Véritable "bombe à retardement théologique ", selon george weigel, biographe américain du pape, l'approche de la sexualité par jean-paul ii va marquer un tournant dans l'histoire de la pensée moderne.
Durant les quatre premières années de son pontificat, jean-paul ii a consacré ses audiences générales du mercredi au plus vaste enseignement jamais délivré par un pape sur un même sujet : la " théologie du corps ", une approche aussi originale que parfaitement méconnue sur le corps, la sexualité et le mariage. paradoxalement, cet enseignement demeure ignoré non seulement du grand public, mais aussi des époux chrétiens et de la plupart des pasteurs.
Pourtant, toutes les vérités de la foi chrétienne apparaîtraient sous un jour nouveau si les théologiens exploraient l'apport de ces thèses, véritables tournants dans la théologie catholique, mais aussi dans l'histoire de la pensée moderne. faciliter la découverte d'une pensée d'une richesse inouïe et profondément libératrice qui chasse définitivement de la morale catholique toute condamnation de la sexualité humaine et toute méfiance à son égard, tel est le but de cet ouvrage, accessible à tous.
Trop souvent, nous oublions que l'Homme est corps-âme-esprit, ou bien nous les opposons. Cet ouvrage réconcilie les trois, proposant une croissance humaine et spirituelle fondée sur la sagesse des Pères du désert et sur la psychologie.
Une nouvelle collection : Asketes ? Une approche globale de la personne Asketes vient du grec et a donné en français le mot " ascèse ". En Orient, l'ascèse comporte l'idée d'exercice, de pratique... En russe, le mot dérive d'un verbe qui signifie " aller de l'avant ". C'est une conception dynamique de la vie spirituelle, qui est processus de croissance. Avec le Christ, nous pouvons croître et grandir humainement et spirituellement. C'est l'objectif de cette nouvelle collection : pro-poser des ouvrages qui réconcilient la vie spirituelle et la psychologie, le coeur, le corps et l'esprit.
Au cours de notre vie, nous ressentons tous un jour le besoin de prendre un nouveau départ. Cela peut même devenir impérieux et d'une absolue nécessité. Cet ouvrage propose, en 40 jours, de se lancer sur un chemin de croissance humaine et spirituelle, avec les Pères du désert, ces premiers moines qui habitèrent les déserts d'Égypte et de Gaza il y a plus de 1500 ans, et Maurice Zundel, le grand théo-logien mystique du XXe siècle. 40 jours comme la durée du carême. Mais ce livre sera utile à tout moment de l'année.
Ce témoignage authentique est un appel à l'accueil dans l'Eglise des personnes homosexuelles, à la fois cri du coeur pour témoigner que de nombreux homosexuels sont travaillées par la vie spirituelle et la vie avec le Christ, et état des lieux de la question dans la vie ecclésiale et sociale. Jean-Michel Dunand a pris conscience de son homosexualité à l'adolescence. Habitant en province, il est contraint de vivre ses premières expériences en cachette, puis de les nier. Mais surtout, il se retrouve très vite tiraillé entre la position de l'Eglise par rapport à l'homosexualité et la foi intense qui l'anime et le pousse vers le sacerdoce. Après avoir traversé bien des épreuves, il tentera même de se faire exorciser, l'auteur a fini par accepter et assumer son homosexualité. Il témoigne aujourd'hui de son parcours pour nourrir le débat sur toutes les situations que vivent les personnes homosensibles, mais aussi transgenres, dans l'Eglise : peut-on être homosensible, transgenre et aimé de Dieu, vivre en Eglise ? Quelle place leur est-il accordée ? A l'image de l'action de l'auteur au sein de la Communion Béthanie où il aide ces personnes à vivre leur foi, ce livre est à la fois un appel à l'Eglise pour plus de tolérance et d'ouverture, et une parole d'espérance à ceux qui n'y ont pas encore trouvé leur place.
Fillette de 14 ans, illettrée, souvent souffrante, Bernadette Soubirous a rencontré l'« Immaculée Conception » dix-huit fois en 1858, devant la grotte de Massabielle, à Lourdes. Entrée chez les soeurs de la Charité, elle témoignera ensuite du message reçu dans l'humilité et le service, au couvent de Nevers, où elle devint une sainte sur le modèle de la Vierge Marie. Sa foi simple a soulevé des montagnes et soulage encore des souffrances physiques et psychiques - le sanctuaire de Lourdes accueille environ six millions de personnes chaque année.
Spécialiste de l'histoire des compagnonnages et de l'univers cathédral, thèmes auxquels il a consacré plusieurs ouvrages de référence, François Icher nous offre ici un voyage original entre le Moyen-Age et le XXIe siècle avec Notre-Dame de Paris pour guide.
Au fil des pages, le lecteur est invité à partager un regard croisé qui permet d'apprécier les invariants et les différences entre un chantier médiéval et celui qui se déroule actuellement auprès de Notre-Dame de Paris depuis le tragique incendie du 15 avril 2019.
Toutes les étapes de la construction d'une cathédrale sont expliquées avec, en miroir, les enjeux d'un chantier moderne, si éloigné et pourtant si proche de ceux qui se déroulaient aux XIIe et XIIIe siècles.
Du maître d'ouvrage au maître d'oeuvre, des premiers jours du chantier à son achèvement, les grandes pages du livre cathédral sont revisitées à l'aune d'une comparaison qui permet de mieux comprendre l'esprit des bâtisseurs, celui des compagnons des métiers de la pierre, du bois, du fer et du verre, sans oublier les nombreux acteurs d'un chantier cathédral qui reste encore à découvrir tant il englobe des domaines souvent ignorés du grand public.
Du financement du chantier à son organisation dans l'espace et le temps, de la permanence de certains métiers traditionnels à l'apparition de nouveaux venus liés au numérique, François Icher nous dévoile ici la longue et belle histoire des bâtisseurs, leurs conditions de travail, leurs contributions respectives pour lever ou relever un monument en nul autre pareil.
Un voyage passionnant au pays des ouvriers des cathédrales.
« Il n'y a pas de vie sans passion », mais lorsqu'elles sont désordonnées, les passions entraînent l'homme dans un processus et un comportement déstructurants et destructeurs. Pris au piège de ses passions, l'homme en effet ne trouve plus qu'une satisfaction éphémère dans un plaisir immédiat et superficiel, s'épuise à la recherche perpétuelle de nouvelles formes de jouissance. Devenu esclave, il vit alors un sentiment de vide total et de non-sens, de solitude et d'angoisse qui le conduit à une frustration existentielle et à une véritable névrose spirituelle. S'appuyant sur la sagesse des Pères du Désert, qui, en fins psychologues, ont posé un diagnostic précis et proposé des remèdes efficaces, Alphonse et Rachel Goettmann établissent un lien entre nos préoccupations actuelles et les approches de la psychologie des profondeurs et de la médecine psychosomatique. De la gourmandise à l'orgueil (les deux passions mères) en passant par la colère, la tristesse, l'« acédie » ou le pardon (chapitre ajouté dans cette nouvelle édition), ils analysent ces « passions qui nous tuent » qui détournent l'homme de la vraie vie que Dieu lui offre. En un langage simple, chaleureux, inspiré de notre propre contexte spirituel, cet ouvrage propose, à la lumière de la foi, une véritable thérapie spirituelle basée sur l'humilité et la confiance.
Un petit livre direct et percutant sur l'essence de la foi chrétienne.
De Dieu, on peut dire ce qu'il n'est pas. Après Dieu n'est pas bizarre (1996) et Dieu n'est pas solitaire (2000), Dieu ne sait pas compter complète la trilogie.
Aujourd'hui, tout se chiffre, tout se calcule. Dieu lui-même est souvent imaginé comme un superflic comptabilisant nos infractions, un juge devant lequel nous serons un jour ou l'autre sommés de comparaître, un banquier faussement généreux nous reprochant sans cesse d'être à découvert.
Et si Dieu, le vrai, le Dieu de Jésus-Christ, ne savait pas compter ? Ni additionner, ni soustraire, encore moins diviser. Tout juste, peut-être multiplier, mais toujours par l'infini, ce qui n'est jamais chiffrable, comme pardonner jusqu'à soixante-dix-sept fois. Dieu n'est pas un Dieu qui compte et demande sans cesse des comptes, mais un Dieu qui compte sur nous. Non pas comme sur un vaste troupeau chaque jour recompté, mais sur chacun, à ses yeux unique et infini à la fois. Comme Jésus, le Fils unique, qui est tout pour lui.
On demandait un jour à Mère Teresa : Finalement, tout au long de votre vie, combien en avez-vous sauvés, d'hommes, de femmes, d'enfants ? - Un par un, répondit-elle.
Actuellement curé dans le Val-de-Marne, Jean-Noël Bezançon a été, à Paris, aumônier de lycée, responsable du Service des Vocations, puis curé de Notre-Dame d'Auteuil et de Saint-Jacques-du-Haut-Pas. Il a enseigné dix ans au séminaire Saint-Sulpice et vingt ans à l'Institut catholique de Paris, notamment comme directeur de l'Institut supérieur de pastorale catéchétique.
Ils ont beaucoup d'enfants. Ils vont à la messe tous les dimanches. Ils récitent des prières. Ils partent en vacances à Lourdes ou à Paray-le-Monial. Ils sont partout. Peut-être même en êtes-vous. Mais qui sont vraiment les cathos ? Un catholique nous dévoile son monde en exclusivité à travers une soixantaine de dessins drôles et impertinents, mais avec un regard toujours bienveillant. Un témoignage étonnant !
Nous sommes tous à la recherche du bonheur, d'une façon oud 'une autre, c'est notre quête la plus profonde. Mais nous passons notre existence entière à le chercher au mauvais endroit, en nous servant des mauvais outils.
Le but de ce livre est de décrire le chemin de l'Être vers notre lumière intérieure et notre réalisation profonde, au-delà des dogmes et des idées préconçues.
La bonne nouvelle, c'est que ce chemin, connu depuis des millénaires, est beaucoup plus simple et plus proche qu'il n'y paraît.
Je vais vous le présenter, afin de vous aider à vous transformer positivement et à découvrir le sens ultime de votre vie. Le bonheur véritable est à ce prix.
Marc Luyckx
Le milieu des exorcistes est fermé et relativement secret.
Le monde occulte que ces prêtres côtoient suscite curiosité et fascination. Scandalisé par les contre-vérités véhiculées par certains films, sur des plateaux télévisés ou dans de prétendus documentaires, le père Angelo, exorciste officiel d'un diocèse italien, a choisi de faire la lumière sur ce ministère mal connu. Sans langue de bois, loin des clichés et avec humour, il aborde les questions délicates liées à la possession.
Il dénonce les faux exorcistes, les opérateurs de l'occulte, mais aussi les dérives et l'incompétence de certains confrères, et les dégâts causés par ceux qui croient voir le démon là où se cachent souffrances et maladies psychiques. Un témoignage inédit.
Ce livre propose une analyse sans concession du catholicisme et dépeint la logique de forteresse assiégée qui semble redevenir celle de l'Eglise. De fait, de plus en plus de catholiques ont « mal à leur Eglise » parce qu'ils ne se reconnaissent pas dans la parole officielle de beaucoup de responsables catholiques. En outre, le catholicisme doit affronter une nouvelle crise à travers les révélations de faits de pédophilie commis par des prêtres et longtemps étouffés qui montrent à quel point il est temps que l'institution catholique se renouvelle, et modifie profondément son mode de fonctionnement et de gouvernance. Selon les auteurs, l'Eglise catholique doit rompre avec ce fonctionnement centralisé, essentiellement masculin et clérical qui est en train de la tuer. Cet ouvrage, véritable cri d'alarme, est aussi un hymne d'espérance. Christine Pedotti et Anne Soupa ne cessent de redire que le christianisme a de l'avenir parce qu'il propose un sens généreux à l'existence humaine. Au bout du compte, c'est une parole résolument optimiste sur l'humanité et son avenir qu'elles délivrent et partagent ici avec les lecteurs. Elle les invitent d'ailleurs à imaginer 100 propositions pour l'avenir du christianisme, 100 idées simples, concrètes, créatives, neuves qu'elles veulent recueillir puis publier en ouvrant un site interactif.
Un vieux moine raconte la formidable épopée monastique de Solesmes depuis mille ans, et fait ainsi pénétrer le lecteur dans les coulisses de sa vie quotidienne et intérieure.
Au soir de sa vie, frère Gabriel, marseillais dans l'âme et le verbe, écrit à son frère Paul qui n'a pas accepté sa vocation et n'est jamais venu le voir au monastère. À travers ses confidences, il nous fait pénétrer dans l'histoire millénaire de Solesmes, dévoilant les heures fastes, glorieuses ou sombres de sa congrégation bénédictine.
Condamnée à disparaître au lendemain de la Révolution française, elle renaît au XIXe siècle sous l'impulsion de dom Guéranger, ressuscitant l'ordre de saint Benoît et bouleversant durablement la liturgie en dépoussiérant le chant grégorien. L'abbaye de Solesmes connaît alors un rayonnement international qui traversera les siècles et sera à l'origine de la fondation de nombreuses abbayes en France et dans le monde entier, de nos jours encore.
L'originalité de cet ouvrage réside dans son écriture, qui rompt volontairement avec les livres existant déjà sur le sujet. Vivant, alerte, mêlant la grande histoire à la vie quotidienne et au ressenti des moines, il se lit comme un roman - mais toutes les informations contenues dans ce texte sont véridiques, puisées au coeur même du témoignage des nombreux moines rencontrés par les auteurs - et plonge le lecteur dans mille ans d'épopée monastique.
L'attrait pour l'intériorité et la spiritualité, la méditation et ses différentes approches s'affirme crescendo depuis plusieurs décennies. Par ailleurs, bien loin d'être vouées à l'effacement que leur promettaient les prophètes de l'athéisme, les religions semblent retrouver un regain d'audience. Parallèlement à ce nouvel essor, se multiplient les repliements identitaires d'ordre idéologique, où le religieux et le politique s'entremêlent.
Le livre de William Clapier puise son inspiration dans la trame de son parcours de vie traversé par une continuelle quête de sens, la foi en Jésus-Christ et le respect de toute autre forme de pensée ouverte au dialogue, qu'elle soit croyante, agnostique, athée. Il est aussi largement redevable aux spiritualités orientales, bouddhistes et hindouistes.
Évoquer son itinéraire personnel lui permet d'étayer concrètement la dimension spirituelle de la vocation humaine. Comment entrer aujourd'hui au-dedans de soi dans la conscience de l'autre ? Quelles sont les conditions favorables à la vie spirituelle, ses différentes phases, ses écueils, ses repères ? Quel type d'expérience spirituelle est à favoriser pour défendre et promouvoir les valeurs universelles, gages d'humanisme, et relever les immenses défi s sociétaux de notre temps ? Tels sont les axes majeurs d'un essai pleinement en phase avec l'actualité et les enjeux civilisationnels du XXIe siècle.
Le livre référence de la préparation au mariage, basé sur la théologie du corps de Jean-Paul II Les évêques de France demandent que le sacrement de mariage fasse l'objet d'une année entière de réflexion et de préparation.
Jusqu'à aujourd'hui, aucun des ouvrages sur ce thème ne prenait en compte de manière systématique les catéchèses de Jean-Paul II sur la théologie du corps. D'une richesse inouïe, cet enseignement donne pourtant sur la sexualité et la spiritualité du mariage une lumière radicalement nouvelle, exigeante, mais profondément libératrice, et représente l'état le plus abouti de la pensée de l'Eglise sur l'amour humain dans le plan divin.
En l'exposant de manière pédagogique et accessible à tous, cet ouvrage constitue pour ceux qui accompagnent au mariage et pour ceux qui s'y préparent une synthèse théorique et pratique indispensable.
Si tu veux suivre Dieu, attache bien ton chameau est la suite, attendue !, deTout ce que vous avez toujours voulu savoir sur les cathos sans jamais oser le demander.Guézou, illustrateur humoriste et catholique engagé, croque à nouveau les petits défauts et manies étonnants et sympathiques des chrétiens à travers des dessins drôles et impertinents qui en disent plus long que bien des discours !
Un retour aux sources de l'Évangile : Jésus nous dit lui-même qui il était, d'après le récit de Marc, le plus ancien des évangiles.Une révolution à l'époque qui a gardé toute sa modernité.0300 Pour comprendre la révolution que représenta la venue de ce sauveur différent de ce que le peuple juif attendait, Éric Denimal propose une lecture attentive de l'Évangile de Marc, le premier et le plus concis des quatre Évangiles, qui montre la terrible méprise contre laquelle Jésus lutta pour convaincre ses proches.
L'auteur respecte la chronologie proposée par Marc, qui, bien plus que le simple souci d'un récit fidèle, est également message dans le message, et pédagogie de l'enseignement du Christ. Marc n'est pas simplement un journaliste qui relate les choses, il est un éditorialiste qui veut construire et partager une opinion. Son objectif est certainement de présenter avant tout le Christ selon Jésus.
C'est ainsi qu'il montre et démontre deux résistances autour de la Bonne Nouvelle annoncée : les disciples et les prêtres. Les premiers se laissent progressivement modeler, les seconds entrent très vite dans un conflit qui conduira à la mise à mort.
Mais même cette mise à mort a été programmée par le Fils de Dieu : Jésus l'avait annoncée, expliquée car tel devait être le Christ inattendu, déjouant le messie attendu !
Pascal Vesin a été démis de ses fonctions de prêtre en mai 2013 par sa hiérarchie. La raison ? Son refus de quitter le Grand Orient de France, loge maçonnique dont il est membre depuis treize ans. Une première dans l'histoire de l'Église.
Prêtre progressiste (il est pour l'ordination des laïcs mariés, prône un rôle accru des femmes et des laïcs dans l'Église, etc.), le père Pascal a toujours défendu sa liberté de penser et de conscience : pour lui, il n'y a pas d'incompatibilité entre les principes de la foi et de la maçonnerie.
Dans ce témoignage exclusif, il revient sur sa dénonciation par lettre anonyme, sur la sanction immédiate (dite « médicinale » !) qui en a découlé - un vrai choc pour lui, mais aussi pour ses paroissiens qui l'ont vu partir du jour au lendemain - et sur son pèlerinage à pied jusqu'à Rome où il espérait pouvoir plaider sa cause auprès du pape François. Il explique également en quoi l'évolution des mentalités au sein de l'Église comme des loges maçonniques est aujourd'hui nécessaire. Un combat qu'il entend mener jusqu'au bout.
Le père Ravanel a bien connu Marthe Robin et son père spirituel, le père Finet. Ce livre est la reconnaissance de tout ce qu'il a reçu d'eux. Il nous transmet ces paroles inédites, véritable trésor spirituel. A partir de sa rencontre avec Marthe, de ses échanges avec elle et de la lecture de ses carnets jamais publiés, l'auteur retrace la vie de la célèbre mystique stigmatisée de Châteauneuf-de-Galaure. Il nous offre ainsi de découvrir ce coeur à coeur avec le Seigneur tout à la fois rempli de douleur et de joie, de souffrance et de paix. A travers ce portrait lumineux, se dessine l'enseignement spirituel de celle qui, par son amour, nous entraîne aujourd'hui encore dans une profonde méditation et nous aide dans notre propre cheminement.
" Il me semble bien qu'il existe un rapport étroit, intime plutôt, entre l'art et la foi.
Mais je ne sais pas lequel. Je sais que sans l'art, sans la beauté [...], je ne serais plus là depuis longtemps. " Dominique Ponnau nous dévoile le resplendissement du mystère qu'il entrevoit dans la nature et les arts. De l'humble Christ en carton bouilli d'une chapelle sicilienne aux trésors du Louvre, les oeuvres qu'il évoque sont essentiellement empruntées à la culture judéo-chrétienne, ainsi qu'au répertoire gréco-romain qu'il côtoie depuis son enfance.
Son écriture, érudite et empreinte de poésie, éveille en nous des sensations pareilles à celles que suscitent la lecture, la contemplation, l'écoute d'un chef-d'oeuvre. Alors, tout comme lui, nous ne pouvons rester insensibles à cette résonance entre beauté et spiritualité auxquelles il a dédié sa vie.
Dans l'entre-deux-guerres, paul claudel et julien green, parmi des dizaines de milliers d'autres, guettaient impatiemment la parution de chaque volume de l'histoire littéraire du sentiment religieux en france, qui a éclairé des générations de lecteurs.
L'abbé bremond leur révélait avec éclat que le rôle social ou moral de la religion n'est que secondaire par rapport à la foi intimement vécue, faite d'épreuves plus que d'extases et de fascinantes théorisations autant que d'expériences. son oeuvre, ambitieuse et monumentale, demeure un des grands classiques de la spiritualité. l'auteur y présente et cite abondamment les maîtres de l'école française du xviiie siècle.
Il montre qu'elle ne se limite pas au jansénisme de port-royal et que les " dévots " du temps de louis xiii et de la fronde ont une profondeur qui n'a rien à envier à celle des grands mystiques du siècle d'or en espagne. l'abbé bremond n'aura jamais qu'un seul sujet d'intérêt et d'études : l'intériorité des êtres humains et leur quête religieuse au-delà de tout catéchisme appris et parfois rejeté. en explorant celles de grandes personnalités comme celles de saint françois de sales, pierre de bérulle ou saint vincent de paul, il fait découvrir une foule d'auteurs injustement oubliés dont l'aventure spirituelle garde toute sa pertinence aujourd'hui.
Jean duchesne s'est laissé guidé avant tout par le " plaisir du texte " pour sélectionner ici les passages les plus suggestifs et représentatifs des onze volumes de l'histoire littéraire du sentiment religieux en france, devenus pratiquement introuvables. sans négliger aucune partie et en respectant le plan général, il parvient à faciliter la compréhension d'une tradition spirituelle à laquelle la culture doit autant qu'à descartes, pascal, corneille, molière ou racine.