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Bayard
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« Là où croît le péril, croît aussi ce qui sauve », écrivait Holderlin. Voilà le balancier qui tient en équilibre cette lettre adressée à l'enfant qui sera bientôt baptisée alors même que sa mère vient d'être condamnée par la médecine. Marion Muller-Colard, témoin de la vie funambule dans laquelle cette jeune mère dompte le vertige pour un plus-de-vie inouï, rassemble dans cette lettre tout ce qu'elle apprend de cette traversée sur le fil. Mais c'est aussi en se mettant au diapason de la vie de l'enfant que le sens de ce baptême, au plus fort de la menace, lui apparaît soudain éclatant de simplicité et de force.
« J'enseignais la philosophie lorsque tu es née. Nous avons plaisanté, ta mère et moi, sur les leçons que j'aurais à te donner. Je t'ai pensée élève. Tu es devenue mon maître. » Un texte bouleversant sur l'amitié, l'espérance et la puissance fragile de la vie. -
« La voie de l'intranquillité s'est imposée à moi par la force des choses. Par la force crue de la vie, qui ne prévient de rien, qui exige de nous que nous épousions à chaque instant la courbe indéchiffrable de notre imprévisibilité. »
Et si nos vies ne se suffisaient jamais d'être « tranquilles », au repos... Si, finalement, l'inquiétude, la curiosité, l'interrogation voire le doute, étaient les vrais moteurs de toute existence humaine en recherche ? Marion Muller-Collard propose ici une méditation qui peut s'adresser à tous, croyants ou non, et nous conduit à faire de notre « intranquillité » l'occasion d'une plus grande confiance, d'une disponibilité à l'imprévu, à ce qui arrive. -
Comment trouver sa voie ?
Mais surtout comment prendre
confiance en soi pour s'accomplir ?
Certes, personne n'est irremplaçable, et pourtant
chacun est unique. Il se pourrait même que toute
personne ait une mission à accomplir. Dans ce livre
étonnant, Jean Moubourquette propose à chacun
d'entre nous, où que nous en soyons sur le chemin
de notre existence, de trouver la voie de la réalisation
de soi et de sa mission. -
Il y a des livres qui guérissent car ils réconcilient avec soi-même. Ils font entendre les puissances de division qui menacent. Ils rappellent la voix ténue qui relie à soi-même, et à l'Autre. C'est le grand talent de Lytta Basset d'être à l'écoute de cette voix qui, de récit biblique en récit biblique, guide le lecteur pour mieux naître à soi-même.
Dans ces méditations, Lytta Basset nous apprend à reconnaître la confiance qui naît au coeur des personnages bibliques. C'est elle qui permet l'expérience de renouvellement à laquelle nous sommes invités chacun, chaque matin, au-delà de la peur, de la colère et de tout ce qui nous éloigne de nous-même. Forte de sa riche expérience d'écoute à la fois du texte biblique mais aussi de nos âmes blessées, l'écrivaine et théologienne nous convie à faire résonner cette expérience de renaissance dans nos vies. -
Pendant les dix dernières années de sa vie, le Père Varillon (1905-1978) a donné, en de nombreuses villes de France, de remarquables cycles de conférences, afin d'approfondir et renouveler la foi au coeur des débats qui font la culture présente. On retrouve dans cet ouvrage la parole prenante du Père Varillon, son don d'explicateur et d'éveilleur. En toute circonstance, il déployait une pédagogie merveilleusement efficace parce que disponible à l'écoute des autres. Il a créé un genre nouveau qui associait la réflexion, la référence étroite à l'Écriture, l'énoncé des réalités essentielles, le dialogue avec la pensée contemporaine, notamment avec René Rémond. Ce maître spirituel, traditionnel et audacieux, possède mieux que personne l'art de dépoussiérer le christianisme, de lui redonner vigueur et authenticité, de l'expliquer dans ce qui lui est vital.
Ce recueil des conférences du jésuite constitue une initiation à la foi chrétienne. -
Chaque année 55 000 mariages catholiques sont célébrés (sur une classe d'âge de 700 000 personnes). Ce chiffre est stable depuis 2010.
Nombreux conseils pour comprendre le sens du mariage religieux et de l'engagement de foi. Des extraits de la Parole de Dieu, sur le thème de l'amour et de l'alliance.
Ce livret contient des pages consacrées au baptême des futurs enfants du couple. Il accompagne le couple tout au long de sa vie. -
« Il m'arrive de penser que tout est mise en abîme. Mais à une échelle si grande qu'il nous est impossible de voir nos existences autrement que comme des ramifications anarchiques. Chacun de nous est à la fois la petite et la grande matriochka d'autre chose. Et si Dieu existe, c'est d'être la plus petite, l'indivisible. Cet ovale lisse et minuscule que j'aimais tenir enfin entre mes mains, enfant. Dans le désordre des poupées russes éventrées, éparpillées au sol par moitiés, tenir au creux de ma paume ce noyau dur solide, irradiant d'une inviolable unité. » Dans ce livre, Marion Muller-Colard part à la rencontre de Nikola Zaric, sculpteur suisse décédé en 2017. Son oeuvre lui révèle que « la vie ne se trace pas en ligne mais en ronde. »
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Ce livre, paru en 2002 et constamment réédité depuis, présente la colère comme étape nécessaire de la vie croyante et spirituelle. La colère, écrit Lytta Basset, «est à considérer comme un moteur capable de transformer une énergie potentiellement dévastatrice en cette violence de vie qui accompagne le processus de toute nais-sance.» L'auteure s'appuie sur les récits bibliques du combat de Jacob, du cri de Job ou de la colère de Jésus. Il existe ainsi une «sainte colère», un espace à part où Dieu et l'humain peuvent s'affronter et se retrouver dans la nuit.
Un texte majeur. -
Un Chinois et un Coréen, convertis au catholicisme et vivant en France, un laïc écrivain et académicien français et un prêtre dominicain peintre, ont inventé depuis quelques années une sorte de dialogue spirituel et esthétique qui trouve, avec ce livre plus particulièrement, son expression la plus aboutie. Les 50 poèmes de François Cheng évoquent ses thèmes de prédilection, l'exil, la lumière, l'amour, les traditions orientales et occidentales... Et Kim En Joong, en écho, propose 50 reproductions de ses oeuvres, peintures, vitraux ou céramiques.
Un très beau livre de méditation.
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Véronique Margron choisit dans ces pages de redonner toute sa dimension à la douceur et de considérer ce qui, de nos vies affectives, peut être revigoré à cette source. Qu'il s'agisse de la douceur du repos qui suit la Création du monde ou de la douceur de l'aurore de Pâques à la faveur de laquelle les femmes découvrent le tombeau vide du Christ, la douceur parcourt le récit biblique. Ces textes n'ouvrent-ils pas la voie à chacun pour vivre une relation d'amour et de joie toujours renouvelés ?
Véronique Margron se livre également dans ces pages incisives et douces sur ce qui constitue le coeur de sa foi et sur ses convictions de théologienne : mon métier a ceci de magnifique qu'il me convie à l'art théologique à travers une splendide méditation, celle du voyage incessant entre le visage de Dieu et les visages et situations des hommes, entre le récit biblique et les récits de nos contemporains. Penser un christianisme incarné, vivant et pleinement nourri par l'amour, tel est le magnifique credo que livre cet ouvrage. -
Pour l'écrivain et théologien Maurice Bellet, chacun passe au cours de sa vie par ce qu'il nomme l'en-bas : la déchéance, le monstrueux, la dépression, la trahison, la folie, la perte, l'exclusion, la maladie ou la détresse. Ces situations peuvent être l'occasion d'une création et d'un rapprochement avec les autres, et cette fonction ne doit pas être occultée de la vie humaine : "C'est un peuple sans nom, sans patrie, sans drapeau, écrit-ils à propos de ces gens de l'en-bas. Ils portent l'énergie formidable qui naît en bas lorsque l'humain de l'humain émerge de la grande mort - prodigieuse naissance. C'est un genre d'hommes, hommes et femmes, littéralement revenus de la mort : ils y ont goûté, elle les a transpercés : quelque chose est advenu, qui est impérissable." Une méditation profonde et un classique de la littérature chrétienne du XXe siècle.
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Sages, mystiques et maîtres spirituels
Frédéric Lenoir, Ysé Tardan-masquelier, Collectif
- Bayard
- 13 Janvier 2021
- 9782227498754
Qui sont ces maîtres de vie, ces sages, ces mystiques qui ont façonné l'aventure spirituelle de l'humanité ? Quels sont les grands textes qu'ils ont écrits ou suscités, quelles sont les sources de leur inspiration ? Du Bouddha à Thérèse d'Avila, de Sénèque à Gandhi, d'Ibn'Arabi à Simone Weil, des sages égyptiens aux lamas tibétains contemporains, des maîtres du hassidisme aux gurus de l'Inde moderne... ce livre évoque l'expérience transformante des plus grandes figures spirituelles de l'histoire de l'humanité et les grandes philosophiques de l'histoire des hommes : le scandale de la souffrance et l'aspiration au bonheur, le chemin spirituel, la prière et la méditation, l'amour et la compassion, la liberté et la mort et l'au-delà... Une superbe fresque des quêtes spirituelles de l'humanité.
Une somme anthologique, documentée et pédagogique sur tout ce que l'humanité a pu créer en matière de sagesses. D'abord publié en 2002, l'ouvrage, ici repris en édition compacte, évite les pièges du syncrétisme et de l'anachronisme tout en restant éclectique et accessible à tous. -
S'inspirant des Exercices spirituels et de leur méthode de méditation et de contemplation des Ecritures comme de l'existence, François Varillon propose dans ce livre de redécouvrir la vie de Jésus et son enseignement par la méditation. Rédigées à la première personne ("Je vois la scène" , "Je lis" , "Je prie" ...), ces méditations restituent de façon étonnante la manière personnelle de se glisser dans le texte évangélique et de l'habiter.
Chaque méditation nous conduit à nous interroger sur nous-même, sur notre existence, sur la voie que nous empruntons pour accéder à une vie plus juste. Ce livre est le compagnon idéal de toutes celles et tous ceux qui veulent simplement être guidé dans la découverte de la sagesse de Jésus, son enseignement. François Varillon (1905 - 1978), jésuite, est un de ceux qui ont marqué la pensée catholique du 20ème siècle.
Beaucoup de ses ouvrages sont devenus de grands succès spirituels, comme Joie de vivre, joie de croire. Editeur du journal de Claudel, grand lecteur de Fénelon et Péguy, ses méditations ont marqué des générations de croyants et de lecteurs.
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Anne Lécu nous invite à une nouvelle méditation biblique pour en découvrir une facette inattendue : la force symbolique du texte quand il convoque la nature. Elle cueille auprès de quelques arbres ou plantes une prière singulière. Souvent comparés aux humains, ces végétaux nous enseignent une manière d'habiter notre relation avec Dieu. Ainsi l'amandier, figure la prière du veilleur car le mot hébreu qui le désigne, shaked, dérive du verbe qui signifie « être attentif, veiller ». C'est cette étymologique l'on retrouve dans le livre de Jérémie. Le cèdre incarne la prière du bâtisseur, le chêne, celle du sage, le figuier celle du gourmand, etc. Qu'il s'agisse du Cantique des Cantiques, du livre de la Genèse, l'arbre guide la méditation spirituelle et ses différents moments. Le règne animal est également l'occasion de méditer le texte de la Bible, ainsi de quelques oiseaux qui s'invitent pour un temps de méditation sur le sens de la relation entre l'homme et la Création.
Ces textes ont été l'objet d'une première parution dans Prions en Eglise -
Est-il possible de connaître Dieu ? Quels sens ont les mots que nous employons ? Ce livre est un témoignage précieux de l'audace spirituelle de François Varillon qui entendait frôler au plus près le mystère de Dieu. Visitant Fénelon, Ignace de Loyola, Péguy, Romano Guardini, l'auteur explore ainsi les chemins de la méditation chrétienne. Notamment ce que les mystiques appellent « l'état passif », et qui nous permet d'entrevoir même de très loin « l'éternelle enfance de Dieu ».
Ce livre apparaît aujourd'hui comme un véritable guide spirituel.
Précurseur d'un Christian Bobin, et de son Très-Bas, il donne un bouleversant témoignage d'une présence humble et silencieuse de la divinité dans le monde contemporain. -
Notre monde contemporain donne l'impression d'avoir rendu l'âme, pourtant le mot lui-même n'est pas tombé en désuétude. Il court à fleur de langage, il passe de bouche en bouche. Ce n'est plus un mot d'église, c'est un mot de rue. Il est dans l'air du temps, il insiste comme s'il avait encore quelque chose à dire et voulait se faire entendre.
Qui s'étonnera d'entendre parler d'une belle âme, de l'âme d'une maison ou d'un jardin ? Qui n'a éprouvé l'impression d'agir en son âme et conscience ? Qui ne s'est, un jour ou l'autre, senti habité d'un certain vague à l'âme, blessé en son âme, contraint à agir la mort dans l'âme ?
Marqué par le deuil de son époux, constatant parallèlement qu'en Occident l'homme a cessé d'être travaillé par toute forme de vie spirituelle, Catherine Ternynck invite le lecteur à affiner son regard sur les êtres comme sur les choses pour pouvoir s'ouvrir aux transcendances.
L'auteur : Catherine Ternynck Catherine Ternynck est docteur en psychologie, psychanalyste (SPP) et membre du département d'éthique de la famille de l'université catholique de Lille. Elle a publié L'épreuve du féminin à l'adolescence (Dunod 2000), Chambre à part (DDB, 2007, prix du Furet et de la Voix du Nord) et L'homme de sable (Seuil, 2011). -
Thomas Merton est l'une de ces figures spirituelles majeures du XXe siècle. Moine cistercien américain, mort en 1968, il incarne selon le pape François dans un récent discours ce qu'est le rêve américain. La richesse de son cheminement spirituel nous est livrée par son Journal qui est une véritable oeuvre littéraire. La nuit privée d'étoile » livrait son autobiographie avant sa conversion au catholicisme en 1938 ; le présent ouvrage couvre la période d'après et jusqu'à sa mort.
Dans ces pages vibrantes, Merton ne cesse d'accorder sa vocation monastique et celle d'écrivain. Ce livre décrit les étapes d'un itinéraire spirituel très riche : durant les années passées à Gethsémani, Merton découvre toute sa liberté intérieure puis, peu à peu, il aspire à une vie plus érémitique dans un lieu retiré de l'abbaye. Sa culture littéraire et spirituelle nourrit ses réflexions quotidiennes et elle ne cesse de s'élargir, le faisant passer de la lecture des mystiques occidentaux à celle des traditions religieuses orientales. Mais le sentiment aigu du monde où il vit ne le quitte jamais : son engagement pour la paix et contre l'arme atomique, et plus largement son analyse de la vie américaine témoignent de sa lucidité.
Une traduction dirigée par Bernard Durel, dominicain spécialiste de l'oeuvre de Thomas Merton avec un très riche appareil critique. -
Maurice Bellet (1923-2018) est psychanalyste, prêtre et théologien. Son oeuvre considérable est traduite dans le monde entier.
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"Une main sur la beauté du monde, l'autre main sur la souffrance des hommes, les deux pieds dans le devoir du moment présent". François Varillon Peu de temps avant sa mort, le Père Varillon recevait Charles Ehlinger pour des séries d'entretiens. Celui-ci va recueillir les confidences et les explications du penseur et théologien sur diverses questions : son itinéraire, ses jeunes années à Lyon, sa formation de jésuite, "la spiritualité des laïcs", les communautés de foyer dont il s'est occupé pendant plus de 30 ans, sa passion pour Fénelon et Paul Claudel.
Mais aussi les questions simples et essentielles, plus universelles, qui tourmentent chaque individu : la vie et la mort, la crise de la civilisation occidentale et du christianisme. Un livre essentiel qui nous dévoile encore davantage du parcours et des repères de ce grand penseur.
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L'écrivain Guillaume de Fonclare confie ici une foi qui n'atteint pas son objet, et qui bute sur les certitudes d'un rationalisme bien ancré. Témoignant d'une aspiration spirituelle forte, l'auteur livre le récit d'une vie endeuillée vouée à l'espérance et qui pourtant résiste à croire. Ses précédents livres avaient déjà croisé la question spirituelle, elle est ici aimantée par le récit sensible d'une vie passée à chercher le visage de Jésus.
Un visage qui s'est d'abord confondu avec celui du père, trop tôt disparu. Alors quand le miroir se brise, comment croire encore? Dans ce texte sensible, instruit par des années de fréquentation assidue des textes bibliques, la quête d'une foi solide devient un éloge de ce qui se tient au bord du vide. -
"Lorsque j'étais enfant, ma mère déposait chaque matin sur la table de notre cuisine une miche de pain de la veille, une fiasque de vin, un cruchon d'huile et une salière, le tout recouvert d'une serviette sur laquelle elle avait elle-même brodé ces mots, « Que l'huile, le pain, le vin et le sel soient une leçon et une consolation ». Ainsi à celui qui venait chez nous, ces objets disaient qu'il était le bienvenu et qu'il y avait aussi à manger pour lui." Pour le fondateur de la communauté mixte de Bose, dans le Piémont italien, le partage n'est pas un vain mot. L'accueil de l'étranger figure dans la règle du monastère où la table, qui jouit d'une renommée nationale, invite l'hôte à vivre une spiritualité du partage. La table n'est-elle pas ce lieu important dans toute la tradition chrétienne, celui de la présence divine comme celui de la rencontre ?
Le repas comporte ainsi, bien au-delà de la consommation de nourriture, une dimension spirituelle essentielle. C'est un moment d'humanisation, de construction de l'amitié et de la communauté. C'est une manière de dire l'amour porté à l'autre, comme le montrent nombre de passages de la Bible qui sont ici relus selon cet éclairage.
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Mariel Mazzocco nous invite à retrouver le sens de la simplicité, célébrée dans de nombreuses pages de la spiritualité chrétienne. Avec un regard libre et dégagé de toute prévention, nous découvrons la qualité originaire de notre esprit : la simplicité. C'est l'anima semplicetta de Dante dans la Divine Comédie. Si nous ne pouvons retrouver ce premier état, il nous est possible de travailler jour après jour à discerner l'essentiel, en cultivant notre capacité d'émerveillement. Cette dimension a nourri de nombreux auteurs chrétiens, à l'instar de Fénelon qui reconnaît les vertus d'une simplicité sublime que l'on ne peut que pratiquer sans jamais pouvoir la saisir dans les méandres du discours. De même les Pères de l'Église ont-ils fait l'éloge de la simplicité comme manière de vivre de manière juste et droite. Dans ce livre, l'auteur nous convie à un parcours spirituel au plus près de nos vies.
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Dennis Gira a passé de longues années à étudier et surtout à pratiquer le dialogue interreligieux. Dans ce nouveau livre, Dennis Gira entend mettre son expérience très originale du dialogue au profit de tous. Que le dialogue soit interreligieux, interculturel (il est lui-même entre plusieurs cultures, plusieurs langues et religions), mais aussi politique, philosophique, et jusqu¿au dialogue dans le couple, l'amitié, etc.
Sans être simplement une méthode, ce livre part d'exemples précis et vécus de dialogue pour nous faire entrer dans la démarche originale du dialogue avec l'autre. Exemples souvent déroutants, parfois pleins d'humour, qui illustrent ce qui aide et construit le dialogue et ce qui peut le bloquer et le détruire parfois. Et pourquoi.
On découvre les règles d'or du dialogue, ses bonheurs mais aussi ses écueils, ses drames.
L'auteur donne 5 règles d'or pour construire un dialogue réel, il dénonce 5 ennemis du dialogue et en présente 5 amis qui le favorisent et l'enrichissent. -
La morale sexuelle fait débat et pose question chez les catholiques. Il y a ceux qui veulent maintenir les interdits, les condamnations morales, et ceux qui voudraient bien adapter la morale chrétienne... Maurice Bellet, dans un bref essai, propose une autre façon de poser le problème. la vraie question, écrit-il, n'est peut-être pas d'édicter ou d'annuler des règles et des lois en matière de moeurs et de morale. Il s'agit, selon lui, de mettre en cause radicalement notre façon de lire et d'entendre l'Evangile. Car l'Evangile parle aussi de cela. Et Maurice Bellet nous fait découvrir un enseignement évangélique que peu, avant lui, ont su mettre en avant pour sortir des impasses morales.
Un pari risqué, mais écrit-il : mieux vaut prendre ce risque que de s'enfermer dans un conflit bloqué...