À partir des Écritures, en passant par les Pères, jusqu'à la tradition médiévale et carmélitaine, des étapes de croissance ne cessent d'être proposées, ainsi que des critères de discernement, pour accompagner le chemin des baptisés vers la sainteté. Mais cette longue tradition semble avoir été quelque peu oubliée. Ce nouveau numéro de la revue Carmel cherche à en exposer les principes, en les adaptant aux questions d'aujourd'hui, et en les rafraîchissant à la lumière des avancées les plus récentes de la méditation de l'Église. Cette sagesse de vie chrétienne mérite d'être rappelée au plus grand nombre !
Qui est cette personne assise, dans l'Évangile, sous un figuier ? C'est vous, c'est moi, c'est chacune, chacun d'entre nous rêvant de vivre enfin notre vie en plénitude. Mais à quelle existence Dieu appelle-t-il Nathanaël ? En quoi l'accomplira-t-il en suivant Jésus ? Qu'est-ce qu'une vocation ? Nos vies sociale, intellectuelle, amoureuse, ne sont jamais que la recherche et la poursuite de la vie véritable. Jusqu'à la lumineuse évidence que la vie que nous désirons et la vie que Dieu veut pour nous ne sont qu'une. Explorant comme jamais le fil anodin de la quotidienneté anonyme, Adrien Candiard en délivre ici le miroitement secret au regard de l'éternité. Une grande leçon, sans leçon, de spiritualité simple et haute. Un livre pour se jeter sur la voie, après l'avoir lu et dévoré. Dominicain vivant au couvent du Caire, Adrien Candiard est l'auteur notamment de En finir avec la tolérance, Veilleur, où en est la nuit ?, Comprendre l'islam, ou plutôt : pourquoi on n'y comprend rien.
L'oraison est-elle une forme particulière de prière ? Demande-t-elle un apprentissage ?
En quelques pages, les non-initiés trouveront les réponses très simples aux questions les plus fréquentes sur la prière silencieuse, l'oraison :
- L'oraison est-elle pour tous ?
- Pourquoi faire oraison ?
- Comment commencer à faire oraison.
- L'oraison et la vie.
Sans prétendre à l'exhaustivité, ce livre reprend les points essentiels de la pratique de l'oraison.
Découvrez comment Dieu s'occupe toujours de nous pour nous mener vers le Bien Dieu est-il seulement présent dans les églises ou dans nos moments de prière ? S'il est vraiment Dieu, n'est-il pas présent partout et sans cesse ? Mais alors, pourquoi y a-t-il du mal dans le monde ? Et la liberté de l'homme existe-t-elle encore, si Dieu conduit toute chose ? En réponse à ces questions, les articles de ce numéro aident à mieux comprendre le dessein de Dieu sur le monde et sa pédagogie, tout en indiquant les moyens de reconnaître sa volonté.
On connaissait, depuis longtemps, par la tradition littéraire et par les chaînes exégétiques, l'existence d'un commentaire grec sur le Livre de Job attribué à S.
Jean Chrysostome. Ce commentaire n'avait jamais, jusqu'à maintenant, été publié. M. l'abbé Sorlin, prêtre du diocèse de Clermont-Ferrand, dans sa thèse soutenue en 1975 devant l'Université Lyon II, a établi sur des bases nouvelles et élargies l'authenticité chrysostomienne de ce commentaire. L'édition critique de ce texte, en deux volumes, permettra d'accéder à l'interprétation que le plus grand orateur de l'antiquité chrétienne a donnée de l'un des livres les plus dramatiques de l'Ecriture et même de la littérature universelle.
Sans doute, sous la plume de ce Père, ne trouvera-t-on pas de spéculations sur le problème du mal. Chrysostome est un antiochien, attaché à l'exégèse littérale et morale. La grandeur du mystère de Dieu, l'omniprésence de la Providence, le rôle de la tentation et de la liberté, l'énigme de la mort, la souffrance du juste et la prospérité de l'impie, le danger des richesses, l'éducation des enfants, le détachement des biens de ce monde qui, finalement, n'appartiennent qu'à Dieu, voilà les questions auxquelles le commentateur s'efforce de répondre, parce que ce sont celles de ses auditeurs.
Ce sont encore les nôtres aujourd'hui.
On connaissait, depuis longtemps, par la tradition littéraire et par les chaînes exégétiques, l'existence d'un commentaire grec sur le Livre de job attribué à S.
Jean Chrysostome. Ce commentaire n'avait jamais, jusqu'à maintenant, été publié. M. l'abbé Sorlin, prêtre du diocèse de Clermont-Ferrand, dans sa thèse soutenue en 1975 devant l'Université Lyon II, a établi sur des bases nouvelles et élargies l'authenticité chrysostomienne de ce commentaire. L'édition critique de ce texte, en deux volumes, permettra d'accéder à l'interprétation que le plus grand orateur de l'antiquité chrétienne a donnée de l'un des livres les plus dramatiques de l'Ecriture et même de la littérature universelle.
Sans doute, sous la plume de ce Père, ne trouvera-t-on pas de spéculations sur le problème du mal. Chrysostome est un antiochien, attaché à l'exégèse littérale et morale. La grandeur du mystère de Dieu, l'omniprésence de la Providence, le rôle de la tentation et de la liberté, l'énigme de la mort, la souffrance du juste et la prospérité de l'impie, le danger des richesses, l'éducation des enfants, le détachement des biens de ce monde qui, finalement, n'appartiennent qu'à Dieu, voilà les questions auxquelles le commentateur s'efforce de répondre, parce que ce sont celles de ses auditeurs.
Ce sont encore les nôtres aujourd'hui.
Depuis toujours, les hommes ont regardé les étoiles, raconté l'origine du monde et parlé à leurs dieux. Pourtant, au sein des cultures humaines, se sont érigés deux systèmes d'intelligence du monde. Entre eux, une ligne de partage infranchissable : soit il y a une ou plusieurs volontés supérieures à l'origine de tout ce qui existe, soit il n'y en a pas.
Peu à peu, des réflexions d'ordre philosophique, cherchant à échapper à l'idéologie ou au simplisme, ont tenté de penser à leur tour l'impensé, de comprendre l'incompréhensible, de rendre compte de leurs hypothè- ses ou de leurs questionnements. La théologie, de son côté, affûtait ses arguments et cherchait à éclairer à son tour croyants et incroyants.
L'époque contemporaine a ainsi vu fleurir des controverses souvent vives où l'empire de la pensée scientifique et la laïcité comme règle intangible du jeu politique et social se sont parfois imposés.
Aujourd'hui, ce débat est-il une question dépassée ? Pas pour nos auteurs, l'un, prêtre catholique, l'autre, professeur de philosophie. L'un croit, l'autre a perdu la foi. Converser, c'est la démarche qu'ils ont adoptée. Autour de quelques grands thèmes, ils ont choisi d'échanger leurs arguments : la question de la consolation, celle du fait de croire, du rôle de l'institution, du sens de la vie, de la conscience, de l'animal, de la morale ou encore de l'importance à accorder au réel.
Ils ont décidé d'en parler d'âme à âme, de conscience à conscience et, forts de leurs liens d'amitié et de respect, d'accepter d'envisager le point de vue de l'autre comme contradictoire et complémentaire mais aussi et possiblement salutaire. Comme une garantie à la liberté de conscience, dans un monde qui, aujourd'hui, cherche à faire naître des conflits là où il n'y a que de la différence.
Le thème du discernement, très présent dans la spiritualité ignatienne, est aussi une question capital pour la doctrine du Carmel. Étroitement lié au chemin de la croissance spirituelle, il a pour principal fin d'aider l'âme à se laisser mouvoir en tout temps par l'Esprit Saint. Les textes de Ste Thérèse d'Avila sont une relecture personnelle pour y découvrir les traces de l'action de Dieu , quant à Jean de la Croix, deux de ses oeuvres expliquent et éclairent des phases difficiles de la vie spirituelle. Ce numéro mettra en lumière ce que l'enseignement des saints du Carmel, ainsi que la Bible et la tradition spirituelle de l'Eglise ont à nous dire sur le discernement.
Comme chaque exemplaire de Vives flammes, ce numéro offre un dossier de cinc articles autour du thème principal du numéro. Il présente des repères pour comprendre ce qu'est la faculté de la mémoire dans l'homme, et pour accueillir la mémoire telle que Dieu nous propose de la vivre dans le sacrement de l'eucharistie, dans l'acceptation de notre passé et le pardon, dans la méditation des merveilles que Dieu n'a cessé de faire au long des âges.
Le reposest un art délicat. Entre défoulement et ressourcement, il est appelé à devenir, finalement, une anticipation du repos promis par Dieu. La Bible ne cesse de parler de ce repos. Les saints du Carmel aussi. Sa dimension théologale n'exclut pas une mise en humaine qui relève de la saine détente. C'est à cet art que ce numéro de la revue Carmel veut introduire. Art d'autant plus nécessaire que l'homme d'aujourd'hui semble s'épuiser. Sommaire : - Le repos dans la Bible - Entrer dans le repos de Dieu avec Saint Jean de la Croix - L'art de bien se reposer - La détente au Carmel - Le loisir selon Piepper - Chronique : le Cantique, une invitation, trois sorties, une fugue
A quoi ressemble une société sans argent ? Est-il bon de le supprimer pour parvenir à une société plus juste ? N'est-ce pas déplacer le problème ailleurs ? Reste que depuis la chute du mur de Berlin, l'histoire a brusquement libéré le système capitaliste. L'amour de l'argent, qui était canalysé jusque là par des résidus de morale chrétienne est devenu le moteur spirituel de la société. Comment le remettre à sa place ?
Fils d'ébéniste, Paul Baudiquey aime les mots comme son père a aimé le bois.
Il les traite comme des signes pleins, en les respectant, en les "exhaussant" (Yves Prigent, préface). Comptent pour lui leur densité, voire leur obscurité. Souvent le sens net du travail de l'obscur. L'écriture, comme la peinture, ont besoin "d'hommes qui se noient". L'auteur s'est jeté à l'eau. Voici des bouts d'écriture, comme autant de "morceaux d'existence incorruptible que nous lançons à la gueule répugnante de la mort" (René Char).
Une grande réalité de mort et de résurrection court dans ces textes, délivrés au fur et à mesure des nécessités, des doutes, des merveilles et des blessures de l'existence quotidienne. Pages fortes, à lire une par une, qui se voudraient proximité chaleureuse parfois douloureuse. En filigrane, l'énigme d'un Dieu dont les grandes certitudes sont de tendresse et de compassion. Les vrais, les seuls regards d'amour sont ceux qui nous espèrent.
L'« Expositio Evangelii secundum Lucam » est une suite d'homélies regroupées par Ambroise en un ensemble relativement complet.
Parmi les sujets dont peuvent naître quelques graves préoccupations, il en est un qui figure doute tout en haut de la liste : la mort. Depuis l'antiquité et ce qu'il nous en est parvenu (pyramides égyptiennes, fresques et tombeaux ornés), le rite funéraire a permis la construction d'édifices, d'écritures et d'objets rituels, qui ont transcendé la mémoire des disparus.
Aujourd'hui en Occident, la mort semble revêtir une allure plus... discrète. Au Mexique, en revanche, elle est fêtée chaque année, propice à des défilés et à des représentations fantaisistes. Avec l'accroissement de la population, l'urbanisation galopante, la vie sur les réseaux sociaux, les rituels funéraires ont, eux aussi, évolué. Le design, l'illustration et la typographie nous en livrent un témoignage troublant.
Préface de E. Bianchi, de la Communauté monastique de Bose Ce volume offre, en vingt chapitres, un enseignement du Père spirituel du Monastère de Saint-Macaire (Égypte), réparti selon le déroulement de l'année liturgique. Tout est pétri d'Écriture Sainte et centré sur Dieu. Même si, apparemment, c'est l'homme qui semble se frayer un chemin vers Dieu, en fait c'est Dieu qui vient vers l'homme comme un Père très aimant. À chaque lecteur de découvrir, à partir de ces textes, l'espace où il peut trouver ce qu'il est - un être attiré par Dieu et fait pour Dieu -, et le vivre. La Préface trace une rapide et nette présentation du Père Matta el-Maskîne, son histoire, la Parole de Dieu et les Pères comme fondement, la figure du Père spirituel.
Dans ce dossier spécial, réalisé en partenariat avec l'Institut Khéops à Paris, nous explorerons les nombreux liens que la Bible noue avec l'Égypte. Nous nous intéresserons notamment à l'influence de l'Égypte en Canaan et à la présence des Hébreux, puis des juifs sur les rives du Nil. Nous analyserons également les mythes fondateurs à travers les figures bibliques...
Compte tenu de l'importance de la louange dans l'oeuvre des Pères, louange personnelle et communautaire qui se traduit dans des hymnes..., reprise de la louange biblique par les Pères, ces colonnes de l'Église qui étaient des hommes façonnés par l'Écriture, nous lui consacrons un deuxième numéro de Connaissance des Peres de l'Eglise. Ainsi aurons-nous les Actes des Rencontres nationales de patristique de juin 2014, coorganisées par Régis Courtray et Régis Burnet, à l'abbaye de Sylvanès. Le numéro précédent a été ouvert par l'Alleluia, celui-ci l'est par le Sanctus, qui est une autre expression de la louange, l'avènement du ciel sur la terre, en quelque sorte, à partir de la vision d'Isaïe. Ysabel de Andia montre que les auteurs chrétiens en donnent une interprétation trinitaire, et que Denys l'Aréopagite y voit l'écho d'une illumination divine. Reprenant la question de la prière et la place de la prière de louange, Smaranda Marculescu Badilita montre l'apport de Clément d'Alexandrie qui fait de la prière de louange un sommet en la rapprochant de la contemplation. Puis, Céline Urlacher-Becht s'attache à l'expression de la prière de louange dans les hymnes, ceux d'Hilaire, dont trois seulement sont conservés (et elle étudie le premier), ceux d'Ambroise, plus célèbres, et elle commente principalement l'hymne au Créateur. Reprenant l'oeuvre d'Hilaire de Poitiers, Marc Milhau envisage un autre volet : ses commentaires des Psaumes, dont le titre hébreu est : livre des louanges. Il montre à quel point Hilaire a été exégète des Psaumes et comment il met en oeuvre l'apport de la rhétorique classique pour exprimer la louange contenue dans les versets 35-36 du Psaume 68. L'enquête serait encore à poursuivre, mais force est de reconnaître que les Pères ont été des hommes de louange, et cette louange s'est exprimée dans la liturgie qu'ils ont mise en place et dans la prière qui exprime leur dialogue constant avec le Créateur.
La Trappe, une proposition pour aujourd'hui