Un des plus grands romans de Joyce Maynard, très aimée en France. Une héroïne marquée par les tragédies de la vie, qui tente envers et contre tout de se reconstruire.
1970. Une explosion a lieu dans un sous-sol, à New York, causée par une bombe artisanale. Parmi les apprentis terroristes décédés : la mère de Joan, six ans. Dans l'espoir fou de mener une vie ordinaire, la grand-mère de la fillette précipite leur départ, loin du drame, et lui fait changer de prénom : Joan s'appellera désormais Amelia.
À l'âge adulte, devenue épouse, mère et artiste talentueuse, Amelia vit une seconde tragédie qui la pousse à fuir de nouveau. Elle trouve refuge à des centaines de kilomètres dans un pays d'Amérique centrale, entre les murs d'un hôtel délabré, accueillie par la chaleureuse propriétaire, Leila. Tout, ici, lui promet un lendemain meilleur : une nature luxuriante, un vaste lac au pied d'un volcan. Tandis qu'Amelia s'investit dans la rénovation de l'hôtel, elle croise la route d'hommes et de femmes marqués par la vie, venus comme elle se reconstruire dans ce lieu chargé de mystère. Mais la quiétude dépaysante et la chaleur amicale des habitants du village suffiront-elles à faire oublier à Amelia les gouffres du passé ? A-t-elle vraiment droit à une troisième chance ?
Dans ce roman foisonnant, Joyce Maynard, avec la virtuosité qu'on lui connaît, emporte les lecteurs sur quatre décennies. Riche en passions et en surprises, L'hôtel des Oiseaux explore le destin d'une femme attachante, dont la soif d'aimer n'a d'égale que celle, vibrante, de survivre.
Lorsque Eleanor, jeune artiste à succès, achète une maison dans la campagne du New Hampshire, elle cherche à oublier un passé difficile. Sa rencontre avec le séduisant Cam lui ouvre un nouvel univers, animé par la venue de trois enfants : la secrète Alison, l'optimiste Ursula et le doux Toby.
Comblée, Eleanor vit l'accomplissement d'un rêve. Très tôt laissée à elle-même par des parents indifférents, elle semble prête à tous les sacrifices pour ses enfants. Et si entre Cam et Eleanor la passion n'est plus aussi vibrante, cette vie familiale au coeur de la nature, tissée de fantaisie et d'imagination, lui offre des joies inespérées. Jusqu'au jour où survient un terrible accident...
Dans ce roman bouleversant qui emporte le lecteur des années 1970 à nos jours, Joyce Maynard relie les évolutions de ses personnages à celles de la société américaine.
La réédition d'un très beau roman de Joyce Maynard, qui allie profondeur psychologique et intrigue haletante.
Été 1979, Californie du Nord. Rachel, treize ans, et sa soeur Patty, onze ans, se préparent à passer leurs deux mois de vacances à vagabonder comme d'habitude dans la montagne. Livrées à elles-mêmes, sous l'oeil aimant mais distant d'une mère dépressive depuis son divorce, assurées de la tendre indulgence d'un père, le flamboyant inspecteur de police Torricelli amoureux de toutes les femmes - ses filles y compris -, les deux gamines inséparables rêvent aussi de l'inattendu qui pimenterait leur existence.
Et l'inattendu arrive. Horrible, cauchemardesque, une succession de meurtres dont les victimes sont des jeunes femmes, tuées dans la montagne... Des drames aux rebondissements ahurissants, qui vaudront au séduisant inspecteur, chargé de l'enquête, et à ses gamines à l'imagination fervente, un échec humiliant.
Cet échec, Rachel, devenue trente ans plus tard une romancière célèbre, le raconte, ainsi que l'été qui a bouleversé leurs vies. Elle s'est donné pour mission de retrouver le tueur, et la parution de son récit précipitera le dénouement de ce captivant roman. Superbement écrit, riche en passions de multiples sortes, L'homme de la montagne est un hymne magnifique à l'adolescence, à ses outrances et à ses rêves...
Quand la générosité d'un couple d'amis devient l'instrument d'un assujettissement... L'histoire glaçante d'une emprise amicale hautement toxique mais aussi un portrait bouleversant de femme et une ode à l'amour maternel.
Quand Ava et Swift Havilland, couple de philanthropes fortunés, décident de prendre Helen McCabe sous leur aile, celle-ci est au plus bas. À quarante ans, elle a récemment perdu la garde de son fils Oliver, huit ans, et partage sa semaine entre rencontres aux Alcooliques Anonymes, petits boulots pour un traiteur, et soirées à faire défiler sur son écran les profils d'hommes célibataires de sa région. S'étant réfugiée depuis son enfance derrière des récits de vies fantasmées - un jour orpheline, le lendemain petite-fille d'Audrey Hepburn -, elle trouve auprès des Havilland ce qu'elle a toujours recherché : se sentir unique.
Couverte de cadeaux et d'attentions, Helen n'a jamais été autant choyée. Vulnérable, impressionnable, elle tombe rapidement sous l'influence du couple, les laissant régir jusqu'à sa vie intime et amoureuse, tandis qu'ils lui promettent la seule chose qui compte à ses yeux : récupérer la garde à temps plein de son fils. Mais lorsque Oliver, témoin d'un accident impliquant Swift, est accusé par ce dernier d'en être à l'origine, Helen se retrouve confrontée à un grave conflit de loyauté. Jusqu'où est-elle prête à aller pour garder la confiance des Havilland ?
Dans un style fluide et percutant, Joyce Maynard offre un roman saisissant sur l'amitié, la trahison et l'amour maternel. Remarquablement construit, De si bons amis est le récit d'un drame inévitable, qui nous tient en haleine du début à la fin.
Une chaleur caniculaire règne sur la côte est. Henry, treize ans, et sa mère Adèle doivent faire les dernières courses pour la rentrée des classes. Une rencontre fortuite au supermarché va venir tout bouleverser : Franck, un taulard en cavale, leur demande de l'héberger. Le temps d'un long week- end, le trio va vivre en huis clos une expérience qui bouleversera leur vie à jamais...
Wendy, treize ans, vit à Brooklyn. Le 11 septembre 2001, sa mère part travailler et ne revient pas. Après une prise de conscience lente et terrible, Wendy et sa famille tentent de continuer à vivre. Son chemin mène la jeune fille en Californie chez son père biologique qu'elle connaît à peine. Assaillie par les souvenirs, Wendy est tiraillée entre cette vie inédite et son foyer new-yorkais qui lui manque. Elle part alors à la découverte de ce qui l'entoure, faisant d'étonnantes rencontres : une mère adolescente, un libraire clairvoyant et son fils autiste, un jeune marginal qui recherche son frère. Ces semaines californiennes l'aideront-elles à aborder la nouvelle étape de sa vie ?
New Hampshire, 1950. Nées le même jour, dans le même bourg, dans des familles que tout oppose, Ruth, beauté exaltée, a l'âme d'une artiste ; l'androgyne Dana, l'esprit terrien. Si dissemblables, et pourtant. Chacune lutte pour exister dans un monde auquel elle ne se sent pas appartenir, et leurs destins sans cesse se frôlent. Jusqu'au jour où un secret inouï bouleverse leur vie.
Après un mariage raté, un douloureux divorce et quelques brèves histoires, à cinquante-cinq ans, Joyce Maynard n'attend plus grand-chose des relations sentimentales. Et pourtant. Sa rencontre avec Jim vient tout bouleverser: l'amour comme elle ne l'imagine plus, celui qui va même lui faire accepter de se remarier. En 2014, après trois ans d'une romance tourbillonnante, on diagnostique chez Jim un cancer du pancréas. Au cours des dix-neuf mois qui suivent, alors qu'ils luttent ensemble contre la maladie, Joyce découvre ce que signifie être un véritable partenaire, en dépit de la souffrance, de l'angoisse, du désespoir qui menace à chaque instant.
Suzanne Stone a tout d'une vie parfaite : la beauté, la jeunesse, une jolie maison et un mari qui la vénère. Mais elle veut davantage, elle veut la gloire. Isolée dans une petite ville de province, Suzanne décide que la télévision sera son royaume et, à force de persuasion, obtient un petit poste dans la station locale. Lorsque son époux est retrouvé mort, la veuve éplorée, point de mire des caméras, devient rapidement suspecte. Enigmatique, capricieuse, est-elle pour autant l'arriviste perverse que certains dénoncent ? Ou est le vrai dans ce que raconte Jimmy, son admirateur adolescent ? Jusqu'ou est-elle prête à aller pour atteindre cette célébrité si convoitée ?
En 1972, le New York Times Magazine publie l'article d'une étudiante, Joyce Maynard, sur sa génération. Succès. La jeune femme est repérée par J.D. Salinger, de trente-cinq ans son aîné. Séduite par l'auteur énigmatique de L'Attrape-coeur, elle s'enferme avec lui dans une relation aussi brève que destructrice. Vingt-cinq ans après, celle qui est devenue écrivain tente d'exorciser son histoire.
Récit d'une dévastation, Et devant moi, le monde est aussi l'itinéraire d'une femme dont la vie est un roman.
Olivia de Lamberterie, Elle Traduit de l'anglais (Etats-Unis) par Pascale Haas
1972, Joyce Maynard, dix-huit ans, témoigne de sa génération dans le New York Times. J.D. Salinger lui écrit. Chez lui, durant leur liaison orageuse, elle donne suite à cet article et raconte avec une désarmante maturité : la guerre du Vietnam, Woodstock, la télévision et la minijupe, l'(in)égalité des sexes, les prom nights - une jeunesse américaine, dans un monde en mutation. Mêlant mémoires, histoire culturelle et critique sociale, Joyce Maynard signe un document intime et universel, passionnant.
Fin des années 1970, quatre adolescentes confrontées à la maternité : Sandy, mariée à un paumé de dix-neuf ans peu concerné par son rôle de père ; Tara, produit dune famille désunie, seule avec son enfant ; Wanda, toujours fêtarde malgré un bébé de trois mois ; Jill, enceinte, et dans la peur de lannoncer à ses parents.
Un même amour maternel unit ces jeunes filles : leur bébé, cest leur seule réussite, lunique preuve de leur importance. Elles le nourrissent, le dorlotent, le déguisent, jouent avec comme à la poupée, le malmènent, aussi. Sur les marches dune laverie automatique, leur lieu de rendez-vous favori, elles se racontent leurs histoires et parlent télé, cinéma, magazines Jusquà ce que la venue de deux femmes en quête denfants fasse basculer ces vies dune banalité à la fois touchante et terrifiante.
Avec ce premier roman paru en 1981 aux États-Unis, Joyce Maynard signe un subtil portrait toujours dactualité de lAmérique profonde.
" J'ai grandi sans beaucoup d'illusions. Nous étions raisonnables, réalistes, prosaïques, sans ro-mantisme, nous avions conscience des problèmes sociaux et étions politisés. Les Kennedy étaient les héros de nos contes de fées, l'intégration, la conquête de l'espace et la Bombe les trames de nos premières années scolaires. " Lorsqu'elle témoigne ainsi sur sa génération, au tout début des années 1970, Joyce Maynard a dix-huit ans. Un article publié dans le New York Times lui avait valu des tonnes de courrier et l'attention de beaucoup, dont celle d'une légende de la littérature, J.D. Salinger, de trente-cinq ans son aîné.
Paru un an plus tard, Back in the Sixties en est la conséquence et la suite. À la fois mémoire, histoire culturelle, et critique sociale, cette série de courts essais établit, avec un étrange mélange de maturité et de fraîcheur, la chronique d'une adolescence américaine durant cette période charnière. Avec la crise de Cuba, la guerre du Vietnam, Pete Seeger, Joan Baez, Woodstock, les fleurs dans les che-veux, le Watergate, la minijupe, l'herbe. La très jeune auteure se fait aussi l'expert, avec une autorité parfois désarmante encore qu'irrésistible, des problèmes de son âge : l'anorexie, la minceur et le pa-raître, le rapport entre les sexes, les premières sorties, le Prince charmant boutonneux et la vierge aux pieds plats. Nous donnant, au final, un texte intemporel qui connut à sa parution un succès prodi-gieux.