La pensée sociale de l'Église est mal connue, y compris de beaucoup de catholiques. Elle bénéficie d'un regain d'intérêt, notamment parce que les questions de justice sociale surgissent avec une acuité nouvelle dans un contexte de crise. Il existe une littérature abondante et l'ensemble des textes du magistère romain se trouve en ligne. Mais il existe peu de propositions pédagogiques permettant à une paroisse, un mouvement ou un petit groupe de chrétiens de s'initier à la pensée sociale de l'Église.
Le parcours proposé vise un large public, non-initié à la pensée sociale. Il est thématique et modulaire, chaque groupe peut l'adapter à ses besoins de formation. Mais il a clairement une visée collective, la pensée sociale de l'Église demande à être réfléchie et mise en oeuvre avec d'autres.
Dans ce second volume, huit nouveaux thèmes sont abordés : la solidarité internationale, le dialogue interreligieux, l'entreprise et sa finalité, prendre soin de notre maison commune, le choix du dialogue, la laïcité, la violence et la non-violence, et l'économie sociale et solidaire.
Un DVD est offert avec le livre afin de faciliter l'organisation des formations. Le parcours propose de traiter chaque thème en trois temps : une discussion à partir de l'expérience des participants ou de brefs témoignages vidéos ; un enseignement construit qui se trouve aussi sous forme d'interview en vidéo (le texte écrit comporte plus de précisions que la vidéo) ; quelques pistes pour une discussion et une action commune à la lumière des éléments apportés par la pensée sociale.
Un parcours pédagogique d'initiation à la pensée sociale de l'Eglise La pensée sociale de l'Eglise est mal connue, y compris de beaucoup de catholiques. Elle bénéficie d'un regain d'intérêt, notamment parce que les questions de justice sociale surgissent avec une acuité nouvelle dans un contexte de crise. Il existe une littérature abondante et l'ensemble des textes du magistère romain se trouve en ligne. Mais il existe peu de propositions pédagogiques permettant à une paroisse, un mouvement ou un petit groupe de chrétiens de s'initier à la pensée sociale de l'Eglise.
Le parcours proposé vise un large public, non-initié à la pensée sociale. Il est thématique et modulaire, chaque groupe peut l'adapter à ses besoins de formation. Mais il a clairement une visée collective, la pensée sociale de l'Eglise demande à être réfléchie et mise en oeuvre avec d'autres. Sept thèmes sont abordés : les principes de cette pensée sociale, la politique, la propriété, le travail, la famille, les modes de vie et les migrations.
Un DVD est offert avec le livre afin de faciliter l'organisation des formations. Le parcours propose de traiter chaque thème en trois temps : une discussion à partir de l'expérience des participants ou de brefs témoignages vidéos; un enseignement construit qui se trouve aussi sous forme d'interview en vidéo (le texte écrit comporte plus de précisions que la vidéo) ; quelques pistes pour une discussion et une action commune à la lumière des éléments apportés par la pensée sociale.
Après Diaconia qui a rassemblé plus de 12000 personnes à Lourdes en mai 2013, ce livre accessible et lisible vise à travers une démarche inédite à faire en sorte que le grand public catholique s'empare de l'enseignement social de son Eglise pour le faire sien en parole et en acte.
Pour bon nombre de chrétiens, le concile Vatican II (1962-1965) a représenté un souffle extraordinaire, invitant à l'audace et à l'espérance : importance de l'Écriture, de sa lecture et de sa méditation, collaboration entre prêtres et laïcs, restauration du diaconat permanent, oecuménisme et dialogue interreligieux, ouverture au monde...
Que s'est-il passé alors ? Cinquante ans après, qu'en reste-t-il ? De lecture aisée, allant à l'essentiel, l'ouvrage de Daniel Moulinet présente à ceux qui ne l'ont pas vécu, et aux autres, les grandes étapes et les textes essentiels du Concile. Il rappelle ainsi comment cet événement reste un réservoir d'énergies vivifiant pour l'Église et pour l'annonce de l'Évangile aux nouvelles générations, dans le monde entier.
Alors que le monde entier et les médias l'adorent, dans les couloirs du Vatican, le pape François agace. Dans cette institution bimillénaire et européenne, l'argentin va trop vite et bouscule le protocole. Présent sur tous les fronts, il a entamé une révolution en profondeur de l'Église, faisant souffler un air de Vatican II sur Rome. Les chantiers ouverts sont très nombreux : réforme de la curie, réflexion sur les bouleversements contemporains de la famille, accueil dans l'Église des homosexuels et des divorcés remariés, prise en charge du problème de la pédophilie, nettoyage des finances du Vatican.
Ces deux derniers chantiers sont ceux qui suscitent le plus d'unanimité, tant ils ont nui à l'image de l'Église. Et les cardinaux qui l'ont élu lui en ont donné mandat. Mais le pape va bien au-delà de la mission qu'ils souhaitaient lui confier ! Aujourd'hui, après un début de synode sur la famille houleux, une leçon aux cardinaux d'une extrême dureté faite en la veille de Noël, les langues commencent à se délier, une crise de confiance rôde au Vatican. Les ennemis à l'intérieur sont nombreux. Même au sein des journalistes qui suivent le Vatican...
Qui sont ceux qui l'attaquent ? En première ligne, les milieux conservateurs, qui craignent qu'il ne mette à mal le sacrement du mariage chrétien. En tête, le Cardinal Muller, Préfet pour la Congrégation pour la doctrine de la foi, qui le juge trop pasteur et pas assez théologien. Au-delà, les attaques sont devenues quotidiennes. Plusieurs sources dénoncent une rudesse du pape, un autoritarisme affiché auprès de ses employés. Le portrait d'un pape vindicatif et donneur de leçon commence à se dessiner. « Un jésuite, c'est un militaire ! » explique un ambassadeur près le Saint- Siège...
La bataille que François a décidé de mener ressemble-t-elle à celle menée en leur temps par Jean XXIII et des cardinaux progressistes lors de l'ouverture du concile Vatican II ? Quelle est sa marge de manoeuvre ? Peut-il réussir à transformer comme il le souhaite cette institution politique en Église missionnaire ? En a-t-il le temps, lui qui parle d'un Pontificat qui sera court ? L'esprit Pape François pourra-t-il se poursuivre au-delà de son Pontificat ?
En proposant des réponses à ces questions essentielles, Virginie Riva, journaliste vaticaniste, esquisse un portrait singulier du pape qui, à certains égards, va à contre-courant de la perception que les médias français en donnent.
Même si elle demeure largement méconnue, qu'on la considère parfois suspecte, ou bien qu'on la juge inopérante, la doctrine sociale de l'Eglise est aujourd'hui une référence que ne peuvent ignorer les chrétiens. Elle touche à des questions qui nous concernent tous, et surtout met en jeu la pertinence de l'Evangile pour le monde. Mais en quoi consiste-t-elle ? Quelle est son histoire ? Comment peut-on la juger face à une société en crise ? Est-elle véritablement en mesure de se renouveler ? En allant à l'essentiel, l'ouvrage de Christian Pian veut apporter une contribution à l'histoire de la D.E.S., en interrogeant tout à la fois son actualité et sa possible pertinence.
Et si la doctrine sociale de l'Eglise constituait un véritable outil dont les chrétiens pouvaient se saisir ?
Ami très proche et conseiller du pape François lorsque celui-ci était archevêque à Buenos Aires, Mgr Victor Manuel Fernandez est également le seul théologien vivant cité par François dans son exhortation. Mgr Fernandez expose dans cet ouvrage au fil d'un entretien avec le journaliste Paolo Rodari, la révolution pastorale que le pape François est en train d'impulser au sein de l'Église catholique.
Ces évolutions, engagées par le pape François, sont contenues dans l'exhortation apostolique La joie de l'Évangile (Evangelii Gaudium) qu'il a publié en novembre 2013.
François y rappelle que l'Eglise a le devoir d'expliquer la joie que procure l'Evangile en indiquant notamment comment la compassion se place au coeur de l'annonce chrétienne et comment cette dernière ne peut se faire sans prendre en compte les éléments de la culture contemporaine.
Le propos de Victor Manuel Fernandez vise à restituer la théologie du pape tout en permettant une compréhension fine de l'exhortation.
« La nouvelle croix de bois a été élevée non loin d'ici, durant les célébrations du millénaire. Avec elle nous avons reçu un signe, celui qu'au seuil du nouveau millénaire - en ces temps nouveaux en ces nouvelles conditions de vie - l'Évangile est de nouveau annoncé. Une nouvelle évangélisation est commencée, comme s'il s'agissait d'une deuxième annonce, bien qu'en réalité ce soit toujours la même. » Jean-Paul II. Mogila, Cracovie, 9 juin 1979.
Dans le mouvement et le prolongement de Vatican II, dès 1979 Jean-Paul II parle de la « nouvelle évangélisation ». Il insista tout au long de son pontificat sur l'importance de cette nouvelle étape pour l'Eglise. Son successeur, Benoît XVI, en a fait le thème du Synode des évêques d'octobre 2012 et l'objectif majeur de l'Église catholique pour le 21° siècle.
On assiste cependant en France à un paradoxe : les courants les plus traditionnels de l'Église, ceux qui insistent le plus sur l'identité catholique, ceux qu'on appelle les « attestataires » applaudissent et s'en réjouissent. Les héritiers du mouvement missionnaire semblent eux plus réservés. De l'Action Catholique à la Mission de France en passant par les prêtres-ouvriers, les fils spirituels de l'abbé Pierre, de Joseph Wresinski ou de Jean Rodhain, ou encore les soeurs en cité, les « paroisses missionnaires »-, tous ceux qui savent que la France est « un pays de mission », ceux là s'inquiètent. Pourquoi ? Question de vocabulaire ? De conceptions différentes de la mission de l'Église aujourd'hui ? D'une autre manière de vivre la foi dans une société laïque, sécularisée et pluriculturelle ? C'est à ces différentes questions que l'auteur souhaite répondre.
Dans un premier temps, Jean-Pierre Roche remonte le fil de l'histoire de cette expression choisie par Jean-Paul II. Ensuite il propose une analyse des documents préparatoires au Synode des évêques. Le lecteur découvrira alors qu'en élargissant la nouvelle évangélisation à toutes les Églises, Benoît XVI apporte sa pierre à l'oeuvre permanente de l'Église. Celle-ci invite à repenser sans cesse sa mission en fonction des questions nouvelles qui se posent dans une société qui a bien-sûr beaucoup changé depuis le Concile.
Cet ouvrage n'est pas une énième biographie de Jean Paul II.
C'est un livre dont il est, d'une certaine façon, l'auteur, et qui donne sa vision du monde et de l'homme. Tout au long de sa présence à Rome et au cours de ses voyages, ce pape infatigable s'est inscrit dans une volonté d'ouverture de l'Eglise au monde et aux préoccupations des hommes de son temps. De très nombreux textes en témoignent, certains sont connus, d'autres moins. C'est dans cette perspective que Jean-Marie Ploux propose ce recueil, sorte de memento des écrits de Jean Paul II, organisé autour de deux thèmes : la liberté et la dignité humaines, la question de la vérité et du dialogue.
Un memento pour se souvenir du service de Jean Paul II au milieu des hommes, mais surtout pour ne pas oublier quelques-uns des grands textes, appels, intuitions, gestes par lesquels il a continué la route initiée par le concile Vatican II. Le choix de l'auteur s'est porté sur les paroles de Jean Paul II qui ont paru les plus marquantes, les plus fortes pour la vie de l'homme, les plus novatrices pour la présentation de la foi chrétienne aux hommes de notre temps.
Il s'agit donc le plus souvent de passages courts ou d'extraits de textes, présentés et commentés succinctement. Original et pratique, ce recueil de textes permettra au lecteur de découvrir et d'approfondir la pensée d'un homme qui, contesté ou admiré, a toujours voulu placer la foi chrétienne au coeur de la vie des hommes et du monde.
Dans sa récente encyclique, Caritas in veritate, Benoît XVI attire l'attention sur tout ce qui est, ou peut être, dans le contexte de la mondialisation contemporaine, destructeur et écrasant.
Simultanément, le pape cherche à promouvoir les occasions d'échange authentique et de solidarité vraiment réciproque. Ce guide de lecture, rédigé par Jean-Yves Calvez et construit autour des six grands thèmes constituant l'encyclique, permet au lecteur d'entrer dans une compréhension fine de l'encyclique, de faire le lien avec des textes précédents, notamment Populorum progressio, et de bénéficier d'éclairages concernant certaines expressions ou insistances du pape