ARGUMENTAIRE Nous ne devrions avoir qu'une seule crainte, qu'un seul souci : faire passer le plus possible dans notre vie le don et le pardon dont nous vivons. Le don de crainte de Dieu fait partie de ces faux amis qu'il convient d'analyser avec patience. Ce don du Saint-Esprit ne signifie pas avoir peur de Dieu. Il doit se lire dans l'optique de la Bonne Nouvelle. Mais la crainte n'en dit pas moins quelque chose de l'exigence de la foi, de la violence des surgissements de Dieu au coeur de notre existence. Martin Steffens part à la quête de cette salutaire crainte. En retirant nos sandales, en nous laissant ainsi désarmer, nous n'ajoutons rien à la grandeur de Dieu. Mains nues et paumes ouvertes, nous nous disposons seulement à recevoir de lui notre vie tout entière. AUTEUR Enseignant en philosophie à Strasbourg, Martin Steffens a forgé, au fil de nombreux livres et chroniques, une réflexion personnelle et stimulante, aux frontières de la philosophie et de la spiritualité chrétienne. Il a publié plusieurs ouvrages chez Salvator, dont L'amour vrai : au seuil de l'autre (2018) et Être père, c'est... (2022).
Face à l'échec relationnel avec des personnes qui ne nous font aucun bien, que ce soit au travail, en amitié ou en amour, beaucoup d'entre nous se posent cette lancinante question : Pourquoi toujours moi ? La réponse réside généralement dans les modèles de relation appris dans l'enfance. Les psychologues reconnaissent que s'en libérer revient à les identifier : c'est ainsi que notre rapport aux autres s'améliore. Bien souvent, cependant, le changement de comportement consiste en un simple pansement superficiel. Anselm Grün et Hsin-Ju Wu proposent de perfectionner la démarche psychologique en recourant à la sagesse de la spiritualité biblique. L'approche qui en résulte englobe l'être humain tout entier, afin qu'il puisse pleinement s'ouvrir à de vraies relations avec les autres, plus lucides et apaisées. AUTEUR Anselm Grün, moine bénédictin de l'abbaye de Münsterschwar-zach en Allemagne, anime de nombreuses retraites spirituelles. Ses livres sont traduits dans le monde entier. Hsin-Ju Wu, très attentive aux mentalités psychologiques et spirituelles d'aujourd'hui, est éditrice à Taïwan. Les deux auteurs ont déjà publié ensemble L'interprétation spirituelle des rêves (Salvator, 2015).
Marcher ! Apparemment, l'acte le plus naturel et le plus quotidien qui soit pour l'homme. Et pourtant, qu'y a-t-il de commun entre le moine qui déambule dans son cloître et l'explorateur qui arpente la planète, le piéton qui se déplace en ville et le pèlerin qui chemine en pleine nature ? Pas grand-chose, sans doute, sauf le fait de mettre un pied devant l'autre et, comme le dit la chanson, de recommencer. Écrivain et elle-même randonneuse, Gaële de La Brosse a rencontré quinze témoins, aux parcours très différents, mais qui ont tous un point commun : vivre la marche non pas comme un acte banal, mais comme une expérience essentielle. Ceux-ci nous invitent à sonder, à notre tour, le sens profond de notre cheminement. Avec la participation de : Olivier Lemire, Jean-Louis Étienne, Claire Colette, Édouard Cortès, Sylvain Tesson, frère Gilles Baudry, Bernard Ollivier, Thich Nhat Hanh, Olivier Bleys, David Le Breton, Frédéric Gros, Céline Anaya Gautier, Michel Gallet, frère François Cassingena-Trévedy et André Weill. AUTEUR Journaliste et éditrice, Gaële de La Brosse est cofondatrice de la revue et du réseau Chemins d'étoiles et collabore à l'hebdomadaire Le Pèlerin. Elle est notamment l'auteur de Tro Breiz, les chemins du Paradis (Presses de la Renaissance, 2006) et d'Éloge du pèlerinage (Salvator, 2021).
On connaît bien sûr les Exercices spirituels de saint Ignace de Loyola, mais la spiritualité bénédictine qui la précède n'est pas étrangère à cette démarche, qui s'appuie sur les Pères du désert, notamment. Elle l'a même probablement influencée.
Si un personnage comme Cisneros au XVe siècle proposait de partir d'abord de l'aveu de ses péchés pour entrer dans un chemin de purification de soi, nous ne pouvons plus pratiquer ainsi aujourd'hui. De son côté, plus que fondée sur l'aveu des fautes, la démarche inspirée par les Pères du désert, comme Évagre le Pontique, invite d'abord à discerner en nous les forces positives et négatives pour entrer dans cette voie de conversion et vivre les trois étapes de la vie spirituelles (purification, illumination et union à Dieu).
Anselm Grün propose pour cela des « exercices spirituels bénédictins » qui reprennent ces trois étapes, en s'appuyant sur des passages bibliques. Ces intuitions rejoignent certaines approches de la psychologie moderne comme celle de la psychosynthèse de Roberto Assagioli.
La place du père est aujourd'hui de plus en plus interrogée voire contestée. L'image du pater familias tout-puissant n'a plus la cote. Cela ne signifie pas pour autant que la paternité a définitivement déserté notre horizon d'existence. Comme l'indique Martin Steffens dans cette cinquantaine de chapitres pleins de poésie et de sagesse, si « l'art du père se formule en points de suspension et en points d'interrogation, sa puissance n'en est pas moins réelle ». C'est cette formidable vocation paternelle, faite de services rendus, de sourires échangés et d'inquiétudes éprouvées, que l'auteur, lui-même père de famille, retrace avec générosité. AUTEUR Enseignant en philosophie à Strasbourg, Martin Steffens a forgé, au fil de nombreux ouvrages et chroniques, une réflexion personnelle stimulante aux frontières de la philosophie et de la spiritualité chrétienne. Il a publié chez Salvator Petit traité de la joie (2011), Vivre ensemble la fin du monde (2012), Rien que l'amour (2015) et L'amour vrai (2018).
L'homme contemporain, avec son désir de nature et d'authenticité, est spontanément attiré par le désert. Mais en pénétrant dans ces grandes étendues vides, chaotiques ou lisses, rugueuses ou uniformes, il découvre des dangers et des beautés auxquels il ne s'attendait pas. En revisitant les grandes interprétations spirituelles du désert qu'Orient et Occident ont transmises à travers les âges, François Molliet esquisse une carte des méandres du coeur humain. Il en exhume des trésors de sagesse - des Pères du désert à Théodore Monod, en passant par Lawrence d'Arabie ou le Petit Prince -, trop souvent oubliés par notre génération qui en a pourtant tellement soif. AUTEUR François Molliet est marié, père de trois enfants. Guide et conférencier, il accompagne des voyages culturels et des marches spirituelles, notamment dans le désert. Il a vécu à Taïwan et en Israël. Docteur en histoire, il développe également une activité d'enseignement et d'écriture.
Dans une société du calcul et de la compétition, la place du Dieu révélé en Jésus-Christ ne se trouve pas parmi les puissants. Son destin est plutôt d'en être expulsé, en solidarité avec tous les pauvres, les boiteux et les humiliés : tous ceux qui ne comptent pas . En vivant la rencontre avec Dieu à partir des plus vulnérables, l'Évangile se redécouvre dans toute sa force : il ne s'agit plus d'un devoir moral à accomplir, mais d' un véritable lieu théologique à approfondir toujours davantage. À travers le cri des pauvres, Dieu se révèle, il montre son vrai visage, celui « qui est passé par le degré zéro de l'humanité auquel la Croix ramène » pour nous apprendre à aimer en actes et en vérité. AUTEUR Docteur en théologie, agrégé de géographie, ancien élève de l'ENS, Étienne Grieu, jésuite est actuellement professeur de théologie et recteur du Centre Sèvres. Il est l'auteur de plusieurs ouvrages, dont J'ai besoin de toi pour découvrir que Dieu, c'est vrai (Salvator, 2013) et Les jésuites et les pauvres (Lessius, 2020).
Le thème très porteur des blessures familiales. Vivre sa vie pour mieux sortir du poids du passé et des déterminismes qui nous enchaînent.
Avec pour toile de fond l'évangile de la Visitation, Chantal Lavoillotte et Raphaël Buyse rendent compte de leur mission : accompagner des personnes marquées par la maladie, la fragilité ou la vieillesse.Être aumônier d'hôpital, c'est avant tout être là , avec ceux qui attendent une visite, dans la pauvreté des mots et des gestes, disponible pour écouter, rassurer, épauler : Ce sont tantôt des rencontres sans lendemain, tantôt des cheminements qui s'inscrivent dans la durée : quoi qu'il en soit, c'est encore l'Évangile continué. À ces récits sur le quotidien d'une aide chrétienne en milieu hospitalier répondent divers témoignages de malades ou de professionnels de santé. Ils font apparaître au fil des pages, tel un fin murmure, cette présence mystérieuse du Christ qui ne s'impose pas mais qui, discrètement, vient encourager, fortifier, relever. Préface du père Jean-Marie Onfray AUTEUR Chantal Lavoillotte est mariée et mère de famille. Elle a été assistante sociale, aumônier d'hôpital et responsable du Service diocésain de l'aumônerie hospitalière à Lille. Raphaël Buyse est prêtre du même diocèse et accompagnateur de la pastorale de la santé. Il est l'auteur de plusieurs ouvrages dont Il n'y a que les fous pour être sages (Salvator, 2022).
Renommée de l'auteur, très appréciée de ses lecteurs et des médias. Dans le sillage de sa Célébration du quotidien, vendu à 60 000 ex. toutes éditions confondues (traductions en plusieurs langues, édition de poche, audiolivre, etc.). Colette Nys-Mazure est célèbre les espaces familiers, en résonance avec notre époque où nous avons découvert la marche de proximité pendant les confinements.
« Pour être vrai et pour que tu mènes bien ta vie, dit Dieu, il faut que tu saches que je n'aime pas trop les gens sages. Ceux qui obéissent à ce qu'ils croient être mes ordres, sans jamais se poser de questions ; ceux qui croient tout ce qu'on leur dit sans chercher à comprendre. » Raphaël Buyse nous laisse entrapercevoir la largeur, la hauteur et la profondeur de ce que la Tradition appelle le « don de sagesse ». Premier des dons du Saint-Esprit, il n'a rien à voir avec le pâle conformisme dont on entoure parfois la foi chrétienne. Aussi paradoxal que cela puisse paraître, la sagesse de Dieu, comme l'explique l'auteur, est audacieuse, créative et même un peu « folle ». Elle nous entraîne dans l'aventure passionnante de l'Évangile, celle qui consiste, non à clamer des certitudes et à réciter des leçons de catéchisme apprises par coeur, mais à prendre le risque d'aimer, de croire et d'espérer. AUTEUR Raphaël Buyse est prêtre du diocèse de Lille, membre de la Fraternité diocésaine des parvis. Il est l'auteur de plusieurs essais dont Autrement Dieu (Bayard, 2019), qui a remporté en 2020 le Prix du livre de spiritualité Panorama-La Procure. Il a publié chez Salvator Lueurs de Noël : contes inspirés de l'Évangile (2019).
Peut-on rencontrer Jésus ? Cette interrogation s'est toujours posée, mais elle résonne avec une certaine acuité dans un monde fortement sécularisé où la transmission de la foi est en panne. De plus en plus de jeunes adultes sont désireux de donner un sens à leur vie. Les Églises chrétiennes l'ont bien compris, elles qui soulignent l'importance de cette rencontre avec le Christ. Mais comment se déroule-t-elle concrètement du côté de Dieu et du côté des hommes ? En puisant dans les ressources du christianisme - en particulier celles de la révélation biblique et de la Tradition -, le père Emmanuel Gougaud nous permet de mieux comprendre comment faire coïncider l'histoire de Jésus avec la nôtre. Dans ce monde tel qu'il est, celui qu'il nous est donné d'aimer et d'habiter, nous pouvons nous laisser rejoindre par le Ressuscité et déployer en nous et autour de nous des fruits de fraternité. Là se trouve la voie de la réforme personnelle et communautaire que cet ouvrage, avec conviction, propose d'emprunter. AUTEUR Curé de paroisse, enseignant au séminaire de Versailles et au Theologicum de l'Institut catholique de Paris, Emmanuel Gougaud est l'ancien directeur du Service national pour l'unité des chrétiens à la Conférence des évêques de France. Membre du Groupe des Dombes, il est l'auteur de Chrétiens virtuels : l'universalité de l'Évangile selon Karl Barth (Cerf, 2020).
Nous existons pour aimer et être aimés. Partout et toujours. Dans notre vie familiale, amicale, professionnelle et sociale. L'amour est l'horizon de toute vie humaine. Absent, on le recherche, parfois désespérément. Présent, on veille sur lui, de peur de le perdre. La particularité de ces pages est précisément d'approfondir toutes les richesses de l'amour en partant uniquement de l'expérience vécue. Chacun, avec la vie qui est la sienne, trouvera de quoi enrichir ses relations personnelles. Ce petit livre qui s'adresse à nous tous, quelles que soient nos racines, nos croyances ou nos opinions, n'est pas un savant traité mais plutôt un miroir à facettes qui nous est tendu afin que nous réfléchissions à notre manière d'aimer et d'être aimé. Pour mieux semer avec nos mains les graines de l'amour... AUTEUR Marc Vaillot est prêtre. Ses études littéraires, philosophiques et théologiques ont été enrichies par ses nombreux entretiens quotidiens avec des hommes et des femmes de tous âges et conditions. Il est notamment l'auteur des livres suivants : Le prêtre, homme de feu, home d'amour (Le Laurier, 2009), Mon écrin de prière (Mame, 2014), Mes prières (Mame, 2015) et Soif de Dieu, soif de l'homme (Salvator 2018).
L'aventure a déserté le monde. La seule terre qu'il reste à arpenter, c'est celle de son coeur. Abbé du monastère trappiste du Mont des Cats, puis ermite, André Louf (1929-2010) fut l'un des pionniers de cette aventure intérieure. Cet ouvrage procède d'un long compagnonnage avec cette grande figure spirituelle de l'Occident. Ce n'est pas une biographie « pieuse », mais le récit d'un itinéraire d'homme, avec ses lignes courbes, éperonné par ces interrogations : Dieu peut-il vraiment combler une vie ? Comment apprivoiser nos désirs ? À quoi sert la prière ? Quel est le secret de l'amour humble ? S'appuyant sur des sources inédites, notamment le journal spirituel où André Louf révèle ce qu'il a de plus intime - son dialogue avec Dieu -, ce livre se tient au plus près de l'expérience de l'un des grands moines du XXe siècle. À travers l'existence de cet orfèvre de l'intériorité, retracée avec sensibilité et d'une plume alerte, l'ouvrage balise les chemins vers « la vie vivante » et vers le coeur profond : ce lieu de Dieu où la grâce, la paix et la joie coulent de source en chacun de nous. AUTEUR Historien de formation, Charles Wright est écrivain et journaliste. Il a notamment publié À quoi servent les moines ? (Éditions François Bourin, 2011), Casanova ou l'essence des Lumières (Éditions Bernard Giovanangeli, 2008 ; Prix Guizot de l'Académie française), et Le chemin des estives (Flammarion, 2021, J'ai Lu, 2022 ; Prix de la liberté intérieure, Prix Europe 1, Prix Pèlerin du témoignage « En chemin »
Figure que l´on connait tous, Michel Faucheux choisit dans son ouvrage de présenter une biographie plus spirituelle de l´écrivain-aviateur.
C'est un fait, les religions ont aujourd'hui mauvaise réputation. Depuis les Pères de l'Église, beaucoup d'illustres auteurs se sont livrés à l'apologétique, défendre de nos jours le catholicisme incite à prendre en compte certaines questions. La religion est-elle essentielle à l'humanité ou appartient-elle à une phase « dépassée » de celle-ci ? Est-elle une façon de se rapporter au réel et de vivre qui fortifie le sens de l'existence et alimente le goût de la vie ?
Pour le père Valadier, il s'agit de montrer que si une foi ne s'appuie pas sur une religion, elle risque de se dissoudre et de verser dans un subjectivisme qui peut conduire à nombre de violences et manipulations.
D'où la démarche de ce livre : examiner les critiques adressées aux religions instituées, s'interroger sur la pertinence de l'athéisme, réfléchir sur l'opposition foi et religion et ses enjeux, préciser ce que signifie le catholicisme comme religion, ne pas oublier certaines questions essentielles comme le silence de Dieu ou la nécessité de se réformer.
Les défis qui attendent les chrétiens ces prochaines années sont immenses. Dans ce livre d'entretiens ponctués de souvenirs personnels liés à son parcours de jésuite missionnaire au Japon, d'enseignant et de pasteur, le cardinal propose, sans faux-semblants, des pistes concrètes pour aider l'Église à se réformer. Certes, les vocations sacerdotales et religieuses se font rares, les scandales se répètent, les fi dèles se désistent... mais l'Évangile n'a pas dit son dernier mot ! Le Christ est vivant dans ce monde. La révélation chrétienne ne prendra tout son sens que si nous nous engageons dans une réforme individuelle et collective. Celle-ci est une chance non seulement pour l'Église mais aussi pour l'humanité entière. C'est un véritable défi missionnaire qu'il nous faut accepter dans la joie. Jésuite et archevêque de Luxembourg, Jean-Claude Hollerich a été créé cardinal par le pape François en 2019. Président de la COMECE (Commission des épiscopats de l'Union européenne) depuis 2018, il a aussi reçu du pape la mission de rapporteur général du Synode des évêques sur la synodalité de 2023. Traduit de l'allemand par Marie-Lys Wilwerth-Guitard
L'ange est un messager : il fait le lien entre la terre et le ciel. Il est l'expression d'un amour qui ne juge pas, d'un amour patient. Cet amour-là nous accompagne et ne nous abandonne jamais. Découvrez à travers ces pages les mille résonances de cet amour, qui a un message pour nous rejoindre en toute circonstance.
Tous, nous vivons ces jours où les difficultés semblent s'enchaîner, ces moments où nous sommes envahis par la solitude, la désolation sur nous- mêmes, la douleur ou la peur. Ces périodes où nos pensées tournent aux idées noires et où l'hypersensibilité domine nos vies. C'est en pensant à tous ces passages difficiles que les auteurs proposent de vraies pistes de consolation, en faisant à la fois appel à la sagesse et au plus saint des livres, la Bible. « Dans ce livre, explique Anselm Grün, je décris des situations où nous nous sentons misérables et inconsolables, mais où nous pouvons trouver dans la Bible un baume apaisant. Bien des personnes m'ont offert souvent consolation et soutien. Et les mots peuvent aussi avoir un énorme pouvoir de consolation. » Cette Petite pharmacie de la consolation nous invite à traverser les tempêtes de nos vies sans avoir peur de nous laisser réconforter aux moments de tristesse ou de découragement. Traduit de l'allemand par Marie-Lys Wilwerth-Guitard. AUTEUR Anselm Grün, moine bénédictin de l'abbaye de Münsterschwarzach, anime de nombreuses retraites spirituelles. Tout à la fois nourris de psychologie et de spiritualité, ses livres sont traduits dans le monde entier. Ansgar Stüfe est un médecin bénédictin du même monastère. Après avoir été à la tête d'une mission hospitalière en Tanzanie, il dirige aujourd'hui les éditions Vier Türme en Allemagne.
Cet ouvrage est le premier volume du ParCours, dans lequel Luigi Giussani résume l'itinéraire de sa pensée et de son expérience. Pour lui, le sens religieux désigne l'essence même de la rationalité et la racine de la conscience humaine. Mieux : il se situe au niveau de l'expérience élémentaire de tout homme, là où son moi s'interroge sur la signification de la vie, de la réalité. En effet, c'est la réalité qui suscite les interrogations ultimes relatives à la signification exhaustive de l'existence. L'auteur conduit le lecteur à la découverte de ce sens originel de dépendance, qui constitue l'évidence la plus grande et la plus suggestive pour l'homme. Peu à peu, la révélation divine se fait jour : le Mystère prend l'initiative de se faire connaître en venant à la rencontre de l'homme et de son désir de vivre. Comme a pu l'écrire Jorge Mario Bergoglio, alors archevêque de Buenos Aires : Le sens religieux n'est pas un livre destiné à l'usage exclusif des membres du mouvement Communion et Libération, ni même des seuls chrétiens ou croyants. C'est un livre pour tous les hommes qui prennent au sérieux leur humanité. AUTEUR Prêtre, philosophe et éducateur italien, Luigi Giussani (1922-2005) est le fondateur de Communion et Libération, un mouvement aujourd'hui présent dans plus de quatre-vingt-dix pays à travers le monde.
Dans ce petit livre, Henri Nouwen part de son expérience personnelle : prêtre, brillant universitaire, il fut un jour confronté à un burn-out qu'il qualifie aussi de mort spirituelle.
Cela l'a amené à une douloureuse remise en question : « Qu'est-ce qui est le plus essentiel pour moi ? Comment puis-je être davantage fidèle au Christ et à l'Évangile ? » C'est alors qu'il choisit d'abandonner sa carrière universitaire pour aller vivre avec des personnes handicapées dans une communauté de L'Arche.
À partir de ce quotidien vécu avec les plus fragiles, ramené à l'essentiel, il a commencé à revoir sa façon de voir et de penser et notamment son approche du leadership chrétien et du ministère. À l'aide de quelques tableaux de sa vie partagée avec des handicapés mentaux ainsi que deux passages-clés de l'Évangile - les tentations de Jésus au désert et l'appel de Pierre à paître les brebis du Christ (cf. Jn 21) -, Henri Nouwen revisite la question de l'autorité dans l' Église. Une autorité paradoxale dont la puissance se déploie dans la faiblesse de la Croix, à l'image du Christ, « leader aux bras étendus, qui choisit une vie d'abaissement. Cette image, c'est celle « du pasteur priant, vulnérable et confiant ».
Autant d'attitudes propres à ceux qui veulent remplir fidèlement leur mission de guider le troupeau face aux nombreux défis d'un monde sécularisé, de plus en plus indifférent au christianisme.
Un saint triste est un triste saint ! Personne autant que saint François de Sales (1567-1622), grande figure de la Contre- Réforme catholique, prince et évêque de Genève, n'a combattu aussi énergiquement l'esprit triste et chagrin de son temps, grâce à son humour et à sa joie tout évangélique. Rendu célèbre par son Introduction à la vie dévote, véritable best-seller de spiritualité, l'évêque savoyard brille par son humanisme chrétien et par sa douceur. Il est aussi le saint patron des journalistes et des écrivains. Avec une simplicité chaleureuse, le père Gilles Jeanguenin nous fait découvrir les clins d'oeil humoristiques et le sourire de François de Sales, omniprésents dans son message spirituel. Par ses bons mots, ses anecdotes et ses conseils spirituels, François de Sales nous montre le chemin d'une spiritualité exigeante, certes, mais faite de bon sens, de simplicité et de bonne humeur. Cette voie spirituelle, qui peut étonner par sa bonhomie et qui invite à ne pas nous prendre trop au sérieux, conduit à une vraie conversion du coeur. Préface du père Michel Tournade AUTEUR Né en Suisse en 1960, le père Gilles Jeanguenin a été ordonné prêtre à Aoste en Italie, après des études théologiques à l'université de Fribourg. Oblat séculier dans l'ordre des Bénédictins et membre affilié à l'ordre de la Visitation, il est spécialisé en psychopathologie clinique et s'occupe d'accompagnement spirituel et psychologique. Exorciste diocésain, il est l'auteur de nombreux livres dont récemment, chez Salvator, Au diable les superstitions (2018), Histoires de diables, comment s'en débarrasser (2019) et Humour au Vatican (2021).
Ringardes les vertus ? Inutiles et poussiéreuses ? Au contraire : pour l'auteur de ce livre, elles devraient être classées au « patrimoine de l'humanité », car elles sont les clés du bonheur. Guidée par saint Thomas, ce maître qui a décrit les profondeurs de l'âme humaine avec une précision n'ayant rien à envier aux écoles modernes de connaissance de soi, Aude Dugast nous invite à partir à leur découverte. Que sont les vertus ? Comment acquérir la sagesse, la prudence, maîtriser des accès de colère, s'affranchir d'une peur ou d'une intempérance ? En quoi peuvent-elles nous conduire vers l'excellence et le bonheur ? Il n'est pas question de recette magique, mais de comprendre les mouvements de nos facultés, condition pour avoir sur elles quelque emprise, acquérir une vraie liberté d'action et avancer dans la vie spirituelle. « L'homme vertueux est bien ce sculpteur qui, petit à petit, patiemment, par touches bien ajustées, répétées, heureuses, libère l'homme intérieur de ce qui l'alourdit, l'enlaidit et l'empêche de devenir lui-même. Sans rien casser, sans rien abîmer, mais en faisant émerger peu à peu le meilleur de lui-même, finalement capable de s'élancer vers le but contemplé. Libre et heureux. » AUTEUR Philosophe de formation (IPC et Sorbonne Paris IV), Aude Dugast est postulatrice de la cause de canonisation de Jérôme Lejeune. Elle est notamment l'auteur de Jérôme Lejeune : portrait spirituel au fil des vertus (Salvator, 2021).
Alors que moins de 2% des français vont à la messe le dimanche, « cathos de droite » et « chrétiens de gauche » continuent régulièrement de croiser le fer, se disputant en quelque sorte l'appellation contrôlée de "bons chrétiens", Jean de Saint-Cheron interroge cette expression devenue aujourd'hui presque ridicule. En plongeant dans l'Évangile, mais aussi dans l'histoire de l'Église et du monde moderne, il s'efforce de montrer que le christianisme est le plus pur des réalismes, seul capable de proposer à l'homme un horizon crédible de vérité et de bonheur : la sainteté. Celle-ci est pourtant le grand "obstacle" infranchissable, tant pour ceux qui se disent chrétiens que pour le monde sans Dieu. Avec un humour pamphlétaire, l'auteur met aussi en garde contre le confort de l'identitarisme chrétien ; car ce monde est le lieu de notre salut, et l'on ne saurait le rejeter d'un revers de main. Une traversée de la matière et de l'esprit, tenant l'une sans jamais lâcher l'autre, où des géants tels que Pascal, Houellebecq, Nietzsche ou Bernanos nous aident à voir clair sans jamais désespérer.