L'humanité a déployé assez d'intelligence pour mettre au point des machines qui explorent Mars, mais pas pour comprendre pourquoi et comment un bouchon mal vissé peut devenir un sujet de discorde. Explorant la dispute sous toutes ses coutures, ce livre résolument optimiste peut se résumer ainsi:«aucune souffrance n'est indispensable, aucune souffrance n'est gratuite».Une magistrale remise en perspective de nos errements, de nos insuffisances et de nos idéaux.
Votre vie est encombrée d'une ou plusieurs créatures malfaisantes ? Vous désirez vous en défaire ?
Avec humour et sagesse, Maxime Rovere démontre la capacité de la philosophie à affronter le quotidien et l'ordinaire, embrassant la vulgarité pour l'empêcher de nous envahir. Loin des grincheux qui dénoncent leurs contemporains, il examine nos interactions malheureuses et indique plusieurs issues possibles à nos conflits en tous genres.
Sans prétention ni complaisance, ce livre propose une nouvelle éthique afin de penser et soigner ce fléau de notre temps, maladie du collectif et poison de nos vies individuelles.
1677. Un groupe d'intellectuels publie à Amsterdam un livre intitulé Oeuvres posthumes avec pour nom d'auteur:B.d.S. Qui se cache derrière ces initiales? Bento de Spinoza, certes... mais pas seulement. Son livre est le produit d'échanges palpitants entre les savants de toute l'Europe, de querelles entre les communautés juives et chrétiennes mal unies, d'amitiés éternelles et même d'amours déçues.
Depuis deux siècles, la conviction s'est imposée que l'esprit ne travaille que lorsque le corps est contraint, immobile et silencieux. Au contraire, Maxime Rovere montre que les savoirs sont les fruits de corps avides d'interactions, animés de blessures et de difficultés qu'il appelle des « brèches ». Ce sont elles qui les poussent vers l'art d'apprendre. La réussite sociale dépend du tissu relationnel où chacun évolue. L'école, elle, enseigne l'art d'interagir. Un livre qui redonne à l'enseignement comme à l'apprentissage leur profondeur et leur noblesse. Une réflexion qui revêt d'autant plus d'importance aujourd'hui, à l'heure où la distanciation est le maître mot.
« Cultiver les plaisirs de mes sens fut, dans toute ma vie, ma principale affaire ; je n'en ai jamais eu de plus importante ». Il n'a pas fallu longtemps, un siècle tout au plus, pour que GiacomoCasanova (1725-1798) prenne sa place au Panthéon des mythes. Fils d'une modeste famille de comédiens, il est devenu, à la faveur de ses Mémoires, Histoire de ma vie, une figure de référence dans l'art de la séduction. Mais qu'était-il vraiment ? Un agent secret, un aventurier cosmopolite, escroc à ses heures ? Pour aborder Casanova, il faut se garder d'appliquer à son histoire les catégories issues des deux siècles qui nous séparent de lui. Le dépouillant de ses attributs de surmâle, Maxime Rovere en fait un éternel amoureux joueur de cartes invétéré, mais aussi un voyageur insatiable, un homme de lettres éperdu de projets, un grand amateur de vins et un incomparable gastronome, en somme le chantre d'une liberté nouvelle, praticien volontaire d'unephilosophie joyeuse et hédoniste.
Tristesse, sentiment d'insignifiance, joie. l'homme est sujet à la variation de ses humeurs quotidiennes qui l'affaiblissent ou le renforcent, au hasard des rencontres. Comment exister plus intensément, de la manière la plus affirmative possible ? C'est à de telles questions que l'Éthique de Spinoza se confronte.
Avec Spinoza, nous apprenons à répondre rationnellement à la singularité des situations. Amender nos erreurs, déployer nos forces, réformer nos imaginations, activer nos passions, comprendre Dieu, vivre libre. Maxime Rovere ne cherche pas à reconstruire un système de pensée selon les voies balisées de l'histoire de la philosophie. L'Éthique n'est nullement une tentative d'explication cosmologique ou anthropologique : c'est un exemple unique d'une philosophie immédiate, consistant à déterminer sans attendre des opérations effectives, des méthodes, nécessairement locales.
Dès lors, la liberté, la connaissance, les passions, l'éternité et le bonheur, la « béatitude », trouvent un sens nouveau. La pensée se déplace d'une difficulté à l'autre : tout événement, tout affect, sont saisis par chacun d'entre nous comme des moyens d'affirmer son existence propre. C'est à cette condition que l'on peut entreprendre de répondre à notre exigence la plus fondamentale - vivre libre et heureux, ici, maintenant et toujours plus.
Profs, parents, élèves, ce livre s'adresse à vous. Si un jour, un professeur inoubliable vous a révélé des perspectives nouvelles, si à l'inverse l'école, le collège, le lycée, déplaisent à vos enfants ou à vous-mêmes, vous trouverez ici de quoi mettre à l'épreuve votre propre expérience. Depuis deux siècles, la conviction s'est imposée que l'esprit ne travaille que lorsque le corps est contraint, immobile et silencieux.
Au contraire, Maxime Rovere montre que les savoirs sont les fruits de corps avides d'interactions, animés de blessures et de difficultés qu'il appelle des "brèches" . Ce sont elles qui les poussent vers l'art d'apprendre que, depuis Le Banquet de Platon, les philosophes appellent une érotique. A cette lumière, on s'aperçoit que les institutions d'enseignement ne fournissent ni la clé de la réussite, ni un tremplin pour l'avenir, encore moins la pierre de touche du mérite ou de la valeur d'un individu.
La réussite sociale dépend du tissu relationnel où chacun évolue. L'école, elle, enseigne l'art d'interagir. Conjurant la tentation démiurgique cachée dans l'idéal de "transmission" , ce livre redonne à l'enseignement comme à l'apprentissage leur profondeur et leur noblesse. Sans cesse, dans l'écoute comme dans les conflits, le dialogue des générations y réinvente la liberté.
En bref Une lecture radicalement nouvelle de Spinoza par l'un des plus remarquables philosophes français. Le livre Loin des commentaires arides et des gloses absconses, Maxime Rovere nous révèle un Spinoza vivant, vibrant, accessible, un esprit libre et exigeant qui, à l'aube du XXIe siècle, peut nous aider à vivre. Voici donc un Spinoza plus actuel que jamais, dont la lecture interroge notre manière de percevoir le monde, notre relation à Autrui, à l'Amour, à l'Universel, à la Beauté. Le « Prince des philosophes » ne nous apprend-il pas que « la haine doit être vaincue par l'amour et la générosité » Que la « béatitude n'est pas le prix de la vertu, mais la vertu même » D'une maxime à l'autre, Rovere nous donne à méditer la portée pratique de la philosophie spinoziste. Avec, pour fil rouge, la question posée au il y a plus de trois siècles par l'auteur de L'Ethique : comment accorder les exigences de la raison à la singularité des situations Une leçon de sagesse et de liberté. Le grand livre sur Spinoza. L'auteur Maxime Rovere partage ses recherches entre l'histoire de la philosophie et l'anthropologie de l'art contemporain. Il publie en même temps que cet ouvrage une traduction de la correspondance de Spinoza. Arguments Le nouveau Petit traité des grandes vertus à travers Spinoza. Une philosophie pratique de la vie quotidienne à la portée de tous.
Prendre la vie du bon côté ? C'est possible ! Grâce à 150 expressions triées sur le volet, vous allez enfin pouvoir avancer avec philosophie : après la pluie vient ?le beau temps, l'erreur est humaine, le hasard fait bien les choses, carpe diem, la langue est pleine de sagesse qu'il convient d'écouter et de comprendre.
Accompagné de Nathalie Gendrot et Thomas-Louis Novillo - deux experts ès langue du bonheur -, Maxime Rovere refait le monde et nous invite à relativiser pour mieux savourer chaque instant... Suivez le guide !
Alors qu'il approche de la mort, un vieux chêne se penche sur son passé. Dans ses souvenirs, se mêlent toutes les dimensions de la forêt : historique, écologique, mais aussi légendaire, merveilleuse et philosophique. Un parcours illustré en 16 tableaux magistraux de Frédéric Pillot.
En 1863, le professeur Lidenbrock fait une surprenante découverte : un morceau de parchemin, signé de la main du grand savant Arne Saknussem, indique le chemin pour arriver au centre de la Terre. Le professeur, son neveu Axel et leur guide Hans décident alors de suivre les pas du savant et s'enfoncent dans le cratère islandais du Snæfell, curieux de découvrir ce qu'abritent les entrailles du globe...
La collection Boussole Cycle 3 propose :
- des livres richement illustrés qui invitent les enfants de CM1-CM2 à devenir des lecteurs confirmés;
- des textes de qualité pour transmettre le plaisir de lire et construire une culture littéraire et artistique ;
- un catalogue composé d'oeuvres patrimoniales et de littérature jeunesse contemporaine ;
- dans chaque ouvrage un dossier de lecture et des ouvertures culturelles pour prolonger le plaisir de la lecture.
Dorothy et son petit chien, Toto, vivent au Kansas avec l'oncle et la tante de la fillette. Lors d'une violente tornade, Dorothy et Toto sont emportés : leur maison atterrit brusquement au pays d'Oz, écrasant la méchante sorcière de l'Est. Dorothy en profite pour chausser les souliers d'argent de la sorcière, encore intacts. La route sera longue pour rentrer chez elle ! La gentille sorcière du Nord lui conseille de demander de l'aide au puissant magicien d'Oz, qui veille sur la cité d'Émeraude.
Sur la route de briques jaunes qui mène à la cité du magicien, Dorothée rencontre un épouvantail qui aimerait avoir un cerveau, un bûcheron de fer- blanc qui voudrait un coeur, et un lion qui désirerait du courage. Ils décident de se rendre tous les quatre auprès du magicien pour obtenir ce qui leur manque.
Le magicien d'Oz, prenant l'apparence d'une tête sans corps, d'une ravissante femme, d'un monstre affreux ou d'une boule de feu, accepte de réaliser les souhaits des compagnons de route à condition qu'ils tuent la méchante sorcière de l'Ouest.
Une fois la sorcière éliminée, le magicien d'Oz jette de la poudre aux yeux à l'épouvantail, au bûcheron et au lion, mais il ne parvient pas à ramener Dorothy chez elle. Il n'est en fait qu'un illusionniste. Un simple ventriloque ! La gentille sorcière du Sud révélera à Dorothy le pouvoir de ses souliers d'argent :
Eux seuls lui feront regagner le Kansas...
Une ambiance sombre et angoissante qui nous plonge parfaitement dans le Londres de l'époque victorienne.
"C'est une longue, longue vie que celle d'un grand et vieux chêne comme moi. Vous tenez vraiment à ce que je vous la raconte ? - Oui, oui, oui ! crièrent en choeur les animaux de la forêt. - Très bien. Je vais vous dire ce que j'ai vu au long des nombreux siècles écoulés depuis ma naissance". Un recueil plein de sagesse et de beauté, comme une invitation à méditer au pied d'un arbre.
Phileas Fogg, gentleman de la haute société anglaisen n'ets pas homme à se défiler. Ainsi, lorsqu'il décide de relever le pari de faire le tour du monde en 80 jours devant ses amis du Reform Club, il est bien déterminé à traverser les océans et les continents, et ce le plus vite possible. Avec son majordome, le fidèle Passepartout, il entreprend cette course contre la montre : que ce soit en bateau, en train ou à dos d'éléphant, tous les moyens sont bons pour être de retrour en temps et en heure. Phileas Fogg brave tous les obstacles jetés sur sa route : les tempêtes, les attaques d'Indiens, un inspecteur de police lancé à ses trousses...
Notre héros fera aussi la plus belle des rencontres en la personne de miss Aouda et trouvera l'amour. « En vérité, ne ferait-on pas, pour moins que cela, le tour du monde ? »
Catalogue de l'exposition.
À travers le récit d'un mythe océanien, les oeuvres de trois artistes contemporains kwoma en dialogue avec leur tradition. Le dialogue des oeuvres exposées - art traditionnel et art contemporain - illustre la manière dont la peinture kwoma, qui associe des motifs aux histoires, permet de comprendre le monde.