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Michèle Fitoussi
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« Cet hier qui ne m'appartient pas me manque parfois comme s'il était le mien. Il est vrai que je suis une nostalgique de la nostalgie. C'est un spleen qui me vient depuis la nuit des temps, peut-être inscrit dans mes gènes.Ma gorge se noue et les larmes affleurent quand j'entends de la musique arabe, du flamenco, du fado, du rebetiko, du kletzmer. Je regrette les lieux où je n'ai pas vécu, les époques où je n'étais pas née, les pays que je ne verrais pas, ceux où je ne reviendrai plus, les bons moments qui s'enfuient, tous ces mondes révolus que je ne connais que par le cinéma, par mes lectures ou par les souvenirs que j'emprunte.Toutes ces villes aussi d'où les Juifs ont presque disparu, Alexandrie, Berlin, Istanbul, Cracovie, Odessa, Bagdad, Saint-Pétersbourg, Vienne...Et Tunis avant notre départ. » Dans ce récit puissant et mélancolique, Michèle Fitoussi dresse un portrait magnifique de ceux qu'elle appelle sa « famille de Pantin ». Oncle Pap, Tante Pim, Sarah, Albert et les autres, parents, cousins ou grands-parents de l'autrice, revivent leurs destins d'exilés sous sa plume tendre. À travers eux, c'est l'histoire de tous les Juifs de Tunisie qui est convoquée, afin que demeure, toujours, une trace de leur passage.
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Helena Rubinstein ; la femme qui a inventé la beauté
Michèle Fitoussi
- Le Livre De Poche
- Ldp Litterature & Documents
- 8 Février 2012
- 9782253163077
Avant d'incarner une marque de cosmétiques, Helena Rubinstein eut un destin. Et quel destin, quelle incroyable aventure ! On connaissait la milliardaire couverte de bijoux peinte par Dali ou Picasso, l'impératrice de la beauté, mais que savait-on que cette «Hearst à l'échelle féminine»? Née en 1872 dans le quartier juif de Cracovie, aînée d'une famille de huit filles, Helena sut dire non aux conventions. Elle resta libre et imposa sa vision. De l'Australie, où elle s'exila à l'âge de 24 ans, à New York où elle mourut princesse cosmopolite à 93 ans, la vie d'Helena Rubinstein fut un roman. Un roman où se croisent tous les talents de l'époque, de Poiret à Chanel en passant par Louise de Vilmorin, une saga éblouissante, faite de krachs boursiers et de chagrins d'amour, de drames conjugaux et de diamants croqués.
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Elle était américaine, féministe et libre. Elle a fui l'Indiana pour devenir l'une des figures du Paris artistique et intellectuel des années 1920. Ses amis s'appelaient Ernest Hemingway, Nancy Cunard, Sylvia Beach, Gertrude Stein. Elle fut, pendant cinquante ans, la correspondante à Paris d'un magazine qui allait, sous son influence, s'ouvrir à la politique, et qui connaîtrait la gloire : le New Yorker. Elle s'appelait Janet Flanner. Ses chroniques à l'humour mordant, ses portraits d'Hitler, Pétain ou de Gaulle, ses reportages sur le procès de Nuremberg et le maccarthysme ont fait d'elle la journaliste la plus célèbre d'Amérique. La postérité a oublié son nom. Michèle Fitoussi fait revivre celle qui, avant Truman Capote ou Tom Wolfe, fit du journalisme littéraire un genre à part entière.
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« Tu verras, l'Inde est un pays imprévisible. » Ces mots sont les derniers que Michèle Fitoussi entend prononcer par son amie Loumia Hiridjee, le 26 novembre 2008. Quelques heures plus tard, Bombay est paralysée par une série d'attentats d'une violence sans précédent, un massacre qui fait 165 morts et plus de 300 blessés. Loumia et son mari comptent parmi les premières victimes.
Ce livre retrace l'histoire de la créatrice brillante et talentueuse de la marque de lingerie Princesse tam.tam ; l'histoire de sa vie brisée par des terroristes pakistanais venus semer la mort en martyrs.
Après deux ans d'enquête sur les traces de Loumia, Michèle Fitoussi nous offre un témoignage dense et bouleversant.
Un récit vibrant. Florence Besson, Elle.
L'itinéraire d'une femme « curieuse de tout voir » qui n'aurait jamais dû croiser le sentier de la haine : un livre lumineux et glaçant. Élisabeth Barillé, Le Figaro magazine. -
Helena Rubinstein ; la femme qui inventa la beauté
Michèle Fitoussi
- Grasset
- 29 Septembre 2010
- 9782246755715
Avant d'être une marque de cosmétiques, Helena Rubinstein eut un destin. Et quel destin, quelle incroyable aventure ! On connaissait la milliardaire couverte de bijoux peinte par Dali ou Picasso, l'impératrice de la beauté qui transforma l'image de la femme en lui tendant le miroir de la jeunesse éternelle, la travailleuse acharnée qui parcourait la planète au pas de charge, s'arrêtant à peine dans l'une de ses sublimes demeures, mais savait-on que cette Hearst à l'échelle féminime fut d'abord une petite polonaise ? Née en 1872 dans le quartier juif de Cracovie, aînée d'une famille de huit filles, Helena sut dire non aux conventions. Elle resta libre et sut imposer sa vision. De l'Australie où elle s'exila à l'âge de 24 ans, pionnière des soins de beauté, à New York où elle mourut princesse cosmopolite à 93 ans, la vie d'Helena Rubinstein fut un roman. Un roman où se croisent tous les talents de l'époque, de Poiret à Chanel en passant par Louise de Vilmorin, une saga éblouissante, faite de krachs boursiers et de chagrins d'amour, de drames conjugaux et de diamants croqués.
Sous la plume vive de Michèle Fitoussi, Helena Rubinstein est l'illustration en actes d'un siècle de conquêtes pour les femmes, par les femmes : Si je ne l'avais pas fait, d'autres que moi l'auraient fait. -
Qui veut adopter Victor, un charmant octogénaire, ancien libraire ? La jeune Alice, sa voisine de palier, a l'idée d'organiser une chaîne de solidarité par le biais de Global, le magazine à gros tirage où elle est stagiaire.
Et ça marche ! C'est finalement la famille Saillard qui est choisie pour accueillir l'aimable vieillard. Mais Victor n'est pas celui qu'on croit...
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Que peut-il se passer dans la vie d'une femme lorsqu'elle jette par-dessus bord bonheur, racines, enfants ? Pour échapper à sa grand-mère, à sa mère, à ses tantes portant encore leur Tunisie natale au bout de leur langue trop bien pendue, à son père joueur de poker invétéré, Frédérique, en quête d'intégration sociale, a épousé son contraire : Sébastien, un Breton racé, qui ne dit pas un mot plus haut que l'autre, bientôt le père de ses enfants. Frédérique passe vite du bonheur à la routine, des vacances normandes aux poncifs de la vie bourgeoise. Saurait-elle vivre figée, sanglée à ce point ? Jusqu'à la rencontre de Darius, avocat tempétueux, séduisant, pressé. Darius et Frédérique s'adonnent à la passion, forcément fatale. L'amour l'après-midi, les rires de l'adultère, l'attente et les chuchotements au téléphone, est-ce le roman d'une passion, ou les parenthèses d'une vie tristement normale ? Suffira-t-il de "cinquante centimètres de tissu propre et sec" pour tout oublier ?
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Lettre à mon fils « Je t'écris pour réparer une injustice. Parce que l'éducation des petits garçons est négligée aujourd'hui.
Après des siècles d'indifférence et trois décennies de féminisme, les petites filles tiennent le haut du pavé. Nous les mères, nous nous occupons trop d'elles et les garçons sont à la traîne. Une fois adultes, vous restez petits. A travers toi, c'est à tous tes contemporains que je m'adresse, ceux qui, comme toi, seront des hommes au siècle prochain.
Je t'écris pour essayer de t'apprendre à grandir.
Je t'écris pour t'aider à surnager dans une époque difficile pour toi.
J'ai cru, comme beaucoup, à l'émergence d'un monde où triompherait l'égalité des sexes. La réalité est tout autre. Après deux millénaires de patriarcat, tu risques d'être un homme, un père, un amant, dans un siècle de féminité triomphante. Comment vas-tu t'en arranger ? » Cette LETTRE A MON FILS est un livre ironique et tendre au miroir duquel toutes les mères se reconnaîtront. -
« Son nom ? La Super Woman ou Femme Parfaite. Le nouveau mythe des femmes d'action, le dernier modèle à suivre. Tenez, la voilà qui s'avance, aussi performante qu'un Macintosh. Plus, Chanellisée le jour, Alaïasée le soir, une main aux ongles nickel sur son dernier dossier, l'autre tenant avec amour la menotte poisseuse (de gâteau au chocolat maison) d'un chérubin grognon, la bouche Rouge Profond sur celle de l'homme de sa vie, une oreille branchée sur le supermarché par téléphone, l'autre en direct sur la ligne Paris-Tokyo. La voilà qui s'avance, disais-je, d'un pas énergique, à la conquête du monde. Ou au bord de l'abîme. Car souvent l'Enfer touche au Paradis. »
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Pour échapper à une parentèle étouffante, un père juif ashkénaze, névrosé, une mère d'Afrique du Nord, trop aimante, pour fuir cette prison sentimentale, Anne vole d'amant en amant. Au passage, il y aura un fils, Benjamin, vite grandi, vite protecteur. Anne se marie, découvre les charmes d'une vie casanière, le confort tardif d'une maison en Bretagne, d'un feu dans la cheminée, d'une promenade sur la plage. Le ciel est serein. Pourquoi a-t-il fallu qu'en sortant d'une poissonnerie elle se heurte à Alex Reznik, sa passion, son regret ? Anne s'abandonne, les démons du passé surgissent, les larmes coulent à nouveau ; elle n'hésite pas à l'aimer, au risque de tout perdre, jusqu'au dénouement, surprenant, qui sépare à jamais les amants.
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C'est l'histoire éternelle des femmes et des hommes : l'incompréhension, les sentiments illusoires, l'amour à vif, les surprises du petit matin, les caprices de la maternité, le désir de l'autre et le deuil de soi... En douze nouvelles, Michèle Fitoussi dresse la carte du tendre d'aujourd'hui. Voici Mathé, jolie fille épuisée par les soins quotidiens que son corps lui demande, trahie par l'homme qu'elle convoite au profit de sa meilleure amie, moins jolie qu'elle mais tellement plus vraie ! Voici une femme sans enfants découvrant trop tard que sa vie avec le gamin tant désiré sera faite de larmes, de bouderies et de caprices. Voici un adolescent qui découvre l'amour physique, en écoutant un couple derrière la cloison... Ratages, joies fragiles, émotions : Michèle Fitoussi observe ces gens qui s'aiment avec tendresse et cruauté.
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Né en 1954 à Tunis, éditorialiste à Elle, Michèle Fitoussi est l'auteur chez Grasset de plusieurs romans, dont Un bonheur effroyable (1995), un recueil de nouvelles Des gens qui s'aiment (1997) et avec Malika Oufkir d'un document, La prisonnière (1999), qui fut traduit dans 26 langues.
Le Livre:
Le temps d'un week-end près d'Evreux, le temps d'ouvrir et de fermer une maison de campagne, le temps de se dire adieu ou au revoir : il n'en faut pas plus à Michèle Fitoussi pour montrer des gens qui s'aiment et ne se le disent pas, qui ne s'aiment pas et se le disent. Autour d'une mère atteinte d'Alzheimer, dont le lourd secret remonte comme du fond de la conscience, deux soeurs rivales s'affrontent, l'une si perfectionniste qu'elle en devient inhumaine, l'autre si généreuse qu'elle en est parfois suspecte.
Dans la maison voisine, c'est le bal des ex et des futurs, ex-mari infidèle et paumé, ex-épouse blonde et bourgeoise qui découvre tardivement les vertiges du sexe, un chanteur glamour en Maserati, une croqueuse d'hommes fortunés : tous quadragénaires au bord de la crise de nerfs réunis là par un malentendu comme seule la vie sait en inventer. Ils pourraient s'ignorer. Mais la mère indigne fugue telle une gamine rebelle et voici que chacun, à sa poursuite, révèle une partie de lui-même. Le plus menteur n'est pas celui qu'on croit. Le plus infidèle n'est pas toujours l'autre. Le secret le mieux gardé finit par s'éventer.
Ecrit à plusieurs voix, pelote de sentiments à vif et de regrets, imbroglio familial, le roman de Michèle Fitoussi n'est pas qu'une comédie à l'anglaise sur fond de campagne pluvieuse. Serait-ce alors une comédie douce-amère où les larmes succèdent au rire ? On ferme la maison et on s'en va.
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La prisonnière
Malika Oufkir, Michèle Fitoussi
- Le Livre De Poche
- Litterature
- 7 Juin 2000
- 9782253148845
En 1972, son coup d'État manqué contre le roi Hassan II vaut au général Oufkir la mort par « suicide ». Pour sa femme, Fatéma, et ses six enfants, c'est le début d'un épouvantable calvaire. Mais l'histoire que Malika, l'aînée, a confiée à Michèle Fitoussi prend sa source plus tôt. En 1958, à cinq ans, Malika est adoptée par Mohammed V. Elle grandit à Rabat, dans le palais, parmi les courtisanes du harem, les esclaves du Feu, les gouvernantes à l'accent allemand. À dix-huit ans, Malika compte parmi les héritières les plus courtisées du royaume. C'est alors qu'éclate le drame. Et que commencent, pour une femme et des enfants dont le dernier n'a pas trois ans, vingt années de détention dans des conditions inhumaines. Malika n'a rien oublié : la faim, la soif, l'angoisse, l'incompréhension. Jusqu'à cette rocambolesque évasion de 1987, qui marquera pour la famille Oufkir l'amorce du retour à la vie... Un témoignage bouleversant, couronné par le Prix des Maisons de la presse 1999.