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La première fois que je me vis dans un miroir, je ris : je ne croyais pas que c'était moi. À présent, quand je regarde mon reßet, je ris : je sais que c'est moi. Et tant de hideur a quelque chose de drôle.
A. N.
Épiphane Otos serait-il condamné par sa laideur à vivre exclu de la société des hommes et interdit d'amour ?
Devenu la star - paradoxale - d'une agence de top models, Épiphane sera tour à tour martyr et bourreau, ambassadeur de la monstruosité internationale... et amoureux de la divine Éthel, une jeune comédienne émue par sa hideur.
Sur un thème éternel, l'auteur d'Hygiène de l'assassin et des Catilinaires nous offre un conte cruel et drôle. -
Il y a un instant, entre la quinzième et la seizième gorgée de champagne, où tout homme est un aristocrate. A. N.
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La rêveuse d'Ostende
Eric-Emmanuel Schmitt
- Le Livre de Poche
- Litterature
- 3 Février 2010
- 9782253134374
Pour guérir d'une rupture sentimentale, un homme se réfugie à Ostende. Sa logeuse, une vieille dame solitaire et mystérieuse, Emma Van A., se confie peu à peu à lui et, un soir, finit par lui avouer son grand secret : une étrange et incroyable passion amoureuse. Fiction ou réalité ?Cinq histoires - « La rêveuse d'Ostende », « Crime parfait », « La guérison », « Les mauvaises lectures », « La femme au bouquet » - où Eric-Emmanuel Schmitt montre le pouvoir de l'imagination dans nos existences. L'auteur d'Oscar et la dame rose n'a plus rien à apprendre de l'art du récit ni de celui du portrait. On s'installe dans son univers comme au coin d'un bon feu de bois. On y est bien, on y croit, on rêve. Que demander de mieux ? Dominique Bona, Le Journal du dimanche.
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La pièce montée arrive, sur un plateau immense porté par deux serveurs. Vincent voit osciller au rythme de leur marche cette tour de Babel en choux à la crème, surmontée du traditionnel couple de mariés. Il se dit : C'est moi, ce petit bonhomme, tout en haut. C'est moi. Il se demande qui a pu inventer un gâteau aussi ridicule. Cette pyramide grotesque ponctuée de petits grains de sucre argentés, de feuilles de pain azyme vert pistache et de roses en pâte d'amandes, cette monstruosité pâtissière sur son socle de nougatine. Et ce couple de mariés perché au sommet, qu'est-ce qu'il symbolise, au juste ?
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N'oublie pas les chevaux écumants du passé
Christiane Singer
- Le Livre de Poche
- Litterature
- 21 Novembre 2007
- 9782253121381
N'OUBLIE PAS LES CHEVAUX ECUMANTS DU PASSEComme une fenêtre ouverte sur le monde, les paroles de Christiane Singer ont le ton libre d'une conversation intime. Profonde sans jamais être inaccessible, simple sans être légère, elle nous invite à la réflexion et au partage, évoquant au fil de cette méditation aussi lumineuse que sensible le monde tel que nous le vivons, au carrefour de nos émotions et de nos attentes. Nourrissant son récit de souvenirs, d'anecdotes, de contes et de récits mystiques, l'auteur d'Éloge du mariage et de Où cours-tu
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Je savais que Felix Mendelssohn le compositeur (1809-1847) était le petit-fils de Moses Mendelssohn le philosophe (1729-1786), et longtemps je n'en ai pas pensé grand-chose. Un jour pourtant, j'ai pensé à l'homme qui avait été le père du premier et le fils du second. Quel merveilleux sujet de roman, m'étais-je dit alors.
D. M.
S'interrogeant sur l'un des membres de la famille Mendelssohn, Diane Meur se lance dans une ambitieuse enquête, une quête des origines et des filiations. Happée par son sujet, et mêlant sa propre vie à la matière de son livre, elle nous entraîne avec elle et nous enchante par ses libres variations sur les figures rencontrées au fil des siècles. Et peu à peu l'arbre généalogique se transforme en une vaste carte, qui couvre quatre des cinq continents : La Carte des Mendelssohn.
Un roman qui défie toute idée de déterminisme. Un vrai hymne à la liberté. Jeanne de Ménibus, Elle.
Une folle entreprise, un livre-monde. Claire Julliard, L'Obs. -
Frédéric H. Fajardie Les Foulards rouges Au Palais-Royal, un homme surgit, sauvant la vie du cardinal Mazarin. Il est comte, général d'artillerie, et s'appelle Loup de Pomonne, seigneur de Nissac. Nul ne l'a vaincu à l'épée, aucune armée ne l'a jamais défait. A la demande de Mazarin, Nissac monte une petite troupe, « Les Foulards rouges », curieux mélange d'aris-tocrates et de galériens.
Sabotages, missions secrètes, duels au clair de lune, guets-apens, tombes profanées, enlèvements, trésors exhumés, rien n'y manque, pas même la lutte acharnée entre deux femmes éblouissantes de beauté, pour gagner le coeur de Nissac.
En cette époque étrangement moderne où les dames montent à cheval, l'épée au côté, et se battent en duel, où deux très grands écrivains français - le cardinal de Retz et La Rochefoucauld - luttent pour la Fronde, un autre péril menace... Le visage caché par un masque d'argent, un homme appelé l'Ecorcheur terrorise villes et campagnes et va croiser la route de Nissac.
D'une plume élégante, Frédéric H. Fajardie signe une splendide épopée, entre thriller historique et roman de cape et d'épée, avec l'ambition déclarée de chasser jusqu'au souvenir du mot « ennui », nous faire trembler, rire, pleurer, rêver... et passer quelques nuits blanches avec un livre romantique et captivant.
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Choisie dès sa plus tendre enfance par Mahomet, Aïcha ne le quittera plus jamais. Témoin privilégié des révélations envoyées au Prophète, elle sera parmi les premières à en retranscrire les versets, prenant ainsi une part centrale à la naissance de l'Islam. Depuis l'Hégire à Médine jusqu'à la bataille du Chameau, Geneviève Chauvel, retrace avec une attention minutieuse, l'épopée magnifique de la « Mère des Croyants », figure d'exception à la vitalité et au prestige inégalés. Un ouvrage qui éclaire d'un jour inattendu les racines et la genèse du monde musulman, ainsi que la place de la femme dans l'Islam.
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«L'intelligence, c'est pas sorcier, il suffit de penser à une connerie et de dire l'inverse.» «Je suis pour l'amour à trois. Parce que si y en a un qui s'endort, il reste toujours à qui parler.» «S'il y a des mecs qui ont du pognonet qui sont emmerdés parce que l'argent ne fait pas le bonheur, ils n'ont qu'à le dire : on trouvera toujours des pauvresassez cons pour le leur piquer.» «Tout le monde n'a pas d'humour, hein ! Y en a qui ont des képis !» «Je suis la manivelle des pauvres :je leur remonte le moral.» Le Meilleur de Coluche !
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Ma fille est ma meilleure amie ; mon père n'est pas méchant, maman ; arrange-toi, tu es déguisée ; ma mère est bête; ma fille est idiote; j'aime encore mieux que mon mari me trompe avec notre fille ; ma fille est née dans une rose mais périra dans le chou ; ma mère a un cancer, elle m'énerve ; ma mère se laissait tellement aller qu'elle est morte.
Quand les tête-à-tête entre mères et filles deviennent autant de raisons de vivre ou de mourir.
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« A deux jours de son dixième anniversaire, ma grand-mère était déjà mariée. Ma mère, elle, avait trouvé un mari à vingt ans.
J'en avais conclu que si l'on gagnait ainsi dix ans à chaque génération pour arriver à l'âge idéal du mariage, à trente ans au plus tard j'aurais dû trouver un conjoint. Mais, à trente ans, j'étais à mille lieues de convoler, d'où la consternation de chacun au mariage de ma cousine Nina. » K. D.
Née à Bombay, devenue journaliste de mode à New York, Anju est écartelée entre son envie de vivre à l'américaine, célibataire et libre, et son désir de rester fidèle à ses racines indiennes pour ne pas décevoir sa nombreuse famille. Mariage à l'indienne est le récit plein d'humour de ses pérégrinations amoureuses, de sa sélection rigoureuse des candidats et des choix qu'elle doit accomplir pour rester fidèle à elle-même tout en sacrifiant aux traditions. -
Rien à dire sur la vie d'Antoine Méliot. Il a une femme ravissante, trois enfants magnifiques, des amis fidèles, une maison dans les Yvelines meublée avec goût, une cuisine équipée et une belle situation.
Rien à dire sur la vie d'Antoine Méliot, sinon qu'en ce mois d'octobre il s'est donné un week-end pour saboter son bonheur : non seulement l'amour fou qui l'unit à sa femme et à ses enfants, mais aussi les liens indéfectibles qu'il entretient de longue date avec ses meilleurs amis. Deux jours, en vérité, pour détruire une existence.
Pourquoi ? «L'araignée noire» qu'il nourrit en lui depuis l'enfance s'est-elle réveillée ?
Ce roman dérangeant, au style aiguisé, brosse avec lucidité le portrait d'un homme qui va au bout de ce qu'il est. -
>Patrick Poivre d'Arvor J'ai aimé une reine En 1774, un jeune gentilhomme auvergnat, Gilbert de La Fayette, se présente à la cour. Entre lui et la jeune Marie-Antoinette, qui n'est pas encore reine, quelques regards suffisent à exprimer une attirance et un désir réciproques.
La Fayette aura bientôt l'occasion de briller aux yeux de celle qui est entrée dans son coeur, en devenant un héros de la guerre d'indépendance américaine contre les Anglais. Devenu le fils spirituel de George Washington, il revient à Versailles auréolé de gloire - mais aussi fasciné par un idéal démocratique et républicain qui heurte de plein fouet les préjugés de l'aristocratie.
Lorsque éclate la Révolution, devenu chef de la Garde nationale, La Fayette ne cessera plus d'être déchiré entre ses idéaux et le désir de protéger celle qu'il aime - une protection qui, à plusieurs reprises, sauvera probablement la vie de la reine. Mais cet homme résolu à changer l'histoire ne devra-t-il pas le payer d'un amour impossible
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Kenizé Mourad De la part de la princesse morte «Ceci est l'histoire de ma mère, la princesse Selma, née dans un palais d'Istanbul...» Ce pourrait être le début d'un conte ; c'est une histoire authentique qui commence en 1918 à la cour du dernier sultan de l'Empire ottoman.
Selma a sept ans quand elle voit s'écrouler cet empire. Condamnée à l'exil, la famille impériale s'installe au Liban. Selma, qui a perdu à la fois son pays et son père, y sera «la princesse aux bas reprisés».
C'est à Beyrouth qu'elle grandira et rencontrera son premier amour, un jeune chef druze ; amour tôt brisé. Selma acceptera alors d'épouser un raja indien qu'elle n'a jamais vu. Aux Indes, elle vivra les fastes des maharajas, les derniers jours de l'Empire britannique et la lutte pour l'indépendance. Mais là, comme au Liban, elle reste «l'étrangère» et elle finira par s'enfuir à Paris où elle trouvera enfin le véritable amour. La guerre l'en séparera et elle mourra dans la misère, à vingt-neuf ans, après avoir donné naissance à une fille : l'auteur de ce récit.
Grand Prix littéraire des lectrices de Elle 1988.
Il serait impardonnable de passer à côté d'une authentique merveille...
Claude Servan-Schreiber, Marie France.
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Shanti Behari Seth est indien, Henny Gerda Caro est juive et allemande. Leurs destins se croisent quand Shanti, jeune étudiant, prend pension chez les Caro dans le Berlin des années 1930, alors que l'Allemagne nazie persécute Juifs et étrangers. Après la guerre, ils se retrouvent à Londres. Lui, bras droit arraché à Monte Cassino ; elle, mère et soeur disparues dans les camps.
Vikram Seth, leur petit-neveu, va faire leur connaissance dans les années 1970, en venant loger chez eux - qui ont fini par se marier - à Londres, mais ce n'est qu'après leur mort qu'il va éprouver le besoin de se plonger dans leur histoire...
Après Un garçon convenable, Vikram Seth, l'un des plus grands écrivains indiens contemporains, a bâti un récit minutieux, qui fait resurgir les fantômes effrayants de la mémoire européenne. -
Guy Gilbert Ma religion, c'est l'Amour « Combien de fois ai-je répondu aux personnes qui me demandaient à quelle religion j'appartenais :
Ma religion, c'est l'Amour.
Un jour, je lis dans une revue qu'un célèbre musulman, Ibn Arabi, avait prononcé cette phrase bien avant moi. Il vivait au xiiie siècle !
Il savait, cet imam, comme peuvent le savoir les rabbins et les pasteurs de toutes les religions du monde, que, si on aime, on vainc tout. Que Dieu est au coeur de l'Amour.
Lecteur ou lectrice, jeune, adulte ou ancien, je te dédie ce livre.
Quel que soit le nom que tu donnes à Dieu. Et même si tu n'y crois pas.
Tu sais bien que le temps de la terre est fait pour aimer et être aimé.
Que Dieu puisse te donner la force de bâtir sur terre une civilisation de l'Amour. » Guy Gilbert.
Analysant avec courage et lucidité les grands problèmes de notre société contemporaine - le terrorisme international, le dialogue entre les religions, la violence chez les jeunes, la sexualité, les interrogations de l'Eglise, etc. -, Guy Gilbert, en homme investi d'un véritable sacerdoce universel, nous livre une parole profonde et vivifiante.
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Depuis que Louis XIV a fait construire une ménagerie non loin du château de Versailles, le marquis de Dunan ne dort plus. Et s'il fournissait au roi une bête féroce, au côté des pélicans et des autruches qu'admirent déjà les courtisans ? Sa gloire et sa fortune seraient faites... Mais Dunan court en vain les foires du royaume : les spécimens intéressants sont rares. Il en faudrait plus pour décourager notre homme, qui se lance alors dans une folle aventure où les fauves ne sont pas toujours ceux qu'on croit...
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Ces deux-là n'étaient pas faits pour se rencontrer. Et pourtant... quand la voiture de Julie tombe en panne à Johannesburg et que le jeune mécanicien Abdou émerge des entrailles du véhicule qu'il bricole, ce sont deux planètes qui entrent en collision.
Elle est femme et blanche, fille rebelle d'un puissant homme d'affaires d'Afrique du Sud. Il est immigré en situation irrégulière, ayant fui la misère.
Elle voudrait s'affranchir des valeurs bourgeoises qui l'étouffent; lui, parvenir au monde de l'argent et du pouvoir dont elle est revenue. Elle, s'alléger pour être pardonnée; lui, s'alourdir pour être respecté.
Il prend l'inclination de cette femme pour un caprice; elle prend l'attirance de cet homme pour de la passion.
"Elle a honte de ses parents; il pense qu'elle a honte de lui. Ils ne se connaissent pas l'un l'autre." Dénoncé, il est chassé. Elle le suit dans son retour au pays, où la famille musulmane d'Abdou doit faire une place à "l'étrangère".
Que de malentendus et de drames leur faudra-t-il surmonter pour que chacun, devenu à l'autre la Terre promise - "En elle il se sent lui-même, il n'appartient à personne, elle est le pays où il a émigré" -, accède finalement à son propre destin...
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Depuis de nombreuses années maintenant, le père Guy Gilbert poursuit, en faveur des jeunes délinquants, le combat relaté dans Un prêtre chez les loubards et de nombreux autres livres. Un combat qui se résume en un seul mot, des cités aux prisons et à la « Bergerie » qu'il a fondée en Provence : l'Amour. Passeurs de l'impossible ? Oui, parce que Guy Gilbert et son équipe voient, non sans désarroi, la violence grandir, la vie humaine perdre sa valeur, pour un nombre croissant d'adolescents. Mais « passeurs » tout de même : parce que derrière la violence se cachent la détresse et le besoin d'aimer. Une conviction inébranlable du chrétien, qui trouve dans sa foi l'énergie de chaque jour.
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Dan Franck
Les Enfants
Quand deux célibataires se rencontrent, se découvrent et s'aiment, ils décident souvent de vivre ensemble. Facile à dire, et même à faire. Sauf lorsqu'ils sont chacun lestés d'une histoire ancienne dont les enfants constituent le prolongement. Rassembler tout ce petit monde dans une maison commune relève alors de la comédie, de la tragédie, de la farce. Un vaste théâtre.
Entre les passions nouvelles, les différences d'âge et de culture, les filles et les garçons, les ados, le chat, le hamster, le mardi soir et un week-end sur deux, Dan Franck nous offre, après La Séparation, le roman tendre et drolatique des familles recomposées.
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Misère de la prospérité ; la religion marchande et ses ennemis
Pascal Bruckner
- Le Livre de Poche
- Litterature
- 4 Février 2004
- 9782253067726
« Dans la débâcle des croyances et des idéologies, il en est une qui résiste : l'économie. Elle a cessé d'être une science aride, une froide activité de la raison pour devenir la dernière spiritualité du monde développé. C'est une religiosité austère, sans élans particuliers, mais qui déploie une ferveur proche du culte.
De cette mythologie, les nouveaux mouvements contestataires sont partie prenante : s'ils soulignent à bon droit les injustices du marché, ils continuent d'en faire le moteur de l'Histoire et de lui imputer les moindres désordres de la planète. Une même croyance soude donc les « néo-libéraux » et leurs détracteurs. Ils se croient ennemis ; ils sont partenaires.
Ce n'est pas du capitalisme qu'il faut sortir, mais de l'économisme. De la glorification, par tous les camps, d'une discipline qui prétend régir la société entière, nous transformer en hamsters laborieux, réduits au simple rôle de producteurs, consommateurs ou actionnaires. Remettre les activités marchandes à leur place, retrouver la place de ce qui n'est pas marchand : il en va tout simplement du sens de nos vies. » -
Liza Azuelos est réalisatrice. Après Ainsi soient-elles et Comme t'y es belle, elle signe aujourd'hui LOL (Laughing Out Loud)® et nous dévoile le journal intime de sa jeune héroïne. Où la réalité de la vie quotidienne d'une adolescente dépasse l'imagination des parents les plus paranos...
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Madeleine Chapsal Dans la tempête Melissa, la Parisienne, vient passer les fêtes chez sa tante Antonia, en Charente. Tout va bien jusqu'au soir du 27 décembre où - sans préavis - c'est la tempête !
Des forêts entières sont emportées, des arbres centenaires déracinés, dont le cèdre de leur jardin. L'eau, l'électricité, le téléphone - le confort et le nécessaire - disparaissent. Dans cette désolation, Melissa découvre la solidarité, également l'égoïsme, la jalousie, la haine.
Un homme n'est pas comme les autres : Serge Hemlay. Nouveau propriétaire terrien, quoique ruiné lui-même par la tempête, il reste secourable à ses voisins. Toutefois, il ignore Melissa. Parviendra-t-elle à le séduire ? Tous deux, divorcés, craignent de retomber sous l'emprise de l'amour.
Mais qui peut résister aux tempêtes du coeur ? aux ouragans de la passion ?
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Dominique Le Guilledoux
Si je mourais là-bas
Décembre 1994. L'Armée russe bombarde la ville de Grozny, en Tchétchénie. Un nouveau Stalingrad. Un groupe de rebelles, enfermé dans le palais présidentiel, se bat sous un orage de feu. L'acier pulvérise les maisons, les combattants, les civils. La neige recouvre les ruines fumantes. Nous sommes dans le dernier cercle de l'Enfer.
Yvan Nadège, reporter envoyé par un quotidien du soir, y débarque, la peur au ventre. Il regrette aussitôt d'être venu. En compagnie de deux photographes, des allumés, il voit la mort fondre sur lui. Il se terre, ramasse à la sauvette des bribes d'information, puis, stimulé par des héros modestes qui, sans lui, resteraient anonymes, il retrouve ses réßexes de professionnel. Il est hébergé par Vakhran, un notable qui hait la guerre mais se refuse à quitter la ville agonisante.
D'autres témoins lui offrent de quoi écrire ses papiers : Jahita, une paysanne qui a survécu à un massacre, des mères de soldats russes qui bravent tout pour avoir des nouvelles de leurs fils, Tatiana, une jeune championne de natation. Promise à une médaille olympique, elle a lâché l'entraînement pour rejoindre ses frères et est devenue une redoutable snipper.
Ecrasé par l'horreur des récits de ces survivants, en proie à des cauchemars, Yvan pourrait quitter Grozny. Mais il reste, comme s'il semblait prendre goût à un jeu mortel. Et si la prochaine bombe était pour lui oe