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De Haraldr à la Dent Bleue au Xe siècle jusqu'à Valdimarr le Victorieux au début du XIIIe siècle, entre foi jurée, complots et trahisons, de puissants chefs se disputent la suprématie sur les mers du Nord, dans un monde où l'adoption du christianisme agit comme un levier de pouvoir ; on découvre dans cette saga, pour la première fois traduite en français, une Scandinavie médiévale rayonnante qui étendait son influence de l'Angleterre à la Russie.
Un ouvrage fondateur doté d'une vigoureuse prose romanesque qui précipite le lecteur dans l'univers politique tourmenté des très fameux vikings. -
Dix grands écrivains suédois de littérature jeunesse se sont réunis pour écrire un recueil de nouvelles érotiques à destination des adolescents. Chaque texte nous transporte dans un univers qui lui est propre abordant le désir, les rêves, les fantasmes, le consentement, la sexualité vécue avec joie et émotions positives. Des lectures pour s'interroger sur nos préjugés et nos idées reçues.
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Nous reste encore le monde...
Aussi nous faudra-t-il non pas composer avec ce qu'il impose mais défricher les espaces nous permettant d'y tracer un chemin. Le langage est bien l'un de ces espaces, germoir immense, lieu de confrontation mais de possible entente. Saurons-nous en faire un vecteur d'altérité, c'est-à-dire assurer cette "réciprocité de présence", autant dire amour, gage de toute survivance ? Chacun à sa manière, Katarina Frostenson, Ann Jäderlund et Göran Sonnevi, Trois poètes suédois parmi les plus marquants des dernières décennies, nous font entendre un même appel.
Pour Salut Poètes ! 2011, la huitième édition organisée par la VOix des MOts, quatre anthologies seront publiées en même temps. Douze poètes du Septentrion dont, ici, trois poètes suédois.
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Les meilleurs auteurs de récits et nouvelles du catalogue de Noir sur Blanc, avec des textes inédits de Chichkine, Pilch, Gor, Zochtchenko et Bobkowski. Humour féroce, extravagances du fantastique russe ou yougoslave, inoubliables images de l'enfance : un voyage à travers les pays de l'Est, tour à tour drôle, effrayant, lumineux et émouvant. Eriks Adamsons, Janusz Anderman, Ljubica Arsic, Andrzej Bobkowski, Mikhaïl Chichkine, Guennadi Gor, Zygmunt Haupt, Mikhaïl Kouzmine, Ivan Kraus, Slawomir Mrozek, Jerzy Pilch, Svetlana Schönbrun, Fiodor Sologoub, Andrzej Stasiuk, Mikhaïl Veller, Mikhaïl Zochtchenko
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Trois grands poèmes religieux ; Geisli ; Liknarbraut ; Passiusalmar
Collectif
- Belles Lettres
- Classiques Du Nord
- 4 Avril 2008
- 9782251071121
Inédits en français, ces trois poèmes sont encore très célèbres en Islande aujourd'hui. Bien que d'époques différentes, ils exaltent tous la Croix du Christ. Le premier poème a pour titre Geisli (« Un rayon ») et pour auteur Einar Skúlason, sans doute le scalde, c'est-à-dire le poète de cour le plus productif du XIIe siècle. Le poème constitue un vibrant hommage au roi Óláfr Haraldsson de Norvège (1015-1030) dit « Saint Olaf » qui acheva de christianiser le pays et qui, de ce fait et à cause de sa mort héroïque, fut proclamé saint patron de Norvège. Le deuxième, dont l'auteur, sans doute un moine, est demeuré anonyme, s'intitule Líknarbraut (« Voie de la Grâce ») et s'apparente par son contenu au lyrisme sentimental de la poésie religieuse de veine franciscaine. La Passion et la mort sur la Croix de Jésus ont fait l'objet d'oeuvres poétiques ou musicales en Europe. S'inscrivent dans cette tradition religieuse et artistique les Passíusálmar (« Cantiques de la Passion ») ; parus en 1666, qui ont pour auteur le grand pasteur luthérien Hallgrímur Pétursson (1614-1674).
À travers ces trois grands et prestigieux textes religieux, pleins de bruits et de fureur, le lecteur se familiarisera avec un pays petit par sa taille, mais grand par sa culture, si éloigné et pourtant si proche de nous.
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Un tueur sévit à travers le monde, avec des cibles pour le moins singulières : médecins, militants des droits de l'homme, avocats...Tous oeuvrent pour le bien. Les meurtres sont d'autant plus étranges qu'une marque représentant une suite de nombres indéfinissables figure chaque fois sur le dos des cadavres. Niels Bentzon, négociateur au sein de la police de Copenhague, reconnu pour son talent mais incompris par ses homologues, est persuadé que c'est au Danemark qu'aura lieu le prochain drame. Mais qui peut être la future victime ?
Aidé par l'astrophysicienne Hannah Lund, Niels va tenter de décrypter les brûlures laissées sur les victimes. Personne ne prend au sérieux ces deux personnages un brin fêlés, pourtant brillants, dont la quête devient de plus en plus impossible. La clé de l'énigme réside dans ces chiffres - mais que signifient-ils ? Qui est le mystérieux assassin et que cherche-t-il à montrer ?
Véritable page-turner, Le Dernier Homme bon combine profondeur psychologique, action et suspense jusqu'au dénouement qui surprendra plus d'un lecteur.
Traduit du danois par Frédéric Fourreau -
Voilà quatre nouvelles policières qui ont de quoi intriguer.
Ici, le célèbre peintre Anders Zorn (1860-1920) est soupçonné de meurtre. Là, un certain Nils Holgersson se retrouve en poste au commissariat d'Ystad, quelques années avant que Henning Mankell n'y installe le maintenant célèbre Kurt Wallander. Plus loin, c'est l'oeuvre d'un écrivain qui se retourne contre son créateur. Enfin, un banal accident de la route va connaître des rebondissements pour le moins inattendus.
Voilà quatre nouvelles ancrées dans la vie suédoise, entre les références à Anders Zorn et Selma Lagerlöf, la campagne qui se désertifie et les oppositions entre la côte est et la côte ouest du pays. Ce qui réunit ces nouvelles, écrites par quatre spécialistes du roman policier : Ulf Durling (1940-), Jan-Olof Ekholm (1931-). Uno Palmström (1947-2003) et Olov Svedelid (1932-2008), c'est certainement un humour qui ne se dément jamais et la présence.
Dans chacune d'elles, de femmes qui n'ont pas froid aux yeux.
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Le choix des trois poètes qui figurent dans le présent volume relève autant de l'opportunité que de leur capacité à représenter un pan significatif de la poésie moderne de langue finnoise. Au delà de sa très solide culture française, Jyrki Kiiskinen apporte son talent à convertir la réalité au fil de la plume, ici avec sévérité, là avec dérision - mais toujours avec le décalage qui produit de saisissants effets poétiques. Helena Sinervo a exploré les méandres de l'âme moderne en proie au doute. Elle propose ici comme dans ses précédents recueils de transposer l'intention humaine dans des instants de réalité totalement insolites. Sa recherche éthique et esthétique est un travail incessant, dont elle tire des tranches de vie taillées au scalpel, dont la résonnance intérieure est infinie. Quant à Saila Susiluoto, dont le titre Carmen est directement lié au rythme et à la trame de l'oeuvre de Bizet, elle a croisé ses écritures directes avec des textes issus d'une première écriture, renvoyée à plusieurs phases successives de traduction électronique, de sorte que le traducteur a du s'adapter. Mais, comme l'indique courtoisement l'auteur, le plus surprenant est qu'au sortir de 2 ou 3 étapes de ce traitement, le texte est revenu chargé encore de prodigieux rapports avec l'original.
Une leçon sans doute.
Gabriel REBOURCET
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Contes de norvege vol'i
Collectif
- Esprit Ouvert
- Litterature Etrangere Esprit Ouvert
- 30 Novembre 1999
- 9782883290297
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La Saga des Sturlungar est le fleuron des sagas islandaises dites de contemporains parce qu'elles relatent les heurs et malheurs des Islandais aux XIIe et XIIIe siècles, selon les témoignages de contemporains, ce qui fait, première originalité, qu'exceptionnellement, nous connaissons certains de leurs auteurs.
La Saga des Sturlungar rapporte, en une quinzaine de textes de très inégales longueurs, de quelle façon l'Islande médiévale, qui était parvenue à mettre au point un type de société, d'administration et de gouvernement sans équivalents ailleurs, a, peu à peu, perdu l'équilibre et la sérénité qui faisaient sa force, pour finalement se laisser détruire par des luttes intestines et passer sous la coupe du roi de Norvège, en 1264, perdant ainsi et pour presque sept siècles, son indépendance.
C'est à la fois une sorte de traité de politologie, une amère méditation de type existentiel, une leçon de philosophie et c'est aussi une saga inimitable avec ce fameux style, ces règles de composition qui font la fortune du genre, de même que l'étonnante galerie de personnages, de décors et de péripéties émouvantes ou tragiques.
Il s'agit sans conteste d'un des plus grands textes que l'Islande médiévale (et l'on peut bien ajouter : le Moyen Âge européen) ait engendrés.