Ce livre est un regard nouveau posé sur la peinture de la Renaissance italienne. Découvrant une partie inédite et surprenante d'une oeuvre de Fra Angelico, l'auteur s'engage dans une véritable enquête qui finira par renverser un certain nombre de nos idées acquises sur la peinture du XVesiècle.
L'icône n'est pas seulement le fruit de la créativité de l'artiste byzantin : les manuels et codes utilisés par les peintres d'icônes indiquent, au moyen de dessins précis, quels sont les traits véritables du visage du Christ, de la Vierge Marie et des saints à partir d'oeuvres anciennes souvent réputées remonter à une image réelle de la divinité (en premier lieu celle de l'homme du Saint Suaire). Selon cette conception de la « copie » qui caractérise l'art chrétien ancien et médiéval, l'authenticité de toute image résulte de sa ressemblance avec l'original. Ce guide présente ce vaste patrimoine d'images de manière ordonnée par types iconographiques et par sujets : des plus anciennes icônes conservées dans le monastère Sainte Catherine du mont Sinaï aux icônes du mont Athos, de Constantinople, de Crète et des Balkans ; des écoles de Pskov, Novgorod et Moscou à celles des monastères du Nord de la Russie ; des premières communautés du désert égyptien autour de Thèbes aux monastères des Solovki, sur la mer Blanche. Histoires fascinantes d'apôtres, de martyrs ascètes et de « fols en Christ ». Regards de saints qui nous traversent. Fixés sur l'au-delà.
Comment visiter une église ? Par quelle porte entrer ? Dans quel sens déambuler ? Où se trouve la pierre des morts ? Pourquoi les fonts baptismaux sont-ils placés au nord-ouest ? Comment interpréter l'ornementation des lieux, par exemple la figure de l'acrobate ou celle de la sirène qui peut représenter à la fois une allégorie de la femme de l'autre monde, un archétype mythologique et un indicateur d'un courant d'eau souterrain ! Cet ouvrage, réalisé sous la direction de Bernard Rio, veut être un guide pour le visiteur d'aujourd'hui et lui donner des clefs pour comprendre les spécificités de l'architecture sacrée telle qu'elle a été conçue par les bâtisseurs.
L'icône de la Trinité d'Andréï Roublev. On la voit aujourd'hui un peu partout. Peut-être est-elle la plus belle représentation artistique du mystère de Dieu, un mystère de communion. L'icône de la Trinité d'Andréï Roublev nous vient du XVe siècle russe.
L'hospitalité d'Abraham - telle est la scène qui a inspiré l'icône de la Trinité - est un chef-d'oeuvre artistique et théologique. Elle mérite un commentaire pour que, refermant ce livre, nous puissions la regarder en silence...
Musique et sacré : deux domaines associés depuis la nuit des temps mais qui entretiennent une relation complexe. Comme le sacré, la musique relie notre monde à celui des esprits. Toutes les traditions religieuses ont développé un riche répertoire de musiques sacrées. Dans cet ouvrage, Gérard Kurkdjian nous invite à un voyage haut en couleurs et en découvertes, dans le temps et dans l'espace, au coeur des musiques et chants sacrés du monde, du grégorien au gospel en passant par les chants orthodoxes et les requiems, de la musique arabo-andalouse aux poèmes mystiques de la kabbale, de la psalmodie du Coran aux soufis du Pakistan en passant par les derviches tourneurs et jusqu'aux chants bouddhiques du Tibet, de Chine et du Japon en passant par l'Inde du Nord et du Sud, sans oublier les traditions animistes. Les oeuvres récentes sont également en bonne place, que ce soit avec le jazz, la musique contemporaine (Messiaen, Schoenberg.) ou les musiques du monde.
A l'heure où les replis identitaires, les tensions et les fanatismes assombrissent les horizons, où le dialogue inter- religieux montre ses limites, ces musiques sacrées sont devenues de beaux médiums de rencontres et d'échanges entre les traditions et les cultures.
En 1891, Paul Gauguin (1848-1903) quitte la France, sa femme et ses enfants pour se rendre à Tahiti. Dès son arrivée, il veut se dépouiller de sa culture d'Européen et pénétrer l'esprit et les moeurs locaux. Il y reste 3 ans.
C'est lors de ce premier séjour qu'il rédige l'Ancien Culte mahorie. D'une écriture fluide et scandé d'aquarelles et de dessins d'une fraîcheur incomparable, il décrit la création de l'univers, énumère la longue liste des dieux, consigne les croyances et les prières des anciens Tahitiens. Appartenant au musée d'Orsay et conservé au Louvre, le précieux cahier semble modeste, pourtant il n'en constitue pas moins la matrice de l'oeuvre tahitienne de Gauguin, le laboratoire expérimental et la genèse de sa quête spirituelle et artistique.
Ce fac-similé est suivi d'une présentation de Bérénice Geoffroy-Schneiter, spécialiste des arts non -occidentaux, qui replace dans le contexte de son époque l'originalité et la force de la démarche de Gauguin, artiste «primitiviste» bien avant Picasso et Derain.
Le monde des moines es des moniales est un univers captivant, riche d'histoire, de spiritualité et de mystère. L'architecture de leurs abbayes, conçues comme des microcosmes idéaux propices à l'élévation de l'âme,en est la facette la plus visible et sans doute la plus fascinante. Cet ouvrage propose les clés principales pour en ouvrir les portes, en une synthèse richement illustrée.
Un regard sur l'évangile.
Zachée, l'Enfant Prodigue, l'Annonciation, le Semeur, le Bon Samaritain ou encore Marie- Madeleine, toutes ces pages de l'évangile, nous les connaissons.
Les redécouvrir en chansons, avec, en plus, le plaisir des mélodies et des orchestrations, c'est un véritable bonheur.
On retrouve également sur cet album, 11 chants sur le thème des Béatitudes et du Sermon sur la montagne. Une redécouverte de la sagesse populaire d'une parole qui bouscule et dérange.
Rembrandt avait vingt-deux ans lorsqu'il illustra pour la première fois, dans un tableau
conservé au musée Jacquemart-André, la scène de l'Évangile de saint Luc racontant l'apparition du
Christ ressuscité à deux de ses disciples dans l'auberge d'un village nommé Emmaüs. Il revint
maintes fois sur ce thème dans des dessins, des eaux-fortes et des tableaux, dont le plus célèbre
est exposé au Louvre.
Ce livre s'efforce d'expliquer cette prédilection en s'interrogeant sur les raisons de l'attrait que
ce sujet exerça non seulement sur Rembrandt, mais sur de nombreux peintres de l'âge baroque,
parmi lesquels le Caravage, Titien, Véronèse, Pontormo, Velasquez, le Tintoret. Au défi que lance à
la peinture la nécessité de représenter, dans un même tableau, un repas, une mécon-naissance,
une reconnaissance et une disparition imminente chacun répond d'une façon révélatrice de ses
choix picturaux, de son tempérament, de son affectivité, de ses inclinations théologiques plus ou
moins conscientes. Les réponses données par Rembrandt s'éclairent par la comparaison avec celles
de ses prédécesseurs ou contemporains et soulignent des aspects de sa personnalité souvent
méconnus.
Auteur, compositeur, interprète, Yves Duteil nous a offert des chansons qui marquent les mémoires et accompagnent nos vies : « Prendre un enfant par la main », « La langue de chez nous », « Pour les enfants du monde entier ».
En marge du « star system », il poursuit une belle carrière d'artisan-chanteur et vient d'offrir à son public un nouveau CD dont les chansons sont déjà dans bien des coeurs !
À l'occasion de la sortie de ce nouveau disque et de la tournée qui l'accompagne, il a choisi de rassembler dans ce livre les plus belles chroniques qu'à la demande de Bertrand Révillion, il avait confié, chaque mois et pendant plusieurs années, au mensuel Panorama.
Dans ces textes intimes, on découvre l'homme de conviction habité par une profonde quête spirituelle. Avec pudeur, Yves Duteil évoque ses interrogations devant le mystère de Dieu, ses inquiétudes pour la planète, son effarement aussi devant la montée des égoïsmes.
Il parle simplement, souvent avec humour, sans donner de leçon, comme un grand témoin ; avec, au centre de sa réflexion, une question centrale : comment vivre une existence qui ait du sens, ouverte à la fraternité et à la quête intérieure ?
Un beau témoignage qui devrait aider ceux et celles, nombreux, qui ploient sous le fardeau d'un quotidien terne et fastidieux, à entrevoir cet espace de ciel éclairé par le soleil qui transforme le regard.
Messe de sainte Cécile/Messe du Couronnement, Vêpres solennelles, Exsultate, jubilate - Livret + 2 CD audios.
Parmi les sujets dont peuvent naître quelques graves préoccupations, il en est un qui figure doute tout en haut de la liste : la mort. Depuis l'antiquité et ce qu'il nous en est parvenu (pyramides égyptiennes, fresques et tombeaux ornés), le rite funéraire a permis la construction d'édifices, d'écritures et d'objets rituels, qui ont transcendé la mémoire des disparus.
Aujourd'hui en Occident, la mort semble revêtir une allure plus... discrète. Au Mexique, en revanche, elle est fêtée chaque année, propice à des défilés et à des représentations fantaisistes. Avec l'accroissement de la population, l'urbanisation galopante, la vie sur les réseaux sociaux, les rituels funéraires ont, eux aussi, évolué. Le design, l'illustration et la typographie nous en livrent un témoignage troublant.
Des enregistrements entièrement remasterisés, un guide d'écoute, un lexique et des biographies vous permettront de mieux appréhender les subtilités et la qualité de morceaux de ce répertoire à la spiritualité universelle.
Chaque volume comporte un livret de 32 pages et 2 CD Audio.
Laissez-vous transporter par le volume 10 : Te Deum & Grands Motets : Charpentier, Lully, Dvorak... / Beecham, Paillard...
L'image de l'église en ruines hante l'expérience et l'espèrance chrétienne. Elle habite l'histoire, la géographie. Elle inscrit dans la mémoire la trace des persécutions, catastrophes et désastres encourues sur vingt siècles. Elle se rèvèle une part essentielle de la plus vaste chronique planétaire.
Des déserts des monastères d'Orient aux champs de bataille d'Occident, en passant par le Sahel, le Paraguay ou le Japon, c'est la présence incarnée de l'Église dans les temps, les lieux et les tragédies des cultures qu'elle a évangélisée dont Mathieu Lours dresse ici la fresque, confrontant les mots des littérateurs aux images des peintres, des photographes et des cinéastes.
De ce monument d'émotions, il ressort que la ruine est au croisement du vestige et de la relique. Mais ce testament patrimonial est aussi ferment de renaissance spirituelle.
Une leçon éblouissante pour penser la reconstruction de Notre-Dame.
Un ouvrage magistral pour méditer combien il n'est de tradition que créatrice.
La collection Mini-Perles s'enrichit de 4 nouveaux livrets.
Elle reste fidèle au concept qui contribue à son succès depuis plusieurs années :
- de courtes citations, d'auteurs d'horizons très différents, illustrées par des photos.
- des thèmes qui nous concernent tous et que nous souhaitons parfois exprimer ou partager de façon inhabituelle ou particulière.
Ainsi les thèmes retenus pour cette nouvelle série sont l'amitié, l'espérance, la sagesse et la sérénité, et bien sûr, l'anniversaire.
Quant aux citations, le lecteur naviguera de Lamartine à Bénabar, de Molière à Francis Cabrel, de Ronsard à Georges Brassens, ou encore de Cicéron à Bob Dylan.
De par la qualité et du texte et des photos, ce livre offre une approche remarquable de la basilique de Vézelay à travers le chapiteau sans doute le plus connu : le Moulin mystique. Voici la démarche présentée par l'auteur : A partir d'une sculpture, qui est sans doute la principale, je dégage une méthode que la basilique elle-même nous fournirait comme clef de son interprétation. Il faut d'abord être dans l'ambiance, que j'ai essayé de reconstituer. Il faut s'accommoder à la lumière romane si nous voulons assimiler son message. Nous partirons de ce que nous pouvons voir, puis nous entrerons dans le mystère du Moulin. Cheminant dans une démarche analytique à propos des personnages, de leurs attitudes, de leurs gestes, j'essaierai d'atteindre le monde de ce sculpteur, ses idées, ses images, ses intérêts.
Les liens qui unissent l'histoire de la Passion à la musique occupent une place privilégiée tant au sein du christianisme que de la culture européenne. Sans doute, est-ce dû largement à quelques chefs-d'oeuvre absolus : la Matthäuspassion de Bach, The Messiah de Haendel, voire le Parsifal de Wagner. Des milliers d'autres oeuvres musicales (de Schütz à Penderecki, de Telemann à Tristan Murail) ont illustré et paraphrasé ainsi les images que la tradition attache à la mort de Jésus. Toute tradition religieuse attribue à l'origine la forme présente de ses croyances. La seule Passion que nous connaissions est celle, non de l'histoire, mais des textes qui reflètent, une ou deux générations après les faits, le sens retenu ou donné par les auteurs des évangiles synoptiques et leurs communautés. Ce qu'ils ont raconté s'est trouvé prolongé dans une interprétation johannique désignant de façon répétée « les Juifs » comme ennemis de Jésus. Avec Méliton de Sardes se trouve scellé le double drame, chrétien par la mort de Jésus sur la croix, juif par la malédiction attachée à l'accusation de déicide. L'exaltation du premier n'empêchera pas l'accomplissement du second avec toutes les conséquences que l'on sait. Quelle est la part de la musique dans les commémorations qu'en a faites la Semaine sainte au fil des siècles ? Treize chapitres en parcourent les différents aspects : la Passion selon les textes (I à IV), la Passion dans la liturgie (V), à la Renaissance et à l'âge baroque, catholique ou luthérienne (VI à IX), revue par Beethoven ou Wagner (X), enfin la difficile confrontation de cette tradition religieuse avec le siècle d'Auschwitz (XI). Même si la musique n'y tient pas un premier rôle, la Passion traitée comme un spectacle par le théâtre ou le cinéma avait sa place dans ce bilan car les avatars d'Oberammergau (XII) et de certains films (XIII) illustrent les difficultés de la renonciation aux enracinements séculaires.Frans C. Lemaire est l'auteur du Destin juif et la musique (2001) et du Destin russe et la musique (2005).
Les 101 mots de l'optimisme ont pour ambition de dépasser cet étrange paradoxe: les Français passent pour l'un des peuples les plus pessimistes au monde alors que la grande majorité d'entre eux s'estiment heureux dans leur vie personnelle.
Thierry Saussez a sélectionné et défini 101 mots qui nous permettent de comprendre sa vision singulière de l'optimisme. On y trouve aussi bien des grandes vertus ou forces de caractère que des petites recettes pour oublier la sinistrose, positives, voir la vie du bon côté. Un vrai bol d'air !
Nicalas Fayet et Jean-Claude Gianadda nous tisse un conte sur la découverte de l'essentiel. Inclus un CD de 21 titres.