La dévotion à Marie Knotenlöserin, connue comme « Marie qui défait les noeuds » naît en Allemagne au début du XVII siècle. Les renseignements historiques sur l'événement sont rares et peu détaillés. À l'origine de la dévotion il n'y a pas une apparition de la Vierge mais une histoire de vie quotidienne, une histoire familiale, qui témoigne de la grande efficacité de la prière tournée vers Marie, médiatrice de grâces pour les hommes : par l'intervention de la Vierge Marie, Wolfgang Langenmantel et Sophie Imhoff ? jeunes époux au de la séparation ? réussirent à redonner sérénité à leur mariage. La dévotion s'est répandue surtout en Amérique latine grâce à celui qui était à l'époque le père Jorge Mario Bergoglio, aujourd'hui pape François, qui l'avait connue pendant ses études de spécialisation de théologie à Augsbourg. Nous savons que lorsqu'il il était archevêque de Buenos Aires, il avait l'habitude de joindre à sa correspondance une image de la Vierge qui défait les noeuds. Ce petit livre fournit des renseignements historiques sur le culte, les prières et le texte de la neuvaine.
Cet essai veut retracer les étapes de la vie de Thomas More en suivant comme « fil rouge » la centralité de la conscience. Dans tous les choix auxquels il a dû faire face, pas seulement au moment de son procès où la question s'est posée de manière particulièrement significative, le phi-losophe anglais a écouté sa propre conscience comme le lieu où se révèle la voix de Dieu qui guide l'homme pour qu'il choisisse le bien et rejette le mal. Face à la sentence imminente, Thomas More montra une fermeté inébranlable : sa priorité n'était pas de préserver sa vie terrestre mais de sauver son âme de la damnation. La décision de rejeter les actes du Parlement, en fait, n'était pas tant motivé par des arguments politiques que par la fidélité à sa propre conscience, à l'Église et à Dieu: «Il est mort en fidèle et bon serviteur de roi, mais avant tout de Dieu ».
Miguel Cuartero amène le lecteur, étape par étape, à considérer exactement ce que l'on entend par « conscience »: que suivait exactement Thomas More quand il décida, toujours plus lucidement, de sacrifier sa vie en son nom.