dans cette France méridionale une civilisation dont les singularités religieuses, politiques et sociales, comme le rayonnement de Toulouse, contribuent au premier " âge d'or " de l'Occitanie.
Joël Schmidt, spécialiste de l'Antiquité romaine, a notamment publié Lutèce, Paris, des origines à Clovis (Prix Cazes, 1987) et Les Gaulois contre les Romains (2004). -
«Que chacun cherche à être utile à lui-même et aux autres.» De sa naissance à la veille de sa mort, Johann Wolfgang von Goethe (1749-1832) n'a cessé d'écrire. L'édition complète de ses oeuvres compte cent-cinquante volumes. Comme d'aucuns l'affirment, point de vie où l'oeuvre à réaliser ait tenu rôle plus capital. Romans, poèmes épiques, oeuvres scientifiques, livrets d'opéra, dessins, théories de l'art, pièces de théâtre, Goethe s'essaie à tous les genres. Sa soif d'expériences est insatiable : biologie, zoologie, ostéologie, optique, géologie. Grand administrateur et homme d'État, amoureux infatigable, l'auteur des Souffrances du jeune Werther, de Faust, des Affinités électives mais aussi d'un fameux Traité des couleurs nous est ici dévoilé dans sa vie la plus quotidienne, dépoussiéré, dégagé de toutes ses légendes.
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« La vertu produit le bonheur comme le soleil la lumière. » Une image d'Épinal nous fait de Maximilien Marie Isidore de Robespierre (1758-1794) le portrait suivant : fils d'un avocat d'Arras, il fut élu député aux États généraux, se rendit populaire aux Jacobins par la rigueur de ses principes, et s'opposa à la guerre contre l'Autriche. Joël Schmidt propose un autre regard. Robespierre, jeune juge hésitant à signer un décret de peine de mort, est transformé par la Révolution qui lui donne une pensée brillante mais déshumanisée. Admirateur enthousiaste des héros de l'ancienne Rome, il se veut tantôt Cicéron abattant les Catilina de la Révolution française, tantôt Brutus, envoyant Louis XVI à l'échafaud. Tel Caton d'Utique, il pousse son idéal jusqu'au crime et finit par approuver la Terreur. Le soir du 10 thermidor, la Révolution à laquelle il s'est tant donné le dévore à son tour : il est guillotiné avec vingt-deux de ses partisans.
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Les 100 histoires de la mythologie grecque et romaine
Joël Schmidt
- Que sais-je ?
- 10 Janvier 2018
- 9782130801610
Où se trouvent les champs Élysées ? Qui rejoignons-nous quand nous tombons dans les bras de Morphée ? Quelle est la vraie histoire du complexe d'OEdipe ?
Que risquons-nous à ouvrir la boîte de Pandore ? De quoi le narcissisme est-il le nom ?
La langue de tous les jours est allée puiser dans la mythologie grecque, et chez sa petite soeur, la mythologie romaine, pour donner de la chair à des réalités qui, sans elles, auraient sans doute moins de charme et de saveur.
À partir de 100 mots, ce sont autant d'histoires que nous conte Joël Schmidt.
Ces récits souvent méconnus, ou que l'on croit connaître, nous plongent dans l'univers des Anciens, un univers souvent drôle et toujours poétique, peuplé de dieux et de nymphes, chargé de signes et de sens, qui est le berceau de notre civilisation.
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Lutèce ; Paris, des origines à Clovis
Joël Schmidt
- Tempus / Perrin
- Tempus
- 5 Novembre 2009
- 9782262030155
Village préhistorique, bourg celtique, cité romaine, capitale régionale des Gaules, ville impériale de garnison, telle fut Lutèce, toujours exemplaire et singulière, qui nous est contée dans cet ouvrage. Sans les 10 000 ans de l'histoire de Lutèce, Paris n'eût jamais existé. Comprendre Paris, c'est d'abord connaître Lutèce : la voici.
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Sur le conflit qui oppose les Gaulois aux Romains, on ne connaît généralement que l'épisode de la conquête des Gaules racontée par César et qui se déroula au milieu du Ier siècle avant Jésus-Christ.
Or, c'est dès 390 avant Jésus-Christ que le Gaulois Brennus et ses troupes occupent durablement Rome et prononcent l'humiliant vae victis, " malheur aux vaincus ". A partir de cet événement majeur, se succèdent pendant dix siècles les péripéties d'une lutte inexpiable, au cours de laquelle les Gaulois s'allient par les armes et la diplomatie à tous les adversaires des Romains. Toujours vaincus parce qu'ils opposent leur masse aux tactiques éprouvées des légionnaires, ils ne renoncent jamais à harceler par tous les moyens possibles l'occupant romain, jusqu'à la chute de Rome au Ve siècle de notre ère.
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Les femmes ont-elles eu une influence essentielle sur les moeurs et la politique de la Rome antique ?
Oui, quand on découvre Messaline et Agrippine jouer à la fois du poignard, du poison et de l'exil pour asseoir leur puissance.
Oui, quand on voit la seconde pratiquer l'inceste avec son fils Néron afin d'assurer son emprise sur lui, et la première collectionner les amants pour détruire la réputation de son époux, l'empereur Claude.
Oui, quand tant de femmes, dans la Rome royale ou républicaine, par une volonté de fer, parviennent àélever leurs enfants au sommet de l'Etat.
D'autres, certes, montreront aux hommes l'exemple de la vertu, comme l'impératrice Hélène, mère de Constantin. Mais plus généralement, les femmes, lorsqu'elles s'emparent du pouvoir à Rome, transforment les palais impériaux en antichambres de meurtres innombrables, en lupanars où coule le sang, règnent le stupre et une débauche sans frein. Une forme de féminisme, tantôt exemplaire ? incarnée par Cornélie ou Octavie ?, tantôt intransigeante, à l'image de Livie, est née à Rome : beaucoup s'en inspireront par la suite.
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De Jacques-Bénigne Bossuet (1627-1704), évêque de Meaux, grand écrivain de la langue française et surtout prédicateur hors pair, on croit tout connaître. N'est-il pas celui qui dans ses Oraisons funèbres, ses Sermons sur la mort ou son Carême du Louvre n'hésite pas à dire leur fait aux grands avec liberté et vigueur ? N'est-il pas celui qui interpelle Louis XIV sur ses infidélités conjugales, sur l'abus des guerres ou la pauvreté du royaume, et fait réfléchir ses semblables sur la mort : « Madame se meurt, Madame est morte » ? On aurait tort pourtant de réduire le personnage à des effets de manche : Joël Schmidt dévoile ici d'autres facettes de l'homme tout aussi fascinantes. Ainsi le pasteur qui se préoccupe de ses ouailles, l'homme d'Église qui se soucie des juifs et entretient une relation complexe avec les protestants, le lecteur de la Bible qui en tire une Politique, l'éducateur auprès du dauphin... Et puis, Bossuet est aussi un prélat de combat, gallican convaincu et engagé face à Fénelon dans la querelle du piétisme. Il s'éteint le 12 avril 1704, ayant répliqué la veille à un abbé qui lui parlait de sa gloire : « Cessez ce discours et demandons pardon à Dieu de nos péchés. »
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Lorsque débute la persécution contre les chrétiens de Lyon en 177, l'empereur Marc Aurèle règne depuis 161.
Personne, dans l'Empire romain, n'aurait pensé qu'un souverain de cette dimension intellectuelle et morale, formé à la philosophie grecque stoïcienne et épicurienne, figure de sagesse, se montrerait soudain intraitable à l'égard des chrétiens d'Occident. Cette année-là, sans doute parce qu'il s'inquiète du prosélytisme des chrétiens perçu comme un danger, il ne se contente pas de persécutions épisodiques sur dénonciation, il approuve par son silence persistant et odieux les atrocités antichrétiennes de ses représentants romains.
La Gaule a été encore pourtant peu touchée par le christianisme jusqu'à cette époque, mais des chrétiens d'Orient et de Rome, voyageurs ou commerçants, ont débarqué à l'embouchure du Rhône, sans doute à Massalia (Marseille), ont remonté le fleuve et ont essaimé jusqu'à Lyon, la capitale des Gaules. Ils ont formé une communauté chrétienne active qui a répandu la nouvelle religion dans tout le pays et un évêque, Pothin, a pris sa tête...
Avec le talent d'historien qu'on lui connaît, Joël Schmidt retrace le destin tragique de ces témoins, obscurs ou plus connus, qui ont payé de leur vie leur appartenance à la foi chrétienne.
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Editions du Rocher, 16.512 cm, 79 pages
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" Remontant dans sa chambre, Gerda comprit, tout en voyant le piano l'accueillir comme si elle était son invitée et lui dire sa complicité sous la patine miroitante de son ébène, qu'il serait son compagnon dévoué, son seul amour.
Elle décida de l'investir et de l'épouser. Elle commença à le caresser de ses gammes, elle le martela passionnément... Pour se peigner et faire sa toilette, elle se contemplait, nue, dans le miroir du piano qu'elle lustrait tous les jours avec une peau de chamois... Lorsqu'elle pressait avec ses pieds les deux pédales de cuivre, elle s'enfonçait en lui. Il devint son amant. "
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Alors que la chrétienté vient d'élire un nouveau successeur de Pierre, Joël Schmidt se penche sur la vie de l'apôtre que le Christ a voulu élever au rang de premier chef de l'Église universelle.
L'homme est bouleversant. Sa stature est immense. Et pourtant, avant d'être saint, Pierre fut un homme. Avant d'être un apôtre empli de courage et d'abnégation, il fut faible, ravagé par le doute et la peur, et trahira même par trois fois celui pour qui il mourra plus tard, en croix, la tête en bas.
C'est cette humanité de Pierre, qui nous le rend si proche, que Joël Schmidt reconstitue ici grâce à sa grande connaissance du monde biblique et de l'histoire romaine.
Car tout commence en cette terre d'Israël et de la Palestine, balayée déjà par les tourmentes de l'histoire. Pierre, homme marié, modeste pécheur du lac de Tibériade, fait alors partie du petit groupe de disciples qui suivent un homme qui se dit être le Messie. Membre du cercle des intimes de Jésus, il assiste à la Transfiguration du Christ et reçoit de sa bouche cette promesse inouïe : " tu es Pierre et sur cette pierre je bâtirai mon Église ". -
Est-il possible, au XXe siècle, que deux familles, l'une française, l'autre allemande, parviennent à s'entendre ? Le roman de Joël Schmidt rêve cette harmonie à travers une histoire d'amour sombre et passionnée.
C'est en France, où elle est partie poursuivre ses études au lendemain de la Première Guerre mondiale, que Karoline, une jeune Allemande éprise de littérature romantique, rencontre Jean. Très vite, ils s'aiment, mais leur amour, symbole de la réconciliation entre deux pays ennemis, est vite menacé par l'Histoire : contraints de se réfugier dans le château familial en Corrèze lorsque éclate la Seconde Guerre mondiale, ils subissent de plein fouet cette nouvelle page meurtrière, déchirés de voir leurs cultures respectives se livrer une guerre sans nom. Quelques années plus tard, naît le rêve, fou et audacieux, de leur fils : fonder Germania, un centre culturel allemand, comme une minuscule enclave au coeur de la France. Mais cette Allemagne idéale est-elle possible dans d'autres esprits que les leurs ?
Saga familiale qui parcourt le XXe siècle, voyage au coeur de l'imagination, Germania appartient à cette tradition du romantisme allemand cher à Joël Schmidt, qui lui a consacré de nombreux romans.
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Naissance et mort des republiques francaises
Joël Schmidt
- Desclée de Brouwer
- 8 Mars 2012
- 9782220064086
En délaissant l'apprentissage des langues mortes, on a perdu les fondements de notre histoire.
Il suffit en effet de se plonger dans l'Antiquité romaine pour comprendre combien une république est fragile. César puis Auguste furent les fossoyeurs d'une organisation politique visant la démocratie. De même, en France, les républiques furent ébranlées, mal menées. Qu'en est-il de notre actuel régime ? Joël Schmidt revisite ici les naissances et les morts de nos républiques ; il en montre la fragilité.
Il dresse le panorama de régimes qui ne se ressemblent pas et qui ont façonné la vie politique. Surtout, il puise dans l'Antiquité les schémas qui semblent dessiner une histoire qui se répète.
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Et si la France était devenue protestante ? Cette hypothèse, qui semble a priori absurde au pays de la Saint-Barthélemy, de la révocation dramatique de l'édit de Nantes et des dragonnades de Louis XIV, a cependant bien failli devenir une réalité.
En septembre 1561, un colloque réunit à Poissy protestants et catholiques, sur convocation de Catherine de Médicis. L'intention de celle-ci, alors régente du royaume pendant la minorité de Charles IX, était bien de se rapprocher de la Réforme à laquelle étaient déjà acquises les plus grandes familles de la noblesse française. Les catholiques, irréductibles bien que minoritaires, parviendront finalement à faire échouer d'extrême justesse le projet royal.
Mais que se serait-il passé dans le cas contraire ? La face de la France en aurait été changée, tout comme celle de l'Europe. Cette autre histoire, Joël Schmidt nous la conte ici avec verve et érudition. D'Henri IV à la IIIe République en passant par la Révolution, le Premier et le Second Empire, il nous montre tout ce que le protestantisme aurait pu apporter à la France. Un passionnant essai d'histoire alternative.
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Et que le désir soit ; lettres entre un homme et une femme
Cécilia Dutter, Joël Schmidt
- Desclée de Brouwer
- Litterature Ouverte
- 6 Octobre 2011
- 9782220063409
Deux écrivains d'âge, de sexe et de parcours différents engagent un dialogue sur le thème du désir.
Ami, confident, confesseur, chacun se dévoile en toute franchise au travers d'une correspondance qui se veut conversation à laquelle le lecteur, tel un hôte privilégié, est invité. Désir de Dieu, désir de vie, désir de mort, désir d'enfant, désir charnel : les deux épistoliers expriment leurs idées, l'un rebondissant, parfois avec fougue mais jamais sans bienveillance ni humour, sur les propos de l'autre.