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Les chefs-d'oeuvre de la littérature ont enfin une collection à leur mesure : la Bibliothèque du collectionneur. Qui a dit que les livres élégants sont toujours trop chers ? Avec cette nouvelle collection, les chefs-d'oeuvre de la littérature mondiale se présentent dans une réalisation luxueuse qu'apprécieront même les bibliophiles. Format pratique, typographie lisible : le plaisir de collectionner les classiques à prix mini !
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Raison et sentiments
Jane Austen, Pierre Goubert, Dominique Barbéris
- Archipoche
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- 12 Avril 2017
- 9782352879930
Injustement privées de leur héritage par leur belle-mère, Elinor et Marianne Dashwood et leur mère se retrouvent démunies. Forcées de quitter Norland dans le Sussex pour Barton Cottage dans le Devonshire, les deux soeurs sont rapidement acceptées par la bourgeoisie locale. Marianne, dont la douce sensibilité et la nature ouverte charment John Willoughby, est bientôt amoureuse. Elinor, plus prudente, cache ses sentiments, mais Edouard Ferrars, laissé à Norland, lui manque. Malgré leur personnalité très différente, les deux soeurs vivent de grands chagrins : Marianne souffre avec ostentation des infidélités de Willoughby et Elinor ne permet à personne de voir sa peine. Ce sont, cependant, leurs qualités communes discernement, constance et intégrité face aux mauvaises intentions des autres qui leur permettent d'entrer dans une nouvelle vie de paix et de contentement. L'oeuvre restitue à la perfection la bourgeoisie et la noblesse terrienne d'une Angleterre de la fin du XVIIIe siècle encore agricole.
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Jane Eyre, orpheline à dix ans, est maltraitée par les Reed chez qui elle a été placée. Envoyée à Lowood, une institution rigide, elle y souffre de privations et de nouvelles brimades. Elle s'y fait une amie, Helen Burns, emportée par une tuberculose due aux mauvaises conditions sanitaires de l'internat - tout comme Maria Brontë, morte en bas âge à Cowan Bridge.
Jane saura pourtant s'adapter et - tout comme Charlotte Brontë - devient professeur après six ans d'études. Une annonce passée dans un journal lui permet de devenir gouvernante : la voilà chargée de l'éducation d'Adèle, la protégée de Mr Rochester, riche propriétaire du château de Thornfield-Hall... dont elle s'éprend sans savoir qu'il est mariée à une folle enfermée au grenier. Elle l'apprendra le jour même de leurs noces...
Hors de toute geste héroïque, Jane Eyre se révolte à sa manière contre la fatalité de sa condition et, dans une certaine mesure, contre l'ordre social. Charlotte Brontë ne s'est jamais cachée d'avoir emprunté à sa propre vie dans ce roman (1847) dont le sous-titre français - Mémoires d'une institutrice - est éloquent.
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H.G Wells - La guerre des Mondes
Herbert George Wells, Maxime Li ham devis
- Archipoche
- Archipoche
- 3 Mai 2017
- 9782377350179
La première invasion martienne.
1894. Terreur sur Terre : des météores venus de Mars se rapprochent dangereusement. Le comté de Surrey, en Angleterre, est le premier touché. Les badauds s'attroupent autour d'un énorme objet cylindrique de près de 30 mètres émergeant d'un cratère... lorsqu'un puissant « rayon ardent » projeté par l'engin pulvérise les humains alentour !
D'autres « ovnis » s'écrasent sur le reste du pays. À l'intérieur, des machines contrôlées par d'étranges créatures tentaculaires. Ces tripodes sèment la panique et la désolation sur leur passage, désintégrant tout ce qui pourrait entraver leur désir de conquête.
Prêtes à lutter, les populations sont incapables de rivaliser contre ces envahisseurs qui aspirent le sang humain et laissent dans leur sillage un monde ravagé, où plus aucune vie n'est possible. Les dernières heures des Terriens sont-elles arrivées ?
Premier roman de science-fiction faisant cas d'une invasion martienne, le chef-d'oeuvre de Wells laissera un héritage considérable à la littérature d'anticipation, jusqu'à inspirer le cinéma, puisque le roman sera adapté une nouvelle fois en 2005 par Steven Spielberg, avec Tom Cruise.
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Persuasion
Jane Austen, Pierre Goubert, Agnès Desarthe
- Archipoche
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- 16 Mars 2011
- 9782352872115
Anne est la seconde fille de l'honorable Sir Elliot de Kellynch.
Persuadée par son amie Lady Russel, elle a dû rompre ses fiançailles avec le jeune Frederick Wentworth, un officier de marine pauvre, car il ne présentait pas les assurances d'un bon parti. Huit ans plus tard, sa famille connaît des revers de fortune. Son père décide alors de louer le château familial à l'amiral Croft, qui se trouve être le beau-frère de Frederick. Anne appréhende de revoir celui qui est resté son grand amour.
Alors que s'achève la guerre avec la France, le capitaine Wentworth, fortune faite, revient avec le désir de se marier pour fonder un foyer. Il a conservé du refus d'Anne la conviction que la jeune fille manquait de caractère et se laissait trop aisément persuader...Dernier roman complet de Jane Austen, achevé en août 1816, un an avant sa mort, Persuasion offre la satire d'une société engoncée dans ses principes, ainsi qu'une galerie de personnages croqués sans aménité : un père futile qui ne pense qu'à son apparence, un soeur cadette égoïste et hypocondriaque, un cousin arriviste, une veuve manipulatrice...
Comme dans Northanger Abbey, la vie mondaine et superficielle de Bath sert d'arrière-plan.Publié à titre posthume en 1818, Persuasion est aussi le seul roman de Jane Austen écrit pendant la période où l'action se situe : il est entrepris le 8 août 1815, le jour même où la population britannique apprend l'exil de Napoléon à l'île d'Elbe. En toile de fond, on trouve donc la défaite, l'abdication et l'exil de l'Empereur.
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Mr et Mrs Bennett ont cinq filles à marier. À l'arrivée d'un nouveau et riche voisin, la famille espère que l'une d'entre elles pourra lui plaire... Au-delà des aventures sentimentales des cinq filles Bennett, Jane Austen dépeint les rigidités de la société anglaise au tournant du XIXe siècle. Le comportement et les réflexions d'Elizabeth Bennett, son personnage principal, révèlent les problèmes auxquels sont confrontées les femmes de la gentry campagnarde pour s'assurer sécurité financière et statut social : la solution passe en effet par le mariage.
Drôle et romanesque, ce chef-d'oeuvre de Jane Austen continue à jouir d'une vive popularité et a donné lieu à de nombreuses adaptations.
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Depuis quelques mois, il n'était question à l'Opéra que de ce fantôme en habit noir qui se promenait comme une ombre du haut en bas du bâtiment, qui n'adressait la parole à personne, à qui personne n'osait parler et qui s'évanouissait, du reste, aussitôt qu'on l'avait vu, sans qu'on pût savoir par où ni comment...
Toutes prétendaient avoir rencontré plus ou moins cet être extra-naturel et avoir été victimes de ses maléfices. Et celles qui en riaient le plus fort n'étaient point les plus rassurées. Quand il ne se laissait point voir, il signalait sa présence ou son passage par des événements drolatiques ou funestes dont la superstition quasi générale le rendait responsable. Avait-on à déplorer un accident, une camarade avait-elle fait une niche à l'une de ces demoiselles du corps de ballet, une houppette à poudre de riz était-elle perdue ? Tout était de la faute du fantôme, du fantôme de l'Opéra ! Et il avait, naturellement, une tête de mort.
Tout cela était-il sérieux ?
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Emma Woodhouse vit avec son père veuf. D'une grande beauté et pleine d'assurance, elle évolue en toute indépendance à Highbury, sans aucun souci financier et entourée d'amis fidèles. Mais le mariage de son ancienne gouvernante avec M. Weston la ramène à sa solitude. Pour se distraire, elle décide de s'occuper du mariage des autres, persuadée d'avoir des talents d'entremetteuse. Elle se consacre à sa nouvelle protégée, la très jolie Harriet Smith, qu'elle destine à M. Elton, le vicaire de Highbury. Les plans de la jeune fille semblent en bonne voie, mais ses certitudes vacillent lorsque les événements prennent un tour inattendu : ses propres émotions amoureuses lui vaudront bien des déconvenues...
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Frankenstein
Mary Wollstonecraft Shelley, Hannah Betjeman
- Archipoche
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- 14 Novembre 2012
- 9782352874065
« Il était déjà une heure du matin ; une pluie morne battait les vitres et ma chandelle presque consumée dispensait une lueur vacillante grâce à laquelle je vis s'ouvrir l'oeil jaune et terne de la créature : elle respirait avec peine et un mouvement convulsif agitait son corps. »
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"C'était un petit jeune homme de dix-huit à dix-neuf ans, faible en apparence, avec des traits irréguliers, mais délicats, et un nez aquilin...
Qui eût pu deviner que cette figure de jeune fille, si pâle et si douce, cachait la résolution inébranlable de s'exposer à mille morts plutôt que de ne pas faire fortune !...Dès sa première enfance, il avait eu des moments d'exaltation. Alors il songeait avec délices qu'un jour il serait présenté aux jolies femmes de Paris, il saurait attirer leur attention par quelque action d'éclat. Pourquoi ne serait-il pas aimé de l'une d'elles, comme Bonaparte, pauvre encore, avait été aimé de la brillante Mme de Beauharnais ? Depuis bien des années, Julien ne passait peut-être pas une heure de sa vie sans se dire que Bonaparte, lieutenant obscur et sans fortune, s'était fait le maître du monde avec son épée.
Cette idée le consolait de ses malheurs qu'il croyait grands, et redoublait sa joie quand il en avait."
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Gabriel Oak, jeune paysan du Wessex, est devenu propriétaire d'une bergerie. Il s'éprend de Barbara Everdene, venue s'installer au pays avec sa tante. Mais la belle repousse ses avances avec hauteur. Ayant perdu toutes ses bêtes par la faute d'un chien mal dressé, Gabriel, ruiné, est réduit à trouver du travail dans une ferme qu'il vient de sauver d'un incendie et dont la propriétaire n'est autre que. Barbara, qu'un héritage a rendue riche.
Entretemps, la jeune femme subit les assauts d'un prospère exploitant, William Boldwood, mais aussi de son rival, le fringant sergent Francis Troy, qu'elle finit par épouser, sans savoir qu'une domestique, Fanny, est enceinte de ses oeuvres. Gabriel ne parvient pas à lui cacher la mort en couches de la mère et de l'enfant, tandis que Troy, repentant, tente de se noyer. Alors que chacun le croit mort, il resurgit à la veille de Noël et est abattu par Boldwood, qui retourne l'arme contre lui. Lorsque enfin Barbara comprend qu'elle n'a jamais eu qu'un ami, Gabriel lui annonce qu'il quitte l'Angleterre pour la Californie.
Le quatrième roman de Thomas Hardy (1874) fut son premier grand succès public et critique.
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Une nuit, Walter Hartright, jeune professeur de dessin, porte secours à une mystérieuse " dame en blanc " que semble poursuivre une obscure menace. La jeune femme, parmi des propos incohérents, laisse entendre qu'elle est familière d'un lieu où il doit prochainement se rendre - le manoir de Limmeridge, perdu dans les brumes du Nord - pour enseigner la peinture aux deux pupilles de Mr Fairlie, Marian Halcombe et Laura Fairlie.
Une fois sur place, à sa grande stupeur, Walter se rend compte que Laura ressemble étrangement à cette mystérieuse créature fantomatique, tout droit échappée d'un asile. Fervent défenseur de la cause féminine, il sent alors se nouer autour de lui un implacable complot : des mariages arrangés, voire meurtriers ; des hospitalisations de force par d'honorables familles soucieuses d'écarter des témoins gênants ; une société secrète qui fait poignarder les traîtres à sa cause...
Tiré de l'histoire vraie de sa rencontre avec la femme qu'il aima jusqu'à la fin de ses jours - Caroline Graves, séquestrée avec son enfant par un mari à moitié fou -, Collins fait de la " dame en blanc " l'héroïne de ce roman angoissant plein de pièges et de terreurs intimes...
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La jeune Catherine Morland visite pour la première fois la ville de Bath, en Angleterre. Elle y rencontre son amie Isabella Thorpe et son frère, mais également le captivant Henri Tilney. Ce dernier l'invite à séjourner à l'Abbaye de Northanger, propriété de son père, lieu que Catherine s'imagine à tort mystérieux et effrayant, tout droit sorti des Mystères d'Udolphe d'Ann Radcliffe.
Une idylle se développe entre Catherine et Henry Tilney. La confrontation de leurs points de vue sur la littérature et leurs discussions sur l'Histoire et le monde amènent Catherine à gagner en maturité, au travers d'un parcours initiatique. Roman d'apprentissage, Northanger Abbey offre un tableau ironique des moeurs de la gentry de Bath.
Rédigé en 1798-1799, Northanger Abbey fut publié de façon posthume, en 1817. Cette traduction, Félix Fénéon l'a réalisée en prison en 1894, dans l'attente de son procès pour anarchisme présumé. Elle est la plus élégante de ce chef-d'oeuvre de Jane Austen.
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Mémoires d'une gouvernante anglaise...
Élevée au sein d'une famille unie mais pauvre - qui n'est pas sans rappeler la fratrie Brontë -, Agnès Grey, 18 ans, fille d'un pasteur d'un village du nord de l'Angleterre, décide de tenter sa chance dans le monde en se faisant gouvernante. Trop discrète et inexpérimentée, elle est vite confrontée à la dure réalité dès son arrivée chez la famille Bloomfield.
Désarmée face à l'indiscipline des enfants gâtés dont elle a la garde, et à l'indifférence cruelle des adultes, elle est renvoyée au bout de quelques mois. Sans désemparer, et dans l'obligation de subvenir à ses besoins, elle trouve alors un emploi chez les Murray. Les jours passent, avec leur lot de monotonie et de difficultés, jusqu'à l'arrivée du nouveau pasteur, Mr Weston.
Chronique réaliste à la première personne, non dénuée de satire, Agnes Grey est largement inspiré de l'expérience de gouvernante d'Anne Brontë dans l'Angleterre provinciale de son siècle, tout comme Jane Eyre de sa soeur Charlotte.
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Fanny Princes, 10 ans, enfant miséreuse, quitte Portsmouth pour être recueillie par son oncle aisé Sir Thomas Bertram et sa famille dans leur manoir nommé Mansfield Park. Ses cousins et cousines la méprisent et lui rappellent constamment qu'elle leur est inférieure, à l'exception d'Edmund qui lui apporte un peu de réconfort et dont elle tombe secrètement amoureuse. Mais l'équilibre familial, déjà fragile, est menacé par l'arrivée de deux jeunes Londoniens, frère et soeur, Henry et Mary Crawford. Le mode de vie et les valeurs des habitants du lieu sont mis à mal. Fanny, demandée en mariage par un très bon parti, se refuse au prétendant en raison de son amour caché pour Edmund. Son tuteur entre alors dans une profonde colère, lui laissant le choix entre un mariage de raison ou un retour à sa condition misérable.
Ce roman le démontre à nouveau, Jane Austen excelle dans la demi-teinte pour décrire les rapports complexes qui se tissent entre ses personnages.
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Angleterre, XIXe siècle. La lande de Hurlevent, terre balayée par les vents du nord, voit l'arrivée d'un jeune bohémien, Heathcliff, que M. Earnshaw et ses deux enfants, Catherine et Hindley, recueillent.
Mais si Catherine le prend sous son aile, il subit la jalousie violente de son frère Hindley...
Un classique de la littérature anglaise.
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Lily Bart, 29 ans, fait tourner bien des têtes, et du meilleur monde. Quoique issue d'un milieu modeste, elle a toujours frayé dans la haute société. Incapable de vivre sans argent, trop honnête pour monnayer sa beauté, Lily le sait et l'admet : « façonnée pour être un ornement délicieux », quel autre destin pour elle que d'épouser un riche mari ?
Rien ne serait plus simple à satisfaire que cette ambition, si la jeune femme n'était dotée d'un caractère farouche, qui lui interdit de céder au séduisant Lawrence Selden. Et si ses charmes ne suscitaient la jalousie des femmes. Son indépendance d'esprit détonne dans l'univers codifié, superficiel, de la bourgeoisie new-yorkaise. Et son désir de réussite se heurte aux règles d'un jeu sauvage dont elle refuse d'être le pion.
Déchirée entre ses principes et ses aspirations, Lily Bart est-elle aussi libre qu'elle le pense ? Dans le New York de l'Âge d'or, Edith Wharton peint la satire d'une société étouffante qu'elle connaît mieux que personne, mais qui vit ses derniers instants.
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De son enfance sur les falaises de Cornouailles à ses études à l'Université de Cambridge, la vie de Jacob Flanders est révélée au gré de sensations et d'impressions : lettres de sa mère, conversations amicales, pensées de la femme qui l'aime...
Jusqu'à ce qu'il apparaisse dans la lumière d'un lampadaire londonien : nous sommes en 1914, il a trente-six ans, et l'Europe est aux portes de la guerre.
La Chambre de Jacob invite à un voyage à l'orée de nos sens, où le flot des souvenirs et des affects dessinent le portrait d'un homme en prise avec son monde. L'occasion pour la romancière britannique d'aborder, déjà, la condition féminine et le poids de la morale victorienne - autant de thèmes qui hanteront son oeuvre.
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Jude l'Obscur est le dernier et le plus audacieux des romans de Thomas Hardy. L'auteur de Tess d'Urberville y songe dès 1888, comme en atteste une note de ses carnets : « Une nouvelle sur un jeune homme qui n'a pu aller à Oxford. Ses efforts, son échec. » Hardy estime que « le monde doit savoir » quelles difficultés rencontrent les non-privilégiés pour s'instruire - l'ultime ambition de Jude. Mais, bientôt, le roman en cours suit une autre voie : Hardy entend contester les lois sur le mariage, qui « constituent la machinerie tragique de l'histoire ».
Condamné par son origine, Jude l'est encore par les liens d'un mariage forcé, puis par l'interdit pesant sur un amour illicite, sa compagne étant sa propre cousine. Hardy veut enfin décrire « la guerre terrible qui se livre entre la chair et l'esprit », et qui retarde l'accomplissement du destin de Jude.
Paru d'abord sous forme de feuilleton en 1895, Jude l'Obscur fit scandale par sa façon ouverte de traiter des moeurs dans la campagne anglaise de la fin du siècle - ce Wessex magnifié dans toute l'oeuvre de Thomas Hardy.
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De grandes espérances
Charles Dickens, Charles Bernard-Derosne, Isabelle Viéville-degeorges
- Archipoche
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- 13 Mars 2013
- 9782352874331
Philip Pirrip, dit Pip, jeune orphelin doux et rêveur, est élevé par un beau-frère bienveillant et une soeur acariâtre, soumis à l'autorité de cette dernière. L'enfant rêve le monde à travers le filtre de son imagination. Cette disposition à la fantasmagorie favorise sa rencontre avec les deux êtres qui vont changer sa vie : un forçat évadé, enrichi et condamné à mort, et Miss Havisham, une vieille folle pittoresque chez qui il apprendra toutes les bassesses de la nature humaine.
À la suite d'un héritage inattendu, l'apprenti forgeron va connaître une adolescence fastueuse et dissipée à Londres. Pip et sa femme, Estella, seront mûris et châtiés par les épreuves. Mais les « grandes espérances » qui portent le jeune Pip ne sont pas tant les aspirations prosaïques de l'Angleterre victorienne, sa recherche du confort ou de la respectabilité, que les puissances du rêve qui font désirer le bonheur au-delà de la sagesse.
Roman de l'enfance et de l'adolescence, histoire d'une éducation et d'une ascension sociale, Les Grandes Espérances, avant-dernière oeuvre achevée de Dickens, séduit par sa fraîcheur, son invention perpétuelle, son alternance de pathétique et d'humour cocasse.
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Le maître de la littérature britannique conte Noël.
Ce fut l'un des combats de Charles Dickens de restaurer la fête de Noël, mise sous l'éteignoir par des siècles de puritanisme. Ce mouvement religieux entendait en effet purifier l'Église d'Angleterre du catholicisme en bannissant, dès 1644, la fête de la Nativité du calendrier liturgique. Au travers des magazines qu'il dirigeait, Dickens milita pour réhabiliter la célébration de Noël. En hissant le 25 décembre au rang du « meilleur jour de l'année », il fit de cette fête celle de la famille, de la réconciliation et des bons sentiments.
Parallèlement, il associa la période de Noël à l'histoire de fantômes avec la publication en 1843 de son célèbre Chant de Noël. C'est parce qu'il reçoit des visites de l'au-delà que le vieil avare Scrooge va connaître la rédemption et, in fine, participer en famille à la célébration de Noël. Lui qui dans les premières pages proférait que, s'il pouvait en faire à sa tête, « tout imbécile qui court dans les rues avec un Joyeux Noël sur les lèvres serait mis à bouillir dans la marmite avec son propre pudding, et enterré avec une branche de houx dans le coeur ! » Cette « philosophie du cantique », selon Dickens lui-même, s'est vue rappelée, avec Les Carillons en 1844 et Le Grillon du foyer en 1845 : chaque fois, Dickens y célèbre les festivités, le repas, les danses, mimes et jeux, l'innocence enfantine, la nécessaire compassion envers autrui.
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Paris, mars 1793. La Terreur est en marche, et le Tribunal révolutionnaire vient d'être institué. Marie-Antoinette est enfermée au Temple dans l'attente de son procès, dont l'issue semble déjà certaine.
Pourtant, dans l'ombre, un homme, porté par son amour pour la reine, s'affaire à éviter l'inéluctable. Cet homme, c'est le chevalier de Maison-Rouge, dont les gardes nationaux ne parviennent pas à se saisir.
Il aura, dans sa quête, la protection et le soutien de deux fervents royalistes, Dixmer et son épouse Geneviève, ainsi que l'aide de Maurice Lindey, qui, quoique républicain convaincu, est amoureux fou de Geneviève.
Mais cette passion adultérine provoquera le retournement de Dixmer et pourrait précipiter la chute de certains condamnés. C'est compter sans la bravoure du chevalier de Maison-Rouge, prêt à tout pour défendre sa bien-aimée.
Le Chevalier de Maison Rouge fut le premier feuilleton historique diffusé par la télévision française, avec Jean Desailly et Michel le Royer (1963).
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Ce roman est issu des Crimes célèbres d'Alexandre Dumas (1839-1840), l'un des premiers recueils de Dumas.
Modèle du Prince de Machiavel (l'une des lectures de Dumas), César Borgia, fils du pape Alexandre VI, étend sa puissance sur Rome. Tous les moyens sont bons pour écarter ennemis et rivaux. Ses crimes n'auront aucune limite, puisqu'il va jusqu'à éliminer, par le poison ou les armes, les membres de sa propre famille : son frère aîné Francesco, les maris de sa soeur Lucrèce et les maîtresses qui eurent le malheur de se laisser attirer par son pouvoir et de partager son lit.
Le poison qu'il verse finira cependant par se retourner contre lui...Écrivant cette sanglante histoire, Dumas revient à la voluptueuse et cruelle Renaissance, cadre de son premier triomphe théâtral, Henri III et sa cour (1829).
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Un amour plus fort que la mort.
Lors d'un séjour à Pompadour, en Corrèze, le hasard conduit Margaret Williams, une Américaine, devant une propriété plongée dans le brouillard et croulant sous les roses.
Elle frappe à la porte. Une belle femme d'âge mûr lui ouvre. Sylvie est pâle, elle semble fatiguée et vulnérable, mais arbore un sourire avenant. Charmée par le fort accent de la visiteuse, elle l'invite à prendre le thé.
Comme si elle avait attendu Margaret depuis toujours, elle se met à lui raconter qu'à l'âge de 17 ans elle est partie en Louisiane et y a rencontré Jack, un homme marié, aussi séduisant qu'énigmatique.
Intriguée, fascinée, l'Américaine accepte la proposition de Sylvie qui l'invite à venir chaque jour pour bavarder avec elle et lui raconter son histoire.
Au fil du récit, entre les murs de ce charmant petit manoir à l'atmosphère étrange, Margaret sent que son hôtesse lui cache quelque chose. Un mystère plane. Ne dit-on pas qu'" il n'y a pas de rose sans épines " ?